Pourquoi ils ont ouvert le feu
Le fils d’un ministre au centre de l’affaire
(STAR MAGAZINE ) – Il fallait s’attendre à pareille scène. Arafat, l’idole des jeunes, descendus de son piédestal de star de la musique ivoirienne, pour être traité comme un simple mortel. Un vulgaire personnage. L’artiste a été copieusement battu par des militaires en colère. Pourtant, c’est Arafat qui a l’habitude de dire, pour justifier son comportement jugé agressif : ”Nous (lui et le yôrô gang) n’aimons pas les palabres, mais celui qui nous provoquent, il va nous sentir.” Mais le jeudi 14 novembre 2013, c’est lui et le Yôrô Gang tout entier qui ont ”senti” la colère des militaires qui l’ont enflammé lui et sa bande. En effet, des hommes proches du commandant Cherif Ousmane les ont tabassés et ont même fait usage de leurs armes en tirant des coups de feu en l’air pour disperser les membres du Yôrô Gang et des badauds. Que s’est-il passé? ” Tout cela pour une histoire de femme. La copine d’Arafat, Alexia vodi (celle qui avait suscité l’émotion il y a deux ans, victime de la violence d’Arafat qui l’avait battue en cassant des assiettes sur la tête) est également courtiser par le fils d’un ancien ministre.
Le mercredi 13 novembre dernier, les deux rivaux se sont rencontrés, au New Ice, aux Deux Plateaux, et les échanges se sont soldés par une grosse bagarre. Le fils de l’ancien ministre a pris le dessus et a corrigé Arafat. L’on pensait alors que l’affaire avait pris fin. Mais le lendemain jeudi 14 novembre, dans la soirée, Arafat réunit le Yôrô Gang. Destination Cocody, quartier Bceao, pour une expédition punitive au domicile de son nouveau rival. Ce fut encore une grosse bagarre. Le bruit attire le monde. C’est en ce moment- là que les hommes du commandant Cherif Ousmane, qui font la garde dans le secteur, attirés par la bagarre, se rendent sur les lieux.
Dans un premier temps, ils essaient de calmer les ardeurs des uns et des autres. Mais Arafat et ses amis ne veulent rien entendre. Ils se mettent même à injurier les militaires et à les menacer. Alors ces derniers, énervés, se sont mis à les tabasser copieusement. Arafat n’a pas été épargné. Il a été sérieusement corrigé par les militaires. Il avait tout le visage boursouflé. La scène était tellement chaude que les militaires étaient obligés de faire usage de leurs armes à feux. Ils ont tiré des coups de feu en l’air pour disperser le yôrô gang” révèle notre source. L’information a été confirmée par l’un des proches d’Arafat que nous avons joint le samedi 16 novembre 2013. ”Oui, ça s’est passé à Cocody le jeudi dernier. C’était une histoire vraiment triste. Et je crois que le père du jeune en question, le ministre qui est rentré de voyage, a appelé Arafat pour s’enquérir de ses nouvelles et lui présenter ses excuses”.
par JFK