Un zoom sur le salon du livre de la Martinique, qui s’est déroulé du 02 décembre 2013 au 08 Décembre, l’auteur Dominique Lancastre était invité. Président du Jury prix Littéraire Gilbert Gratiant l’auteur Dany Laferrière. Elu à ce jour Membre de L’académie Française.
Prix Littéraire Gilbert Gratiant décerné à L’auteur Mérine Céco pour son ouvrage La mazurka perdue des femmes- couresse aux Editions Ecriture.
Présentation de La Véranda aux Editions Fortuna François Michalon à la bibliothèque de Ducos en compagnie de l’auteur Gilbert Flore pour son ouvrage Nuée Ardente sur l’éruption de la Montagne Pelée 1902. Soirée littéraire conférence débat et lecture des extraits de La Véranda par l’équipe de la bibliothèque de Ducos Martinique et présentation d’Une Femme Chambardée. Un grand merci à Monsieur Charles André Mencé, maire de Ducos, le conseil municipal, l’équipe de la bibliothèque et le public chaleureux pour cette excellente soirée.
Dans une ambiance tropicale imagée, avec en toile de fond les agitations de mai 1967 en Guadeloupe, l’auteur nous fait pénétrer à l’intérieur d’une case créole à la rencontre de personnages attachants et extraordinaires. Richard un conteur, l’oncle René, madame Duverger une institutrice, une mère et son fils.
Des descriptions hautes en couleur, des parfums, des sensations, des sentiments, La véranda projette le lecteur dans une atmosphère tropicale d’époque et le laisse se délecter à chaque page d’une histoire où il s’y croirait presque.
http://www.potomitan.info/lancastre/regard.php
Prix Gabriel Gratiant
Mérine Coco
Née en 1970 à la Martinique, Mérine Céco est agrégée d’espagnol et docteur en sciences du langage. La Mazurka perdue des femmes-couresse est son premier roman.
La mazurka perdue des femmes- couresse aux Editions Ecriture.
Une adolescente, Reine, en quête de ses origines, entend la nuit la voix de son arrière-grand-mère.
Celle-ci lui raconte, en créole, sa vie de femme faite de misère et de labeur lors de « La Grande Catastrophe », la révolte qui marqua la prise de conscience, en Martinique, de la survivance de la condition d’esclave.
Coupée de ses racines, Reine est étrangère à ce passé, mais elle se laisse gagner par cette voix et s’engage dans le mouvement de révolte baptisé « révolution des ventres ». Ses partisans sont en quête d’une identité propre, qui leur a été volée par des années de colonisation. Le passé s’offre alors à elle, comme autant d’horizons tissés de douleurs et de sensations, de couleurs qu’elle veut exprimer et défendre. Mais comment dire cette histoire ? Par cet entrelacs de voix de femmes se tisse un roman polyphonique à la recherche de la langue, d’une tonalité, d’une manière de raconter, contre l’Histoire officielle – celle des vainqueurs – et contre l’aveuglement consenti de la majorité d’un peuple. Une autre voix, la « Parole critique », ponctue également ce récit de considérations sociologiques, linguistiques et historiques.
Par Annick Dodien Vancouvert