Toutes les tonalités ont chanté l’amour nonobstant les pièges qu’il tend ici et là à chacun de nous. Qui d’entre nous n’a-t-il pas été pris une seule fois à ses pièges? Il est ainsi ce sentiment qui comme une faim brûle notre estomac avec violence. Si tout le monde n’arrive pas à contenir ce fleuve qui traverse notre être, les artistes eux, l’enjambent par les pirogues de leurs lyrismes. Ils construisent ici et là des ponts d’espoir pour espérer voir poindre à l’horizon des étoiles afin d’éclairer les cœurs assombris. Malgré la souffrance que fait endurer cette passion, jamais elle ne lasse les esprits. Je suis d’avis avec cette artiste, sur cette plage musicale qui lui procure de l’espoir d’espérer voir revenir l’être désiré en vue d’éponger son cœur qui saigne abondamment. Il semble pourtant que jamais, l’être aimé ne reviendra sur ses pas. Face à cette situation qui roule à sens unique, tout peut arriver à tout moment. Ainsi est le cours du destin de tout un chacun qui est variable comme le sont les notes composant un accord musical en chantant pourtant l’harmonie. A écouter cette dame qui pleure son amour sur cette plage qui a tout l’air de faire apparaître une stabilité discursive, les notes musicales et son timbre vocal eux, chantent une résonance oppositionnelle. Nostalgie et actualité suggèrent des notes d’espoir pour rendre le foyer calme avec l’expression d’une eau dormante avec ces dangers dormants. En lisant entre les notes musicales, l’on découvre des soupirs musicaux qui nous parlent en silence. Cette expression silencieuse parlante décrit un cœur qui brûle d’amour que seule l’artiste sait pleurer au sens poétique du terme. Une assurance de dire les notes musicales tenue entre les cordes vocales de Neddy Jerth, rassure les uns et les autres sur sa maturité artistique. Une tonalité des montagnes qui se marie avec un fond musical reggae porté par une basse aux sonorités de la pop music qui se balade en sonnant avec des éclats de nuances étouffées. C’est cette mélodie aux couleurs des amours survolant les montagnes que nous propose Neddy Jerth, née à Diébli encerclé par quatre montagnes dont l’une, le mont Péko, est un sanctuaire aux senteurs amoureuses amarrées. C’est ce que décrit la mélodie Zague en ces termes : Je ne deviendrai pas prisonnière d’amour. Chéri, dis-moi quelque chose. Bebé, je t’aime. Auditrices et Auditeurs de Fréquence 2 au centre du Carrefour Weekend, malgré les grands écarts faits par son amoureux, Neddy Jerth le berce quand même avec une couleur vocale pleine d’espoir sur son phonogramme qui vient de paraître sur l’Autre Face de la Mélodie.
Valen Guédé
Valen_guede@yahoo.fr
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