J’ai lu ce matin (NDLR, 15/09/2015) le post d’un militant de L’UNG sur les réseaux sociaux faisant état d’une future consigne de vote que des amis et moi s’apprêteraient à lancer en faveur du Candidat du FPI Pascal Affi N’GUESSAN. Je ne répondrai pas à ce jeune militant mais plutôt à son chef Stéphane Kipre aux ordres duquel il répond.
Stephane Kipré, quand tu me disais qu’on devrait combattre le Président AFFI parce que si on le laisse venir au pouvoir, après ses mandats il ne te passerait pas le relais, je t’ai dit qu’en politique on ne passe pas le relais à son ami mais on l’arrache.
Stephane Kipre, quand tu me disais que AFFI ne t’aime pas parce que tu es le gendre de Gbagbo et qu’il est jaloux de toi, je m’interrogeais pourquoi AFFI peut-il être jaloux du gendre de Gbagbo alors que lui-même AFFI, pour parler au Président Gbagbo il se prosterne! AFFI voulait-il la fille de Gbagbo pour son fils et tu lui as ravi la vedette au point qu’il en soit jaloux?
Quand tu insistais pour me dire que si AFFI devient Président il va te combattre, j’ai fini par comprendre que ta crainte bleue de voir AFFI Président de la Cote d’Ivoire n’était pas liée à tes liens familiaux avec Gbagbo mais plutôt à tes crimes économiques dont il a les preuves.
Tu es plus tard revenu me dire que le Président Gbagbo est candidat à la tête du FPI et que le Président AFFI ne veut pas lui céder le fauteuil. Tu as utilisé l’argument de tes nombreuses visites à La Haye pour me convaincre de cette candidature. Je t’informe aujourd’hui que personne à l’UNG ne comprenait cette candidature dont toi seul avait les preuves. Tu sais comment tu m’as sollicité pour défendre notre position auprès des autres jusqu’à ce que moi-même je découvre finalement que Gbagbo n’a jamais été candidat en réalité. J’ai compris pourquoi tu n’as jamais permis que je t’accompagne lui rendre visite à la Haye lors de mon dernier séjour de 1 mois à Paris alors que tu y allais presque tous les jours sans même revenir me dire un seul jour que Le Président Gbagbo me salue moi serge KOFFI dont le nom figure dans le cahier de charge contre lui.
Quand je t’ai demandé (face à ton argument que le Président AFFI aurait trahi parce qu’il veut aller aux élections) comment allons-nous faire tomber Ouattara si nous ne l’affrontons pas aux urnes ? Tu m’as répondu que tu venais de recevoir Konan Banny à Paris et que tu allais le rapprocher au président Gbagbo d’abord par une visite à La Haye et ensuite on verrait le reste. Devant ma crainte de nous voir soutenir Konan Banny qui fut un des acteurs de la rébellion en CI et que nous avions combattu, tu m’as rassuré que Konan Banny est ton oncle maternel et qu’il garantira mieux nos intérêts comme si moi mes intérêts étaient importants devant la souffrance des Ivoiriens.
Te Souviens-tu qu’après avoir découvert les raisons profondes de tes agitations, je refusais de signer toutes tes déclarations injurieuses contre Le FPI et AFFI en qualité de porte-parole tout en te conseillant d’adopter une position sage comme celle de Charles Ble Goudé en invitant nos ainés politiques du FPI à l’union?
Malheureusement tu es resté sur ta position de dénigrer AFFI et le FPI et je te comprends. Maintenant que j’ai mis fin a ma mission auprès de toi, je ne comprends toujours pas pourquoi tu te retrouves surpris que je me mette à la disposition du FPI, le parti ou tu es allé me trouver et négocier mon soutien dans le cadre de l’implantions de ton UNG!
Pour finir, Stephane Kipré je respecte ton choix de soutenir ton oncle maternel Charles Konan Banny à l’élection présidentielle prochaine car la politique c’est aussi un jeu d’intérêts. En revanche je te demande de respecter et de faire respecter mon choix politique car pour moi, le seul candidat capable de garantir non pas nos seuls intérêts mais ceux de tous les Ivoiriens sans distinction est Pascal AFFI N’GUESSAN. Je vais bientôt commencer à faire campagne pour le Président AFFI. Si tu m’invites dans ton salon à nouveau, je viendrai pour t’inviter à quitter les ténèbres car AFFI aussi peut te pardonner tes crimes économiques. A bientôt.