La meute a repris du service ces derniers jours en répétant ad nauseam que Laurent Gbagbo Laurent Gbagbo allait en Belgique où vit sa « seconde épouse ». Espérait-elle chauffer le cœur de Simone Gbagbo et la braquer contre son mari ? Échec et mat puisque Simone est depuis hier à Mama, à Gagnoa, dans sa belle-famille et chez elle aussi, le village du mari devenant ipso facto celui de la femme dans plusieurs cultures africaines. Rêvaient-ils, ces aboyeurs et énergumènes de petite vertu, de salir une fois de plus Laurent Gbagbo ? Le rêve ne pouvait que se briser aussi facilement que les premiers mensonges (viols, crimes de guerre et crimes contre l’humanité) déversés sur Laurent Gbagbo et détruits par les témoins à charge eux-mêmes. L’accusé a été blanchi et acquitté le 15 janvier 2019 parce que le dossier de l’Accusation était extrêmement faible et sans que la Défense ait eu besoin de présenter ses témoins.

Au lieu de continuer à s’acharner sur un homme qui n’a ni maison ni compte bancaire en France et ne priva jamais ses adversaires de leurs droits, au lieu de persister dans le mensonge et l’intoxication, ils feraient mieux, ces journalistes corrompus et indignes, de répondre aux vraies questions soulevées par l’Italie et les souverainistes africains : le franc CFA, le pillage des richesses de l’Afrique sans lesquels leur pays deviendrait plus pauvre que la Grèce et le Portugal, les bases militaires françaises sans lesquelles leurs marionnettes et tyrans de présidents seraient vite renversés par le peuple, le silence de la soi-disant communauté internationale sur les crimes commis par Dramane Ouattara et ses partisans.