Communiqué de presse
Nous apprenons avec une infinie tristesse, la disparition, ce lundi 1er octobre, à l’âge de 94 ans, de Charles Aznavour, alors que toute la Francophonie rassemblée à Erevan pour son XVIIe Sommet des Chefs d’État et de gouvernement s’apprêtait à chanter la bohème, en chœur avec lui, sur la terre de ses origines.
La Secrétaire générale de la Francophonie salue ainsi la mémoire de cet artiste d’exception, « Cet
Arménien du monde a été l’un des meilleurs ambassadeurs qui soient de la langue française, des
valeurs et en particulier de la liberté. D’où que nous soyons du vaste espace francophone nous
aimons et nous aimerons toujours l’homme et ses chansons qui sont un trésor pour l’humanité.»
En plus de soixante-dix ans de carrière, Aznavour était devenu l’un des plus grands chanteurs du
XXe siècle et, surtout, l’un des plus brillants interprètes d’une langue française qu’il aura chantée sur
tous les tons et sur tous les continents.
Né à Paris, de parents réfugiés arméniens, Charles Aznavour, aimait chanter aussi dans plusieurs
autres langues, sa façon à lui de rendre hommage à la riche diversité du monde.
« Charles Aznavour se sentait partout en pays de connaissance et cela grâce à la langue et surtout à
son profond humanisme. Lors du séisme qui a frappé Haïti en 2010, il s’est mobilisé en profonde
solidarité pour les secours. Aznavour avait aussi étendu ses racines au Québec et je garde un souvenir
ému de cette journée du 5 juillet 2008, lorsqu’en ma qualité de Gouverneure générale, je lui ai
remis l’insigne d’Officier de l’Ordre du Canada, pays dont il aimait l’ouverture, l’espace et les
gens. Nous en étions lui et moi très heureux », a déclaré Michaëlle Jean qui, au nom de la
Francophonie, exprime les plus sincères condoléances à sa famille et à ses proches.
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