Albert Mabri Toikeusse et Marcel Amon Tanoh ne sont pas les seuls à avoir retourné leur veste. Avant eux, il y en a eu d’autres. Vous les connaissez et vous savez où et comment ils mangent désormais. Ce que tous ont en commun, c’est l’opportunisme, la cupidité et la légèreté.
Ils tenaient les propos les plus virulents quand l’opposition était vent debout contre le 3è mandat anticonstitutionnel de l’éternel violeur de constitution. Ce sont eux qui vociféraient le plus, qui gesticulaient le plus. Ils disaient être prêts à l’affronter, à en découdre avec lui par tous les moyens. En réalité, ils faisaient semblant de le détester et de se soucier de la souffrance des Ivoiriens. En réalité, ils n’étaient que des taupes, des traîtres, des partisans de la politique du ventre.
Le temps, auquel il est difficile de mentir, a fini par les dévoiler, par nous montrer leur vrai visage, quand on les a vus réencenser celui qu’ils dénigraient, insultaient et fustigeaient hier, quand, sans vergogne, ils sont allés lui demander pardon. C’est ce qu’on appelle ravaler son vomi. Les médecins le déconseillent fermement mais ils n’en ont cure.
Savez-vous pourquoi ils ne sont guère gênés de revenir sur leurs engagements ? Parce qu’ils sont incapables de résister à la faim, parce que l’honneur et la dignité ne font pas partie de leur vocabulaire, parce que tout ce qui compte pour eux, c’est de remplir leur maudit ventre, d’être entretenus par la République, de vivre aux frais du contribuable. La Bible a su décrire ce genre de personnes. Proverbes 26, 11 les appelle des chiens parce que seuls les chiens retournent à ce qu’ils ont vomi.
J’espère que, le moment venu, les Ivoiriens traiteront ces chiens comme il se doit.
Par Jean Claude DJEREKE