J’ai décidé de réagir et de rendre publique une partie des observations faites au Cnp dans le cadre de l’affaire qui me vaut avec le président des journalistes de Côte d’Ivoire , une suspension de six mois de ma carte de journaliste professionnelle. Manifestement je n’ai pas convaincu les jurés qui pourtant,de mon point, n’ont pas réussi à poser des questions ayant pu me confondre et m’ebranler au cours de la confrontation réunissant tous les protagonistes. La sanction prononcée tranche avec l’orientation des débats lors de l’échange contradictoire ayant rassemblé le plaignant Assalé Tiemoko , Moussa Traore et moi-même, et surtout avec l’absence criard d’arguments probants, pour me confondre dans cette affaire. L’intime conviction peut-elle se fonder sur des spéculations, des suppositions, et non sur des faits avérés et indiscutables. Le doute et l’absence manifeste et si évidente de preuves contre ma personne dans cette affaire pouvaient-ils autoriser cette décision « historique ». J’epuiserai toutes les voies de recours. Ma première conclusion rejoint ce que j’avais déjà dit l’an dernier au sujet du Cnp : il faut réformer la structure et lui donner les moyens de mieux faire son travail. La régularisation du secteur de la presse contient encore des insuffisances et de la complaisance. Des complicités avec des patrons de presse qui jouent les vertueux , qui désignent les autres à la vindicte populaire, qui entretiennent l’envie et la jalousie en espérant que le départ du marché d’un confrère va augmenter leurs ventes, ou augmenter la subvention de l’Etat. Cette année, la manoeuvre n’a pas marché et les 800 millions FCFA attendus pour subventionner les impressions ne sont pas tombés. A la Cei tous les membres sont permanents, au Conseil constitutionnel tous les membres sont permanents, dans la plupart des instances de cette nature, les membres sont permanents. A l’origine la loi avait consacré le caractère permanent du Cnp. C’est une ordonnance qui est venue modifier la donne, pour dit-on,des raisons budgétaires. Tant que les membres du Cnp, hormis le président et la SG ne seront pas conseillers du Cnp à cent pour cent, le travail fait restera souvent sujet à caution, servant quelques fois des causes qui ne sont forcément celles du journalisme , ni celle des journalistes .Tout seul presque, j’avais porté la charge contre le Cnp , il y’a quelques mois . Je note que l’audace se paie chère, continue de se payer; et que la volonté du Cnp d’affirmer son autorité, son indépendance et sa propre audace, lui permet de s’autoriser à mettre en cause l’intégrité d’une ministre de la République sous Ouattara et du gouvernement Duncan , et à la soupçonner, tout en avouant n’avoir aucune preuve, d’avoir été à la base d’une tentative de corruption . Je note que le Cnp, peut se permettre de se baser sur de simples coïncidences troublantes pour juger que les 500 mille Fcfa que mon comptable devait remettre à Moussa Traoré, étaient effectivement destinés à Assalé Tiemoko, alors qu’avec insistance j’ai dit qu’il n’en était rien, et que rien n’a été établi pour convaincre du contraire. Ah oui, j’oubliais : il y’a l’intime conviction. Cela permet de ne pas juger sur pièces, mais plutôt sur la profondeur du ressentir, du subjectif au détriment de l’objectif . Je note beaucoup d’autres anomalies, sur lesquelles que je vais argumenter dans mes différents recours. Je note enfin une grande solidarité et une forte indignation des amis, de nombreux professionnels et du public . Bien entendu, il y’a ceux qui applaudissent. Il y’a le camp des « appladisseurs » et des vainqueurs de cette justice du Cnp, qui n’est point la justice du vaincu que je suis. Ces vainqueurs et ces gens heureux avaient déjà tranché avant dire droit! Pour eux, j’étais le coupable idéal et inévitable . Ma sanction m’avait été déjà signifiée par Assalé Tiemoko depuis longtemps . Et le Cnp m’a passé du statut initial et éventuel de complice, de témoin, de co-auteur, à celui du principal suspect et coupable, et de l’auteur principal d’un acte que je n’ai pas commis . Un homme est suppose avoir violé une femme , un citoyen est accusé d’avoir tué une personne, on lui trouve des circonstances atténuantes et; pour établir le crime on cherche un autre coupable, le vrai coupable, à savoir celui qui l’aurait poussé à violer et à tuer! A l’avenir, sera-t-il nécessaire de se rendre à des auditions du Cnp si le résultat semble connu et couru d’avance? Et si nous devons y aller, ne faut-il pas se faire assister par un conseil juridique et un avocat pour éviter ce genre de situations . Ensemble avec nos amis et soutiens , mais aussi avec nos détracteurs, nous ferons notre part ; nous agirons pour l’histoire, pour éviter que des « erreurs et abus », dans d’autres secteurs au niveau de l’interprétation des lois et de l’administration de la justice, erreurs et abus ayant conduit notre pays dans l’abîme, se reproduisent. C’est en fermant les yeux sur ce type de décisions, que le pire arrive. Oui c’est pour avoir longtemps fermé les yeux que le pire est arrivé dans notre pays et dans notre continent. Moi je ne milite pas pour le pire. Ni pour le monde des médias, ni pour la Côte d’Ivoire !
A lire ci dessous: Mon premier mémo remis au Cnp sur l’Affaire Alafé-Cnp-Assalé-Traoré.
Je vais vous lire mon mémo que j’ai fait sur la question, hier lorsque après une convocation verbale de la part de la SG du CNP la veille, j’ai reçu la convocation écrite pour la séance de ce jour.
Je suis encore à l’extérieur du pays le 04 Décembre 2013, lorsque je reçois le sms suivant de M Wenceslas Assohou, DP de l’éléphant déchaîné d’un numéro qui n’était pas dans mon répertoire. Il est en ce moment exactement 15h52 minutes. «Bonjour grand-frère Alafé. Pourquoi avez-vous demandé à Traoré Moussa, président de l’Unjci, de venir remettre cinq cent mille FCFA à l’Eléphant déchaîné au nom du ministère de l’économie ? ». Ma réponse quelques instants plus tard est la suivante : « Je suis surpris par une telle interpellation qui est totalement anti-confraternelle et presqu’irrévérencieuse de la part d’une personne me désignant sous le vocable de grand frère. Ce n’est pas de cette façon inquisitoriale, qu’on s’adresse à un aîné soi-disant. Tu ne te demandes même pas si c’est vrai ce que tu dis, tu le tiens pour vrai et me demande pourquoi j’ai fait cela. Voici pour la forme. Sur le fond, je réponds que je ne suis pas un agent du ministère de Niale Kaba et que je ne me nourris pas de médiation pour votre journal, que j’ai aidé à avoir de la publicité. De l’extérieur, ou je me trouve depuis le 15 novembre, et en attendant mon retour au pays, je dénonce cette pratique de la calomnie, cette mise en cause sans preuve mais jalouse d’un grand frère et confrère. Le chantage a plusieurs visages et n’est pas là, ou on le croit. Merci et à bientôt ». Pratiquement deux heures de temps plus tard, le DP de l’Eléphant déchainé revient à la charge. Moi j’ai pris moins de temps pour réagir. Dans sa réaction, il dit ceci : « Bien noté. Vous ne vous nourrissez pas de médiation pour notre journal, mais dans le même temps vous affirmez l’avoir aidé à avoir de la pub sans qu’on ne vous ait rien demandé. C’est étrange ! On ne vous savait pas commercial de l’éléphant. Quel pub et qui avez-vous démarche pour ça et à quel titre ? ». Là encore je réponds aussitôt : « J’ai lu que votre DG a dit dans sa conférence de presse, qu’il a des amis et relations qui l’aident à joindre les deux bouts. Pour moi qui suis plus ancien dans la profession, et aussi dans la qualité de patron de presse, vous pouvez admettre que j’aie des contacts qui peuvent demander mon avis sans que je sois un commercial, puisque je ne prends pas de commissions chez vous comme le ferait un commercial. Vous avez aidé par exemple Georges Ouegnin, à parler dans la presse sans être son attaché de presse, ni son commercial. Et j’ajoute : « La pub C qui est passée dans votre journal vous a été donnée, alors que l’entreprise était réticente, parce qu’elle avait peur qu’on dise qu’elle achetait votre silence, et qu’elle vous corrompait en vous donnant la publicité. Tu vois bien que ce n’est pas du tout évident, du lieu où on se trouve d’avoir la même appréciation des choses. Cela dit, je note que depuis que vous avez commencé à paraître, votre journal a écrit au moins à trois reprises contre l’Intelligent d’Abidjan. Donc je ne suis pas du tout étonné par cette nouvelle calomnie, même si c’est la première fois compte tenu de la grossièreté de l’information, que vous demandez ma réaction. Si vous faisiez cela plus souvent, sans doute auriez vous évité cette autre sortie de route ». Il me fait deux autres messages sans intérêt pour moi, et je clos à ma façon le débat, avant qu’Assalé Tiemoko lui-même monte au créneau, tard dans la nuit, pour tenter encore de me faire chanter, je considère que c’est du chantage puisqu’avant de saisir le CNP, il a dans sa conférence de presse invité les personnes qu’il met en cause, à venir demander pardon. Ce qu’il fait n’a pas un autre nom que la tentative de chantage et de pression morale , tout comme le fait d’oser écrire à Kaba Nialé, au lieu ( et avant ) de venir directement dénoncer Moussa Traoré devant le Cnp, comme s’il s’attendait à ce que Nialé Kaba passe aux aveux si vraiment elle avait fait, et m’avait envoyé ( et s’énerve donc que seulement 500 mille Fcfa aient été transmis, alors qu’elle aurait remis 5 millions FCFA selon lui). Au passage je signale que très vraiment convaincu de ce que j’ai pris l’argent en son nom, Assalé Tiemoko a dit à des gens que si c’était eux qui avaient négocié et apporté l’argent, il aurait pris. Mais qu’il ne peut pas accepter de tremper dans une affaire, ou je suis car je serais depuis longtemps contre lui. J’estime qu’il est utile d’écouter tous ce récit, pour mieux percevoir de qui il s’agit. La conversation par Sms, avec le DP d’Assalé Tiemoko prend fin avec ces deux messages de ma part : « Assalé et l’éléphant déchainé se fourvoient sur mon compte, Vous avez tort de croire qu’Alafé peut racketter en votre nom. L’IA n’a pas attendu l’Eléphant déchaîné pour exister. Vous prenez bien de l’argent avec d’autres personnes, y compris du carburant pour aller à des funérailles avec…… (Je n’ai pas cité de le nom qui est dans le message pour éviter d’impliquer de nouvelles personnes et personnalités sauf si la procédure l’exige) et autres acteurs socio politiques, économiques, etc. Mais comme vous avez choisi de faire d’Alafé votre cible et problème, alors vous voulez abuser de la bonne foi, et des échanges fraternels que vous avez pu avoir avec le président de l’Unjci. Me concernant, cherchez des preuves et éléments solides pour m’accabler. Au fait il parait que votre DG aurait enregistré le président de l’Unjci. Ça ne se fait pas, car vous allez pousser tout le monde, à vous fuir et à vous prendre pour des affreux (….) Et le dernier message est ceci : « J’oubliais, comme vous ne tardez pas à exploiter les conversations privées et les échanges avec vos relations pour créer des affaires, et rédiger des articles, ou pour faire des allégations souvent sans preuves, sachez aussi que le même coup, peut vous être fait. Je vous le dis, en espérant que mes sms et ces échanges seront intégralement transcrits au cas où vous voudriez écrire contre moi sur cette fameuse affaire de 500mille de Fcfa , en oubliant les affaires de carburant avec xxx, et autres. Ainsi on sortira plusieurs affaires du siècle et non cette affaire bidon sur Nialé Kaba, ou Mt. Je ne me reproche rien et suis prêt à aller au bout. Entre votre DG et moi, tous deux, ex-de la Maca, on se comprend. Si vous voulez flinguer et discréditer le président de l’unjci, faîtes le et assumez pleinement, mais retenez que je n’ai jamais tenté de vous remettre 500 mille par son biais. Vous savez les temps sont durs pour tout le monde. Donc je prendrai volontiers cet argent pour compléter les salaires chez moi. Bonne soirée et à bientôt ». Quelques heures pus tard, et pratiquement vers 23 heures de Paris ce même 4 décembre 2013, Assalé Tiemoko sous la dictée de qui son Dp écrivait sans doute, vient lui-même directement à la charge et à son secours, en ces termes : « Bonsoir Alafé. Je viens de recevoir les sms et les révélations que tu détiens sur moi. Je suis impressionné. C’est ce qu’on appelle tenter un contrefeu. Je t’encourage avec la plus grande énergie à dévoiler tout ce que tu sais sur moi. C’est une excellente ligne de défense. En matière de moralité et de crédibilité dans ce pays, j’avoue qu’à tes côtés je ne fais pas le poids. X que tu cites et d’autres opérateurs, que j’aurais rackettés, je t’autorise à donner leur nom, à tout révéler, je n’ai aucune crainte, parce que tu vois, moi j’irai jusqu’au bout. J’ai saisi Kaba Nialé par écrit, c’est une preuve. MT t’a dénoncé auprès de Kaba Nialé, j’ai copie de ce courrier, le Cnp aussi. C’est aussi une autre preuve. Je viens de saisir le CNP pour qu’il t’entende, c’est une autre preuve. Fais donc ton déballage, et les Ivoiriens qui te connaissent apprécieront. Entre ancien de la Maca, tu as dit ? Regarde nos délits et tu comprendras qu’on n’est pas même chose. ». Je n’ai pas retranscrit tous nos échanges qui ont été longs, mais je retiens ma dernière réponse et lui son dernier message. Suite à cela et ensuite je ferai quelques observations. Mon dernier message a été le suivant : « Tu choisis et interprètes les choses dans le sens qui t’arrange. Tu devrais éviter de dénaturer et travestir mes propos. Tu devrais plutôt t’en tenir à ceci qui a été dit à ton Dp et devrait clore le débat : je ne suis pas concerné par une tentative de corruption à ton égard. Je suis plutôt victime de calomnies et de jalousie de ta part ; et surtout d’un malentendu sérieux avec MT que tu as tenté de convaincre de ce que j’aurai pris 5 millions de FCFA dans son dos, et en ton nom. J’espère qu’il se ressaisira pour dénoncer ton mensonge et ton escroquerie, pour mettre fin à ton chantage honteux et odieux sur le président des journalistes de Côte d’Ivoire. Je ne sens donc pas du tout concerné par tes allégations. Les Ivoiriens et le Cnp apprécieront au sujet d’un monsieur qui traque des maîtres chanteurs, mais qui en est un lui-même. … Alors j’attends tes papiers et articles, ainsi que tes preuves qui t’autorisent à m’incriminer. ». Après près de deux heures d’échanges et vers une heure et demi du matin, heure de Paris, le dernier sms de nos échanges a été d’Assalé Tiemoko, ainsi libellé : « débat clos ». Le débat en fait n’est pas clos, puisque nous nous retrouvons ici. Enfin, il faut noter que je n’ai jamais varié dans mes explications depuis le début. Concernant mes autres observations, je note que je tiens mon portable à la disposition du Cnp pour l’enquête. Je peux le faire mettre sous scellé devant huissier, et le déposer ici dans le cadre de l’enquête pour juger de l’authenticité des Sms échangés. Au niveau des observations, je note qu’Assalé Tiemoko a déjà donné la sentence et la teneur des délibérations ici en disant que le Cnp va me retirer ma carte de journaliste professionnel, et aussi que des sources du ministère ont insisté pour dire que 5 millions FCFA auraient été effectivement remis. Il est important de dire le nom de cette source, pour éviter de tourner en rond. Il ne s’agit point de se réfugier derrière la protection des sources, car je vous assure qu’il n’en est rien puisque je n’ai pris ni un million, ni cinq millions de FCFA au ministère de Nialé Kaba. Cela dit, il est aussi possible que cet argent ait été vraiment pris et dans mon dos, et dans notre dos à tous. Dans ce cas là, il est important que M Assalé Tiemoko cite tous les noms et éléments permettant de faire la lumière. Je le dis avec autant de sincérité et de bonne foi que sans doute, Assalé Tiemoko lui-même. Donc pour restituer cet argent à l’autorité et laver nous tous notre honneur, il est utile de dire les noms. Une autre observation concerne le fait que mon nom ait été seulement cité par MT, la preuve béton d’Assalé Tiemoko et la seule pièce qui, je crois me vaut d’être ici, car le président de l’Unjci a une parole plus sérieuse et plus crédible qu’Assalé tiemoko qui cherche à faire du scandale, du spectacle et croit avoir trouvé l’affaire du siècle. Je pense tout simplement qu’il s’agit d’un malheureux malentendu entre moi et Moussa Traoré. Voici les faits. Moussa Traore est un ami, un frère, nous nous parlons pratiquement tous les jours et nous parlons presque de tout. Il me consulte et je le consulte sur des questions professionnelles et aussi sur des sujets d’ordre privé. Au cours d’un échange il avait demandé mon avis sur une sollicitation du général Gueu Michel qui voulait rencontrer des confrères du journal « Aujourd’hui, » suite à une information jugée inexacte par le nouveau Pca de Côte d’Ivoire Telecom. J’ai dit que cette affaire pouvait être interprétée autrement, mais que d’une certaine façon il s’agissait d’aider et de faciliter l’accès à la bonne source de l’information ; à ce titre il pouvait les rapprocher surtout que le journaliste craignait d’être mis aux arrêts au Palais présidentiel. Si les choses se passaient bien, ce qui était évident car il n’était pas possible d’arrêter un journaliste accompagné par le président de l’Unjci pour écouter une version et une réaction, ce serait une manière de contribuer à la liberté de la presse et d’information. J’ai alors profité pour attirer son attention sur les écrits de l’éléphant déchaîné contre moi-même, contre l’intelligent d’Abidjan, et contre certaines personnalités. Je lui ai dit que même si les cordonniers sont les plus mal chaussés, lui il devait voir comment il pouvait arranger cela. Je lui ai simplement et clairement demandé de dire à Assalé Tiemoko d’arrêter d’attaquer ses confrères de cette façon et d’avoir un peu plus de maîtrise de sa personne, car ses agissements donnaient de lui l’image d’un homme irresponsable, et que nous aussi on était passé par là. J’ai ici copie d’une saisine restée dans nos tiroirs en Septembre 2013 par souci de confraternité, et parce que des journalistes et autres personnes à qui je m’en étais ouvert, ont demandé de ne pas réagir contre Assale Tiemoko, qui s’était permis dans son d’insinuer que l’Intelligent d’Abidjan devait être récompensé et payé par le ministre de la justice, pour un article écrit. Donc c’est une habitude pour lui, de voir la corruption, des corrompus et des corrupteurs partout. J’ai profité de la démarche de MT au profit du journal Aujourd’hui, pour lui demander de voir de près ces sorties de l’éléphant déchaîné, contre moi-même et généralement contre d’autres personnalités et responsables d’entreprises. Il n’y a pas eu d’argent, ni une demande d’intervention expresse en faveur d’une autorité quelconque, à savoir Nialé Kaba. Cela dit MT et moi avons aussi des rapports d’argent, parce que sommes amis et que nous faisons un projet ensemble. Donc l’argent circule entre nous. Mais je n’ai pas demandé à faire circuler l’argent vers Assalé Tiemoko. Je n’ai reçu aucun centime du ministère de l’économie et des finances, à remettre à Assalé via MT. Pour moi, avec MT il y’a malentendu, et je déplore qu’il n’ait pas pu rectifier ce malentendu et ait laissé prospérer la calomnie d’Assalé, à qui il n’a jamais montré de l’argent d’après ce qu’il m’a dit. Oui je ne sais s’ils ont parlé d’argent, mais la réalité m’a t-il dit à mon retour, est qu’il n’avait pas d’argent sur lui, et qu’il n’a rien montré comme liasse à Assalé. Je pense qu’Assalé Tiemoko aurait pu attendre d’avoir cet argent et de filmer la scène de remise, pour ensuite prendre les images. La preuve aurait été complète et totale. Vu que c’est l’honneur d’une autorité ministérielle, au delà de la notre qui est en cause, et que selon Assalé Tiemoko, un collaborateur de cette autorité certifie que celle-ci a personnellement supervisé le décaissement des 5 millions FCFA pour étouffer des écrits, je pense qu’il est bon que cette source soit versée dans le dossier pour rendre les allégations plus crédibles. Je note aussi qu’au lieu de dénoncer d’abord MT au Cnp après son forfait Assalé Tiemoko s’est plutôt empressé d’écrire au ministère des finances, avec une copie qui serait parvenue à la présidence ivoirienne à son insu. Enfin alors qu’il n’a eu aucun contact direct ni indirect avec moi, Assalé Tiemoko a autorisé son Dp à échanger avec moi par SMS avant de monter lui même au créneau et de tenter ce que je considère comme du chantage et du harcèlement. Pour quelqu’un qui a écrit de telle méchanceté passée sur moi, ( journal ci contre) et qui attendait le retour d’un médiateur imaginaire d’un ministre, qui en a fait un article de la une de son journal, un hebdomadaire, au lendemain de la parution d’un quotidien , comme s’il n’avait aucun sujet pour ses lecteurs, quel crédit accorder à tout ce qui est affirmé aujourd’hui. Il y’a longtemps qu’il cherchait une affaire avec moi et avec l’intelligent d’Abidjan. Il a cru l’avoir trouvée en tentant de discréditer grossièrement le président de l’Unjci et d’abuser de sa bonne foi, puisqu’en réalité l’auteur principal et présumé de l’acte ou de la tentative de corruption, si cela avait vraiment eu lieu, serait le président de l’Unjci. Assalé Tiemoko ne peut nullement m’accuser de quoi que ce soit, ni de tentative de corruption puisque je n’ai rien tentée à son endroit , encore moins d’escroquerie dans son dos, puisqu’il n’est pas établi que j’ai pris de l’argent au nom de son journal.
Alafé Wakili »
Chères toutes et chers tous, tout en vous remerciant pour vos nombreuses interpellations et réactions, ce que je peux dire pour l’instant sur cette affaire, est ce que j’ai déjà dit devant le Cnp, dont je n’ai hélas! pas pu forger en ma faveur l’intime conviction. Tranquillement et calmement on passera aux étapes suivantes.