Koua-justin

Il était à la pointe des agressions contre le président de son parti, mobilisant des groupes de jeunes pour tenter de les pousser au crime dans la nuit du vendredi 30 janvier 2015, lors de la veillée funèbre de la mère du président Laurent Gbagbo à la place Ficgayo de Yopougon. Il était aussi en action à Gagnoa et sur la route de Blouzon, pour coordonner les mouvements des jeunes et les inciter à attenter à la vie du président Affi. Partout Koua Justin a semé la haine dans les cœurs et le fanatisme dans les esprits.

Ayant peur d’agir à visage découvert pour affronter le président Pascal Affi N’Guessan, les frondeurs ont chargé Koua Justin d’accomplir la sale besogne pour leur débarrasser de ce Leader dont l’étoile continue de monter irrésistiblement dans le firmament politique ivoirien. La plupart des vieux chefs de la dissidence en sont tellement troublés et fâchés que certains en seraient tombés gravement malades et auraient commencé à maigrir.

Quant à Koua Justin, l’homme à la barbe de rebelle angolais, chassé d’Agboville, de Yamoussoukro puis maintenant de Koun Fao, il a commencé à récolter la tempête après le vent qu’il a semé. Ce terroriste en herbe est en effet aujourd’hui dans la tourmente. Sa collaboration mafieuse avec Hamed Bakayoko est désormais un secret de polichinelle, ses tentatives d’assassinat du président Affi ont concentré contre lui la colère de la jeunesse ivoirienne et partout en Côte D’Ivoire, il est désormais devenu persona non grata. Recevoir Koua Justin est désormais perçu comme se rendre complice d’un potentiel meurtrier, d’un homme assoiffé de vengeance et de sang qui veut tuer l’espoir de paix, de réconciliation et de libération nationale.

En réalité, à travers le meeting qu’il voulait tenir à Koun Fao, Koua Justin voulait frapper un sale coup, déverser son vénin dans ce meeting pour ternir les images de la belle fête que les femmes du FPI viennent d’organiser en soutien au président Affi. Mais que Koua et les frondeurs le veuillent ou non, les dés sont jetés. Affi brille plus que jamais de mille feux et avec sa Direction de Campagne conduite de main de maître par Marcel Gossio, il opère déjà les derniers réglages stratégiques pour s’attaquer aux vrais défis. Souvent, il faut laisser les rêveurs rêver et les jaloux maigrir.

Charles Sinclair Zeze, Montréal, Québec (Canada)