Dans les années 2000, sous Fujimori, en plus des campagnes de ligature des trompes pour les femmes du peuple, il y a eu une campagne de vaccination contre certaines maladies communes comme la rougeole et aussi contre la fièvre jaune, au niveau national, gratuites, avec financement du FMI ou de la Banque mondiale. J’avais des informations par un père catholique traditionaliste, biologiste de formation, qui avait fait faire des analyses du produit (interdites par le Ministère de la Santé) et qu’il y avait dedans des produits abortifs inventés par un laboratoire de New Delhi lorsqu’ Indira Gandhi avait accepté un prêt des USA et que celui-ci était conditionné à un programme de diminution de la population (j’ai encore toutes les infos dans mes archives). Ce produit faisait que l »embryon était considéré par l’organisme de la femme comme un corps étranger et tué. Donc avortement, dans les jours ou semaines suivant la conception. J’avais mené ici mon enquête sur le terrain et les témoignages des femmes rencontrées m’avaient confirmé cela.
Je vivais dans les Andes à ma ferme à ce moment là, quand montant un jour au village, j’ai rencontré au village voisin les médecins en blouse blanche qui vaccinaient les gens dans la rue, je me suis approché, ils m’ont dit que c’était un programme national de vaccination contre la fièvre jaune, que c’était annoncé dans toute la presse, que c’était gratuit et que je pouvais faire vacciner ma famille. Quand je leur ai dit que la fièvre jaune était une maladie de certaines partie de l’Amazonie mais inexistante dans l’immense majorité du reste du Pérou et surtout dans les Hautes Andes (on est à 3000 m), ils ont été embarrassés. Je savais que cela n’était qu’un prétexte. Ils disaient aussi que les cartes de vaccination seraient demandées dans les transports inter-provinciaux (les gens voyagent constamment). Donc intimidation. Je suis rentré à la ferme, je n’ai pas fait vacciner la famille et j’ai dit à tous les gens qui travaillaient avec nous de ne pas le faire et pourquoi.
Le confinement meurtrier
La différence avec aujourd’hui est considérable. C’est l’état d’urgence et le couvre-feu, le confinement assassin. La population est confinée. Presque toute l’économie est paralysée. La panique est développée par l’hystérie des médias et par les mesures drastiques du gouvernement. Dans les rues, il n’y a plus que des soldats et des policiers en armes. Toutes les voitures sont arrêtées à des barrages installés aux carrefours, les autorisations contrôlées. Le port du masque est obligatoire, la «distanciation sociale» aussi (sic). Les gens commencent à vous faire des reproches, à dénoncer. Nous vivons dans un régime totalitaire et policier. Les conséquences sont dramatiques pour la majorité de la population qui vit au jour le jour. Mais le gouvernement et l’oligarchie s’en fout !!! Regardez comme ils ont laissé se développer les bidonvilles dans le désert autour de Lima, avec des millions de gens. Ils le disent ouvertement, la caste dominante, au Pérou, c’est toute la morgue des ci-devants seigneurs dans les monarchies européennes, ou chez les brahmanes de l’Inde: « s’ils sont pauvres, c’est leur faute. On n’a pas à s’occuper d’eux« . Il est évident que le gouvernement et les suivants feront durer la situation et l’exploiteront le plus longtemps possible, en empochant des subventions internationales. Une vaccination obligatoire est à prévoir. Que faire dans cette situation ? Par ailleurs, l’hystérie du Covid-19 masque totalement ici les préparatifs d’intervention militaire contre le Vénézuela que les USA organisent depuis le début de l’année dans les Caraïbes avec 22 pays dont la France et la GB, sous prétexte de la lutte contre le trafic de drogue dans la région. Le porte-hélicoptère français Dixmude (bâtiment de guerre français n°2 après le porte-avions Charles de Gaulle) était parti pour les Caraïbes mais il a fait finalement demi-tour à cause de la présence d’infectés du Covid-19 à bord.
Par Churimcumbaya
Sur Entre la Plume et l’Enclume.