Depuis quelques mois déjà, on peut dire que l’explosion est arrivée à son comble sur notre continent.

On entend de tout et on ose parler de tout le monde, même de ceux qui ont la sinistre manie de tirer dans le tas, d’emprisonner si ce n’est pas d’empoisonner quiconque est mis dans leur viseur ou quiconque viendrait à faire barrage, ou qui tenterait de faire de l’ombre.

Le vif ardent du comploteur est de se faire de l’espace puis de sévir dans ses projets excentriques, criminels et cruels pour le plus grand nombre.

Le réveil enfin.

C’est comme si toute l’Afrique noire, à l’unisson, sort d’un grand cauchemar, indexant enfin et directement, la racine de l’enfer des Africains, à savoir la France dans sa vraie nature cruelle, laquelle pille sans états d’âme, et qui, pour faire pérenniser son plan sanguinaire, s’est jurée d’asseoir des sous-préfets en Afrique.

Ces sbires de la misère africaine, sont maintenus à coups de canon sur les populations locales et par le sang qui coule à flot tout comme le sang d’innocents qu’on n’a de cesse de verser; la famine, la brimade véritables.

Ces valets du malheur travaillent nuit et jour pour les seuls intérêts de la France.

Ce que l’histoire dénonce.

Tout ceci est à présent clair car depuis De Gaulle, en passant par Valéry Giscard d’Estaing, François Mitterrand, Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy, François Hollande et aujourd’hui Emmanuel Macron, il faut reconnaître que malgré les espoirs exprimés à tout moment par les Africains et sur chacun de ces chefs d’État français, triste est de constater que le jeu perfide de la France était très bien camouflé, cruel et criminel à la fois, faisant ainsi passer l’Africain de personne naïve, ignorante car lésée au plus haut point.

Sachons voir la réalité en face.

La réalité est qu’au sortir de la 2e guerre mondiale, la France appauvrie, eut besoin d’épaule solide pour se ressaisir. De Gaulle posa les jalons d’un plan diabolique. Il mit en place la FrançAfrique avec la cruelle monnaie FCFA pour asservir l’Afrique et redorer la France; Valéry Giscard d’Estaing fricota outrageusement, entre autres, avec Bedel Bokassa, et l’on connait tous les drames et scandales liés à ces deux personnages; François Mitterrand dévalua le FCFA à la Baule pour encore mieux dépouiller l’Afrique; Nicolas Sarkozy, en plus de son arrogance et son ignorance, fut mêlé dans de nombreuses affaires d’Etat africain et fit Khadafi, lequel s’affichait en authentique pro africain; François Hollande se fit pirouette dans les tensions en Côte d’Ivoire, en Afrique centrale, au Cameroun, en Centrafrique, en Angola et aux deux Congo  particulièrement.

De nos jours, Emmanuel Macron a eu la poisse de voir se lever devant lui le vent du réveil, de la réprobation et de la revendication de tout le continent à cause d’une cupidité française désormais sans retenue.

Le nœud du malaise. Le nerf de la guerre

En effet, des bases militaires de tout implantées çà et là par la France vont finalement être comme la goutte qui fait déborder le vase. Au Mali et au Niger, ces militaires français font la loi sur territoires étrangers, sous prétexte de protéger les expatriés français. De cette façon, ils se prêtent plutôt à d’autres tâches.

Ils s’emploient à protéger et à imposer des dictateurs au pouvoir tout en causant plus de massacres au sein des populations terrorisées sous le couvert des djihadistes.

Ces pseudo terroristes ne sont autres qu’une ingéniosité française qui sème la terreur, fait replier les patriotes et tient en joue les plus téméraires, leur laissant ainsi carte blanche dans toutes leurs manœuvres illicites.

La cruauté de la France dépasse l’imagination

On a fini par découvrir des choses effroyables: la fraction terroriste connue par Boko Haram est financée et armée par la France et par le biais des véhicules de l’ONU…

De surcroît, ces bases militaires françaises implantées en Afrique, s’activent sur le terrain, à exploiter l’or, l’uranium, le cobalt et bien d’autres matières premières sur le sol africain, de façon illicite et sans gêne, comme le pétrole d’Elf au Congo Brazzaville, au Gabon et dans bien d’autres pays.

Accusés, répondez!

De tout ceci, surgit une interrogation. À présent que tout le monde sait comment fonctionne et opère la FrançAfrique: le vol sur notre territoire continental, le mode opératoire des dictateurs sur les populations, le maintien illicite de ces mêmes dictateurs par la France qui leur garantit leur siège de père en fils…

Assiégés de tout bord, réagissez au plus vite!

A-t-on pensé puis mis en place une stratégie pour mettre en échec tout ce mécanisme de la France contre l’Afrique?

Bientôt des élections ça et là sur notre continent. Va-t-on encore assister au hold-up électoral sans rien faire sinon subir la même et sempiternelle fatalité ? On coupera internet, on bloquera les points stratégiques de la capitale avec des chars d’assaut, des tanks et autres blindés de guerre, sous le même regard complaisant de la France et des pays du monde entier… Sans rien faire sinon dire à mi mots ce qui devrait être dit….

L’ironie du sort africain

Aucune puissance, par amour pour la vie, pour l’Afrique, pour le Noir, viendrait un jour à s’interposer dans notre malheur pour mettre un terme à ce juteux marché facile dans lequel la France trône comme le propriétaire et les autres pays se gavent comme des opportunistes.

Pensez un seul instant aux grandes facilités que nos gouvernements, un peu partout en Afrique centrale surtout, accordent aux Libanais, aux Ouest-Africains, aux Chinois, laissant leurs propres concitoyens croupir et s’enfoncer dans la misère la plus noire.

Personne ne viendrait à notre secours tant que nous-mêmes ne nous levons pas pour dire non et agir dans ce sens pour l’exiger, l’imposer.

La liberté s’arrache. Par la force !!

Pour ma part, j’ai toujours gardé au fond de moi l’image de cet étudiant coréen qui, devant tous les media international, brava les tanks de la dictature pour une cause sociale,  les droits civiques, au péril de sa vie.

Chacun devrait y travailler, y réfléchir, pour une riposte appropriée, celle qui devra faire mouche et qui nous débarrasserait à jamais de ce mal du siècle, tout en gardant toujours cet espoir incertain en nous: la nuée de la diaspora en masse ou en mercenaires ou la réaction de ceux de l’au-delà, les entités bienveillantes par des cataclysmes et signes indiscutables dans le ciel.

Alors viendra la fin. Il se fit un nouveau ciel, une nouvelle terre!

Sinon taisons-nous et sachons mourir dans le silence, dans l’indignité.

Biik BIAMU

Daredevil@jan2020