Le terrible coronavirus a déjà atteint la Cote d’Ivoire, ouvrant les portes à la peur. Avec elle, la panique entre dans nos vies. La pandémie chinoise regorge d’inconnues, de mystères et de données suspectes et choquantes. Beaucoup de gouvernements rassurent leurs citoyens, mais les soupçons que quelque chose est caché ne cessent de croître. Les images avec des cadavres dans les rues ne correspondent pas à une épidémie virale, qui tue lentement les infectés, détruisant leurs organes, pas de façon soudaine. La peur encourage les prophètes du jugement dernier, dont certains prétendent que la fin du monde est arrivée. Habitués à être trompés par les politiciens, qui ont perdu leur crédibilité et leur solvabilité morale, les citoyens ont parfaitement le droit de soupçonner et de spéculer. Personne ne peut garantir aujourd’hui que le nombre de personnes infectées et de morts fourni par la Cote d’Ivoire, dont l’état est comme un Dieu qui n’est responsable devant personne, est vrai.
La vérité est que les citoyens ont droit à la vérité que le gouvernement nous épargne. En Côte d’Ivoire, nous venons de vivre la fête des mensonges de certains de nos compatriotes, à propos des chiffres et de la véracité des malades ou encore des malades sauvés. Comment veulent-ils que nous les croyions maintenant avec le coronavirus ? Que cela nous plaise ou non, le coronavirus chinois est la chose la plus importante et la plus inquiétante qui se produit dans notre monde, une catastrophe sanitaire extrêmement dangereuse qui pourrait faire des centaines de millions de victimes et faire reculer la civilisation de plusieurs décennies. C’est une maladie pleine de mystères et d’inconnues surprenantes. Le premier est que la Chine réagit avec une intensité inhabituelle, comme si elle survivait. Le protocole appliqué est si drastique et encombrant qu’il surprend le monde et est disproportionné si la maladie n’est qu’une nouvelle souche virale en expansion. Mais le virus de Wuhan est différent, et certains observateurs pensent que la Chine cache l’étendue réelle du mal et les chiffres des pertes qu’il produit. Ses effets semblent si spectaculaires et alarmants qu’ils terrorisent le monde : villes fermées et entourées par l’armée, gigantesques hôpitaux construits en quelques semaines, transports paralysés, plus de 50 millions de personnes contraintes de subir une quarantaine très difficile, villes désertes, vidéos mystérieuses avec des morts gisant dans les rues, l’économie de certains pays presque paralysée et le virus envahissant un pays après l’autre, avançant sans arrêt, sans vaccins ni remèdes.
Face au phénomène, la seule chose que l’on puisse dire, de la part des citoyens endurcis obligés d’obéir, c’est qu’ils ne nous mentent pas, comme d’habitude, que les gouvernements informent et ouvrent la vérité, au moins une fois, abandonnant cette bassesse morale qui infecte le palais, les parlements et les chancelleries du monde entier se transformaient souvent en nids de corrompus et indésirables. Nous ne savons pas si le monde fait face à une crise dramatique ou non, ou si les trompettes du Jugement dernier retentissent déjà, mais nous avons le droit de savoir et d’exiger que nos dirigeants se mesurent, même pour une fois.
Par Samuel BEUGRE