M. Kouadio Etienne, président national de Cap 2020, entretenant des jeunes de Yopougon-Sideci.

Guillaume Kigbafori Soro pour conduire, à partir de 2020, la Côte d’Ivoire à la réconciliation, au pardon mutuel et à l’emploi, tel est le message qu’a livré Kouadio Etienne, Administrateur des Services financiers, Conseiller du Président de l’Assemblée nationale et président national de Cap 2020, à la jeunesse du quartier Sideci, dans la commune de Yopougon à Abidjan, samedi 19 Mai 2018. A l’initiative de Jean-Yves Kouassi, président de la Coordination de Yopougon, qui les a invités, les jeunes sont sortis nombreux pour échanger avec le président du Mouvement.

‘’Notre mouvement est un mouvement politique, et non un parti politique. Il n’est pas un mouvement de soutien ni affilié à aucun parti politique, mais regroupe des militants du Fpi, du Pdci, du Rdr et de bien d’autres partis’’, a précisé d’entrée l’orateur. ‘’Ne touche pas à mon leader’’ étant leur slogan, Kouadio Etienne explique que son mouvement défend une éthique, qui est de ne s’attaquer à aucun leader politique, fut-il un adversaire. Cependant, Henri Konan Bédié, Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, tous trois héritiers de Félix Houphouët-Boigny, n’ayant pas pu s’entendre pour gérer la Côte d’Ivoire, plongée dans une crise socio-politique depuis sa mort, Kouadio Etienne plaide pour que Guillaume Soro soit le prochain président de Côte d’Ivoire au terme de la présidentielle 2020. Qui, se sachant impliqué dans la crise que traverse le pays depuis 2002, au même titre que d’autres, a pris son bâton de pèlerin, à travers tout le pays, pour ‘’demander pardon aux Ivoiriens, et demander la réconciliation des uns avec les autres et la libération des prisonniers politiques’’, a-t-il dit.

Pour le Conseiller du PAN, Guillaume Soro, plus jeune président d’Institution en Côte d’Ivoire, a le meilleur profil pour succéder à Alassane Ouattara. ‘’Guillaume Soro va investir et dans les hommes et dans le développement de la Côte d’Ivoire. Comme seul le président Félix Houphouët-Boigny a pu le faire, contrairement à Henri Konan Bédié, son successeur qui n’a vécu que dans l’onction de son père, de Laurent Gbagbo qui a seulement investi dans les hommes et d’Alassane Ouattara qui n’investit que dans le développement’’, croit-il.

Laurent Nahounou

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