Lutte contre l’impérialisme : Pourquoi les Africains ne suivent-ils pas les quelques rares bons exemples?

Hugo CHÁVEZ

(Facebook) – Combien sont-ils au cours de l’histoire les Dirigeants africains qui ont eu le courage de dire NON aux colonisateurs et aux impérialistes? Vous en connaissez certainement, mais par rapport à la majorité des couards et des marionnettes, ces dignes fils de l’Afrique qui ont réellement défendu les intérêts supérieurs de leurs peuples… sont bien très peu nombreux. Il est temps, grand temps de renverser la tentance pour sauver l’Afrique et les africains.Suivons les bons exemples pour libérer nos pays et affirmer notre dignité: J’admire Samory Touré, Kabral, N’Krumah, Lumumba, Ruben Um Niobé, Thomas Sankara, Lissouba, Laurent Gbagbo et tous ceux qui tentent ou ont tenté de se libérer du joug des oppresseurs et de mettre fin au festin des vampires. Les bons exemples existent donc. Merci au président sénégalais qui vient de dire NON à l’homosexualité qu’Obama veut exporter au Sénégal et en Afrique. Merci au président équato-guinéen, conscient des richesses de son pays et décidé à les protéger. Merci au président angolais Dos Santos qui a pu déjouer les nombreux complots des occidentaux soutenant le rebelle Jonas Savimbi. Merci à l’ex-président sud-africain Thabo Mbeki et aux Dirigeants de cette région qui ont compris que soutenir le combat du président Laurent Gbagbo pour la libération de la Côte D’Ivoire, c’est soutenir le combat pour la libération de toute l’Afrique.

Thomas Sankara

D’autres bons exemples existent aussi ailleurs. En Amérique Latine, le désir de liberté et la défense de la souveraineté sont une religion. Cuba est une île qu’un seul missile lancé des États-Unis pourrait faire exploser et disparaître, mais Cuba est là et bien là. Le Venezuela n’en parlons pas. Ce pays reste debout malgré l’empoisonnement et la mort mystérieuse de Hugo Chavez. L’Argentine, le Nicaragua et tous les autres pays latins résistent et se développent. Le Brésil est désormais un pays émergent confirmé.

Disons-le tout de suite: Aucun développement, aucune émergence n’est possible pour un pays sans la démocratie et la souveraineté, le respect des droits et des libertés. Pourquoi alors tardons-nous tant à suivre les bons exemples? Le moment est arrivé de se lever pour laisser Alassane Dramane Ouattara rêver. Nous le réveillerons en 2015 quand il sera bien trop tard pour lui.

Océane Yacé