(L’Inter, 11 juin 2013) – Le secrétaire national de la Jeunesse du Front populaire ivoirien JFPI), Koua Justin, n’aura pas attendu bien longtemps pour être situé sur son sort. Après son arrestation, le vendredi 7 juin 2013, au siège de son parti à la Riviera Attoban, par le Centre de commandement des décisions opérationnelles (CCDO) et des policiers du 30ème arrondissement, Koua Justin a été entendu, hier lundi 10 juin 2013, par le juge du 8ème cabinet d’instruction, M. Coulibaly, au tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau. Après plusieurs heures d’interrogatoire, celui qui assurait l’intérim de Konaté Navigué depuis la fin de la crise post-électorale, aurait été, selon une source proche du parquet d’Abidjan, amené à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA). Quatre chefs d’accusation ont été retenus par le juge Coulibaly Victor contre le prévenu, à en croire notre source. Il s’agit de «trouble à l’ordre public, offense au chef de l’État, atteinte à la sûreté de l’État et organisation de bande armée». Koua Justin est donc allé gonfler les rangs des 703 prisonniers politiques (selon une estimation du FPI) qui croupissent dans les prisons du pays, depuis la chute de Laurent Gbagbo, lui-même détenu à la prison de Scheveningen, à la Haye. Faut-il le souligner, Dahi Douhouré Nestor, le secrétaire à l’organisation de la JFPI, a été désigné pour assurer l’intérim de Koua Justin
Hervé KPODION