Distingués membres des Hautes Instances de l’UDPCI;
Mesdames et messieurs les Chefs de Délégation des partis politiques ;
Eminents Dignitaires Religieux ;
Distingués Chefs Coutumiers, venus de tous les points cardinaux de notre pays;
Distingués représentants des organisations de la Société Civile;
Valeureux Secrétaires régionaux, Coordonnateurs, Secrétaires de section et responsables des mouvements de soutien ;
Dynamiques Femmes et amazones de l’UDPCI,
Vaillants Jeunes du Parti,
Valeureux animateurs de l’Union des Enseignants (UE) ;
Chers ami(e)s Cadres et personnels du secteur de la Santé ;
Honorables Invités,
Chers amis de la presse nationale et internationale,
Mesdames et Messieurs,
Militants et Militantes ;Permettez-moi, d’entrée de jeu, de saluer les hautes personnalités politiques et diplomatiques qui nous honorent de leur présence remarquable à cette cérémonie.Je voudrais saluer votre mobilisation exceptionnelle en ce jour béni du 28 Août 2020. Cette mobilisation historique, dans un contexte socio-politique dont l’angoissante particularité n’échappe à personne, est la preuve achevée de la grande confiance que vous placez en nous, en nos actions et en notre vision.Votre présence traduit de façon fort éloquente votre entière adhésion aux grandes valeurs philosophiques et républicaines auxquelles nous sommes attachés. Des valeurs de bon ton, de dialogue, de cohésion, de patriotisme, de respect de l’autre en toutes circonstances, que nous tenons du fondateur de notre parti, feu le Général Robert Guéi, lui-même illustre et exemplaire héritier de Félix Houphouët-Boigny, l’apôtre de la Paix. A tous les deux, je voudrais renouveler notre hommage.Honorables invités,
Mesdames et Messieurs,
Chers militants et sympathisants de l’UDPCI,
Voilà bientôt 20 ans que notre formation politique, dont l’identité visuelle rappelle les valeurs cardinales de paix, de prospérité et d’union, occupe sainement l’espace politique en Côte d’Ivoire ; 20 ans d’alliances stratégiques guidées par notre désir de servir les Ivoiriens; 20 ans d’épreuves, de difficultés, de pressions et de tensions, mais 20 ans d’une grande aventure passionnante au service d’une Côte d’Ivoire forte !
Vous convenez avec moi, chers militants, vous qui mutualisez vos énergies pour que l’UDPCI brille de mille feux partout dans notre pays et dans le monde, vous convenez avec moi, dis-je, que l’objectif ultime d’un parti politique, c’est la conquête et l’exercice du pouvoir d’Etat. Pour y arriver, il doit surmonter des obstacles évidents, mais également sceller des alliances avec en toile de fond, des valeurs. C’est dans ce sens que nous avons agi depuis 15 ans jusqu’à la décision salutaire du Bureau politique du 02 août dernier.
Je voudrais vous dire, aujourd’hui, militants et militantes de l’UDPCI, combien je suis fier de vous. Vous avez rempli avec loyauté votre part de contrat ! Je vous remercie de votre engagement à mes côtés dans ce combat visant à conduire notre pays vers une espérance nouvelle. Ceux qui me connaissent savent quel point d’honneur je mets à vous écouter, à vous solliciter. Tenir compte de votre avis à chaque étape de notre parcours est un véritable impératif de la Raison. Jamais je n’irai contre votre volonté, quel qu’en soit le prix ! C’est pour vous et avec vous que nous gagnons et gagnerons toutes nos batailles ! Je voudrais donc saluer votre constance et votre fidélité malgré les épreuves qu’on nous impose.
Merci pour tout, chers compagnons,
Merci également à ma famille, à l’épicentre de toutes ces secousses. Ses prières et bénédictions ont accompagné chacune de mes actions et de mes décisions en ces temps fastes et néfastes.
Merci à Mon épouse, Solange Fatima MABRI, dont les avis éclairés m’ont permis de mettre l’intérêt des militants et celui de la Côte d’Ivoire au centre de toutes mes actions. Reçois ici chérie, à travers ces quelques mots brefs mais puissants, le témoignage de ma reconnaissance et de ma tendresse !
Je voudrais reconnaitre le soutien inestimable de tous nos sympathisants et de tous ces admirateurs anonymes qui m’appellent chaque jour pour m’encourager et m’offrir leur soutien !
Frères et sœurs, je suis heureux aujourd’hui de constater que nous ne sommes pas seuls.
Notre foi en une Côte d’Ivoire forte dans la réconciliation est partagée par beaucoup de nos compatriotes au point de conduire à la constitution d’une grande plate-forme autour de nous, que dis-je, une toile arc-en-ciel autour de cette vision de rassemblement et de paix à laquelle nous sommes si fortement attachés.
Je voudrais, solennellement, saluer les partis politiques, les organisations de la société civile, les syndicats et toutes les autres structures socio-professionnelles qui nous rejoignent dans cette plate-forme en vue du combat pour la renaissance de la Côte d’Ivoire que nous aimons. Je veux citer :
Merci chers frères et sœurs, chers partenaires et alliés, de nous rejoindre dans cette famille dont la richesse, assurément, résidera dans sa diversité et dans le respect mutuel !
Chers amis, grâce à votre mobilisation exceptionnelle, nous avons, entre le 03 Aout et hier soir, réussi à remplir la condition requise de parrainage. Merci à tous !
Mesdames et Messieurs, je voudrais témoigner ma reconnaissance infinie à tous les partis frères de l’opposition présents à cette cérémonie pleine de symboles ! Ces partis qui luttent, chacun en ce qui le concerne, chacun à sa manière, pour l’avènement d’une Côte d’Ivoire réconciliée. Ensemble nous devons agir pour la préservation des libertés et la consolidation de la démocratie ivoirienne.
Aux dignitaires religieux et aux autorités coutumières, vous dont le soutien spirituel pour la Paix ne saurait être estimée à sa juste valeur, je veux dire ma joie de vous accueillir et de vous tisser les couronnes de gloire que vous méritez amplement. Merci de nous accompagner de vos prières et de vos bénédictions ! Merci à tous les chefs qui ont fait de longues distances, et de nuit, pour me renouveler leur affection.
Honorables invités,
Mesdames et Messieurs,
Chers militants et sympathisants de l’UDPCI,
Mesdames, messieurs,
Quel est l’état de la Nation ivoirienne au moment où nous sommes rassemblés ici pour engager la suite de notre marche victorieuse ? Douze (12) points retiendront notre attention: les institutions de la République, l’administration publique, le secteur Education-formation, l’emploi, la Santé, le foncier rural, l’agriculture, le secteur privé, le logement, la décentralisation, la cohésion sociale et la diaspora ivoirienne.
1- Des Institutions de la République
Notre loi fondamentale mérite un toilettage qui en fera un véritable instrument de Rassemblement de notre peuple. Dans la présente constitution, il y a une inflation inacceptable des institutions de la République. Toutes nos institutions démocratiques ne sont pas encore mises en place. C’est le cas, par exemple, de la Haute Cour de Justice. La composition de celles qui existent tels que le Sénat et le Conseil Constitutionnel ainsi que la Commission Electorale indépendante nous paraît déséquilibrée au point de ne pas bénéficier de la totale confiance de nos compatriotes. Je m’engage, sur ce point, à doter notre pays d’institutions démocratiques fortes en nombre limité.
2- De l’administration publique
Je puis vous dire qu’un gouvernement est une équipe de combat, et il n’est pas toujours efficace qu’il soit pléthorique avec tous les effets pervers sur le train de vie de l’Etat. Je veillerai à constituer un Cabinet serré, cohérent et compétent.
L’administration ivoirienne devra être assainie dans le sens d’une plus grande rigueur et dans un esprit véritablement citoyen et en vue de consacrer plus de ressources au bien-être des populations.
3 – De l’éducation et de la formation
L’Ecole doit contribuer à fournir les instruments pour savoir, savoir-être et savoir-faire afin de déboucher sur un comportement social positif.
La chance sera donnée à tous les enfants de Côte d’Ivoire d’avoir accès à tous les niveaux de l’échelle de formation. L’école, pour réussir, sera mise en œuvre avec des investissements massifs, la réforme du système de formation du Préscolaire au Supérieur avec un accent particulier sur la professionnalisation de filières, une gestion plus assainie, un soutien au secteur privé en vue d’une meilleure qualité ainsi que l’introduction de méthodes innovantes. La Recherche Scientifique prendra toute sa place aux côtés du dispositif d’Enseignement en vue de soutenir le développement.
4 – Secteur Privé
Je veillerai à l’amélioration constante des conditions de l’investissement et mettrai un point de mire à l’émergence de nombreux champions nationaux capables de compétir, y compris à l’extérieur.
5-De l’emploi
Le marché de l’emploi formel en Côte d’Ivoire est caractérisé, aujourd’hui, par l’inégalité d’accès basée sur le genre (hommes, femmes), les catégories sociales (jeunes, personnes âgées, personnes vulnérables notamment les handicapés), l’espace territorial (urbain, rural) et le niveau d’instruction. Cela a pour conséquences :
la forte marginalisation des femmes sur le marché du travail.
la prédominance de l’emploi informel (93,9%) qui constitue le principal refuge des jeunes actifs et le confinement de la majorité des travailleurs dans l’auto-emploi ou l’emploi familial.
La durée moyenne du chômage dans notre pays est de trois (3) ans pendant qu’il n’existe pas un régime d’allocation chômage universelle.
Face à un tel tableau, et pour favoriser un accès équitable à l’emploi pour tous et partout, il est urgent de :
mettre en œuvre une stratégie de transformation du secteur informel en secteur formel qui prenne en compte les secteurs de l’agriculture, du commerce et du tourisme;
mettre en place au profit des entreprises privées et parapubliques une politique incitative d’insertion professionnelle des jeunes à l’occasion de leur première embauche ;
mettre en place une politique incitative en faveur de la formation-reconversion professionnelle des jeunes et des femmes.
Ici, de nombreuses mesures sectorielles spécifiques seront prises pour ne pas laisser exploser la bourse sociale.
6 – De la santé
Comme nous le savons tous, malgré tous les efforts consentis depuis de nombreuses années, l’accès à des soins de santé de qualité reste encore un leurre du fait de plusieurs maux :
les dysfonctionnements dans la coordination à tous les niveaux de la pyramide sanitaire ;
les insuffisances du système de maintenance des infrastructures et du matériel médical ;
des disparités régionales ;
la mauvaise allocation des ressources publiques en faveur de la santé ;
l’absence d’une politique nationale de protection de l’industrie pharmaceutique naissante.
Dans le souci d’offrir des soins de santé de qualité à tous, mon action va viser à :
relever le niveau des ressources allouées au secteur de la Santé par la mobilisation des financements innovants ;
mobiliser la participation communautaire à la santé ;
promouvoir l’industrie locale du médicament ;
intégrer davantage la pharmacopée traditionnelle dans le système de soin.
7 – Du foncier rural
Notre pays, la Côte d’Ivoire, connait des conflits intercommunautaires récurrents liés aux problèmes du foncier rural en raison de l’amenuisement des réserves foncières.
Afin de désamorcer la « poudrière foncière », il est urgent d’accélérer le processus d’immatriculation des terroirs en le subventionnant pour les couches les plus vulnérables.
8 – De l’agriculture
L’agriculture, socle du développement de notre pays, souffre elle aussi de plusieurs maux dont :
les difficultés de financement de la chaîne de valeurs agricoles ;
les coûts élevés des facteurs de production ;
l’amenuisement des terres arables.
Pour permettre au secteur agricole de continuer de soutenir le développement de la Côte d’Ivoire, il nous faut :
mettre en place une structure dédiée au financement de l’agriculture ;
adapter la fiscalité afférente à l’agriculture aux réalités du secteur ;
favoriser les actions de regroupement des petites exploitations en sociétés coopératives afin de renforcer leurs capacités ;
soutenir davantage les initiatives de transformation locale des produits agricoles.
9 – De la cohésion sociale
La persistance des inégalités dans la répartition des fruits de la croissance, des inégalités régionales en matière de développement et des inégalités sociales ne favorise pas la cohésion sociale.
Dans le but de renforcer la cohésion sociale, nous devons :
investir dans la diversité culturelle ;
promouvoir une société civile forte en vue de consolider l’opinion publique ;
promouvoir l’égalité entre les hommes et les femmes et lutter contre l’exclusion et les inégalités ;
corriger les disparités régionales ;
promouvoir la formation citoyenne et la bonne gouvernance ;
renforcer les capacités et l’indépendance de la justice ;
10- La Décentralisation
Devant le besoin d’une meilleure redevabilité, le transfert de compétences aux collectivités doit bénéficier d’une volonté politique. La création d’une commune, d’une Region ou d’un District doit se traduire en action de développement effectif pour les populations et non en la multiplication de personnel administratif.
11- Le Logement
Le secteur du logement est au cœur des préoccupations de nos concitoyens tant en ville qu’en zone rurale. Nous agirons de sorte à rendre effectif l’accès à un logement décent à nos compatriotes en particulier les jeunes cadres et les populations moins nanties.
12- La Diaspora ivoirienne
Les ivoiriens de l’extérieur se verront offerte des opportunités de mobilisation et d’Insertion qui fassent bénéficier à nos pays la somme du potentiel qu’ils représentent.
Toutes ces mesures contribueront à réaliser une croissance inclusive effective et faire bénéficier au plus grand nombre des fruits de notre effort commun. Nous y parviendrons. Entre les chiffres macro-économiques brandis et la réalité sociale, le fossé ne fait que s’accentuer. C’est pourquoi le libéralisme social, ce libéralisme à visage humain que propose l’UDPCI reste une alternative crédible qui fera amorcer un grand virage vers une croissance soutenue, dont les fruits bénéficieront à toutes les couches sociales. Le libéralisme social se propose, par une gouvernance efficiente, de réduire l’impact d’injustice et d’inégalité engendrées par l’ultralibéralisme.
Honorables invités
Mesdames et Messieurs
Honorables invités,
Militantes, militants,
Notre pays est à un tournant décisif de son histoire. Après des décennies d’incompréhensions et de disruptions, notre défi est de remettre notre pays sur les rails de l’Union, du Travail et de la Discipline. Vous aurez compris qu’il s’agit de réconcilier la Côte d’Ivoire avec elle-même, avec son identité propre, avec sa nature réelle. Notre devoir est de rassembler tous les Ivoiriens, de mobiliser leurs énergies dans une synergie des dons de soi pour construire la Grandeur de notre beau pays ! Tel est le sens de mon combat, telle est ma raison d’être et d’espérer pour mon pays. Se mettre au service de la Côte d’Ivoire et des Ivoiriens, vouloir que mon pays se construise un Destin plus grand et un Projet plus noble, voilà ce qui me motive et me donne plus de force et de courage.
Dans ce combat, Dieu et les Ivoiriens sont avec nous. De quoi aurais-je donc peur, de qui aurais-je peur ? Nous n’avons pas peur.
Ceux qui ont peur, ce sont ceux qui n’acceptent pas de créer les conditions équitables et transparentes pour une élection apaisée; ceux qui ont peur, ce sont ceux qui apportent un couteau pour trancher les querelles, là où l’on a besoin d’une aiguille pour coudre le tissu social ; ceux qui ont peur, ce sont ceux qui, n’ayant pas compris que le Corps social, tout comme le corps humain, a besoin de se renouveler avec des substances nouvelles, refusent de passer la main aux jeunes générations, comme si, chez nous, la Séniocratie était une fatalité en politique. Et je voudrais leur dire que leurs enfants et leurs petits-enfants bien formés sont nombreux et prêts à assurer la relève pour la Gloire de la Côte d’Ivoire. Ceux qui ont peur, ce sont ceux qui veulent nous faire taire quand tout, autour de nous, est bruyant et bruissant de haines, de frustrations et d’injustices. Ceux qui ont peur enfin, ce sont les nombreux Conseillers officiels et officieux qui croient que, à force de pressions et de répressions, ils pourront faire de la République leur République sur l’autel de laquelle ils pourront sacrifier les intérêts des Ivoiriens qui n’aspirent qu’à la paix et à la justice sociale; Ceux-là, ils manquent de courage et n’ont pas un niveau d’engagement qui leur permet de faire des sacrifices pour la Patrie.
A ceux-là qui voient dans nos regards déterminés le reflet de leur propre peur, je veux dire que la Côte d’Ivoire m’envoie en mission pour la restaurer et rassembler ses filles et ses fils.
Chers frères et sœurs,
Vous venez de me mettre en mission pour BATIR LA NATION. “C’est le chien qui attrape le gibier qu’on envoie au champ”; j’accepte cette mission. C’est pourquoi, j’appelle tous les partis politiques, toutes les organisations socio-professionnelles et syndicales, toutes les forces vives de la Nation à la cohésion et à l’unité d’action.
Je suis MABRI Toikeusse Albert Abdallah, un homme de tolérance et d’ouverture. Avec vous, pour vous, je veux BATIR LA NATION.
Je veux rendre à mon pays tout ce qu’il m’a donné de bon, de bien et de grand. Je veux être l’ami de tous et l’ennemi de personne. Je veux être le pont entre les générations et entre les peuples. Je veux être celui qui sera le trait d’union entre tous les Ivoiriens, par-delà leurs différences ethniques, culturelles, politiques, géographiques et religieuses. Oui, je promets d’être le Président du Rassemblement et de l’Apaisement.
Je gouvernerai mon pays, la Côte d’Ivoire, sous le regard protecteur de Félix Houphouët-Boigny et en mémoire de ses compagnons de lutte; Je gouvernerai en souvenir du Général Robert GUEI.
Je gouvernerai, avec l’appui de Laurent Gbagbo, sous les conseils avisés de Henri Konan Bédié, avec les bénédictions de Alassane Ouattara.
Quelle chance ce serait pour la Côte d’Ivoire si, dans l’élégance de la politique, j’arrivais à gouverner sous les sages avis de mes prédécesseurs vivants et présents sur le territoire national ! Quel bonheur pour moi et pour tous les ivoiriens advenait. Que le Seigneur m’entende et prenne la Côte d’Ivoire en pitié. Honorables invités, Frères et Sœurs, je gouvernerai dans la crainte de Dieu.
Il y a un rêve qui s’appelle “la Côte d’Ivoire” ! Patrie de la vraie fraternité et modèle d’espérance pour l’Humanité. Devant vous et face au monde entier, je prends l’engagement d’y travailler; je promets de le partager et de le réaliser avec tous les Ivoiriens !
Je suis MABRI Toikeusse Albert Abdallah, candidat à l’élection présidentielle ivoirienne.
Que Dieu bénisse notre beau pays et qu’Il vous bénisse tous !
Je vous remercie !