Les constitutions d'Anderson, ouvrage fondateur de la franc-maçonnerie dite moderne spéculative. © Musée de la Maison des Maçons

Les constitutions d’Anderson, ouvrage fondateur de la franc-maçonnerie dite moderne spéculative.
© Musée de la Maison des Maçons

Les francs-maçons ont leurs propres codes, leurs rites et même leurs tendances, appelées «obédiences» dans leur jargon. Les maçons se reconnaissent notamment aussi avec des mots qui sont autant  de signes de reconnaissance entre initiés. En voici une petite liste.

  • Fraternité : les francs-maçons se reconnaissent symboliquement (et, bien souvent, dans les faits) comme « frères » et « sœurs ». 
  • Grades il en existe trois. Apprenti, compagnon et maître.
  • Initiation passage du statut de profane à celui d’initié
  • Loge : ensemble de francs-maçons. La loge est dirigée par un vénérable.
  • Obédience : structure maçonnique fédérant plusieurs loges. Exemples : le Grand Rite Malgache (GRM), le Grand Orient de France (GODF), la Grande Loge de France (GLF), la Grande Loge Unie de Côte d’Ivoire (GLUCI), la Grande Loge Symbolique du Gabon (GLSG), la Grande Loge Nationale Française (GNLF).
  • L’obédience est dirigée par un grand maître.
  • Parvis : espace immédiat avant l’entrée dans le temple maçonnique.
  • Planche : un exposé oral fait en loge.
  • Tenue : réunion rituelle d’une loge, généralement deux fois par mois.
  • Triponctuation : constituée de trois points en triangle dirigée vers le haut.
  • Vénérable : maître franc-maçon élu par ses pairs pour diriger une loge, normalement pour un an.
  • Rehfram : Rencontres humanistes et fraternelles d’Afrique et de Madagascar. Les premières ont eu lieu en 1992 à Dakar (Sénégal). Elles ont pour objectif de :
    1. Rassembler tous les « frères » et « sœurs » d’Afrique francophone pour mieux se connaître et partager.
    2. Faire prendre conscience aux uns et autres de la nécessité de connaître les rites d’initiation africains, de les étudier en vue d’apporter la contribution de l’Afrique à l’initiation maçonnique.
    3. Procéder à l’analyse des causes du sous-développement, en particulier celles sur lesquelles les « frères » et « sœurs » peuvent agir.

CPMAMConférence des puissances maçonniques africaines et malgaches. Née à Douala en 1979, officialisée l’année d’après à Libreville, elle opère comme une entente entre différentes obédiences. Elle regroupe aujourd’hui une centaine de loges réparties dans une quinzaine d’obédiences allant du Maroc à Madagascar.
Les Rehfram constituent une activité régulière de la CPMAM.