Adopté le 17 juillet 1998 par 120 États du monde entier et entré en vigueur le 1er juillet 2002, après sa ratification par 60 pays, le Statut de Rome, fondement juridique de la création de la Cour pénale internationale permanente, indique très clairement que la CPI ne discute, ne collabore qu’avec les États ayant signé le Traité de Rome et non avec des individus, des entités politiques ou sociales.Aujourd’hui, les radicaux disent cependant “Gbagbo ou Rien” et veulent que le FPI bloque tout pour ne parler que de la libération du président Laurent Gbagbo toujours maintenu en détention à la Haye bien que son innocence ait été largement prouvée.
Inconscience, irresponsabilité ou méconnaissance du fonctionnement des Institutions internationales? Comment le FPI peut-il parler de la libération du président Laurent Gbagbo avec la CPI s’il ne représente pas l’État de Côte D’Ivoire? C’est un combat sans issue ou dont l’issue est connue d’avance. C’est bien au contraire en nous serrant les coudes dans la lutte, en nous remobilisant à l’intérieur comme à l’extérieur pour reprendre le pouvoir d’état à l’usurpateur, que nous pourrons repositionner le FPI et l’ériger en interlocuteur direct de la CPI.
C’est à ce moment-là et seulement à ce moment-là que notre parti pourra mettre toutes les chances de son côté et tout mettre en oeuvre pour obtenir la libération du président Laurent Gbagbo. Le reste n’est qu’une vaine stratégie pour tenter de s’emparer du parti. Mais la décision d’allers ou non aux élections présidentielles de 2015 appartient avant tout au Congrès du FPI. Quant à moi, c’est une simple opinion personnelle que j’ai exprimée. Bonne fête nationale 2014.
Océane Yacé