Le dimanche 22 septembre 2013, de 14h30 à 18h30, comme annoncé depuis plusieurs jours, un ivoirien du nom de Guigui Claudel, a organisé à Paris en France, une Conférence de presse pour, selon lui, faire un décryptage de l’actualité récente au FPI.Monsieur Guigui Claudel est ainsi intervenu sur ce qu’il appelle “les remous” au FPI après la constitution de la nouvelle Direction conduite par Pascal Affi N’Guessan, le président statutaire du parti.Très en verve, le nommé Guigui Claudel s’est d’abord prévalu sans sourciller du titre de membre fondateur du FPI, avant de s’attaquer de manière indistincte à diverses personnalités du parti, en l’occurence le Président Affi et la Secrétaire nationale Brigitte Kuyo.
Dans une Conférence de Presse de la nature de celle que vient de tenir le nommé Guigui Claudel, la parole a ceci d’extraordinaire qu’elle fonctionne souvent comme un jeu de strip-tease.Celui qui parle devant un public se dénude toujours tout au long de son discours.A la fin, chacun de ceux qui l’écoutent se fait une idée très claire de sa nudité, de ce qu’il est vraiment et de ce qu’il prétend être.De ses ambitions, de ses rêves et de ses fantasmes, ses rancunes, ses frustrations, ses limites, ses échecs, etc…
Guigui Claudel est un individu qui a échoué et qui a vu échouer un complot diabolique monté par des mains obscures pour tenter d’écarter Affi de la présidence du FPI.En remettant en cause la légitimité d’Affi pour n’avoir pas convoqué un Congrès du parti depuis 2001, Guigui Claudel tente vainement d’instaurer un faux débat au sein du FPI et de détourner l’attention des militants des vrais problèmes de l’heure.
Le Sieur Guigui Claudel se bat bec et ongles pour être quelqu’un au sein de la Diaspora alors qu’il est dépassé par les évènements.Il fait en effet preuve d’une mauvaise foi maladive et d’une méconnaissance très flagrante des Textes du FPI en lançant des accusations farfélues et ridicules.Sait-il comment un Congrès se convoque au FPI? L’article 27 des Statuts stipule que le Congrès “se réunit tous les trois (3) ans en session ordinaire sur convocation du Secrétariat Général qui propose son ordre du jour et procède à son organisation matétrielle”.
Nous sommes tous d’accord, mais Secrétaire Général à l’époque, le Camarade Sylvain Miaka Oureto a-t-il dit un jour que le président Affi s’est opposé à une quelconque organisation du Congrès décidée par le Secrétariat Général? L’organisation matérielle d’un Congrès était-elle possible au moment où le FPI au pouvoir était embourbé dans la gestion de la longue et grave crise politico-militaire dont le pays tarde encore aujourd’hui à sortir? Avec les attaques sanglantes, les massacres, les assassinats et les pillages qui s’accumulaient quotidiennement dans notre pays divisé, était-il décent et responsable de parler de Congrès?
Et même si un Congrès ordinaire s’avérait imposible, un blocage existait-il au niveau du Secrétariat Général du FPI pour la convocation d’un Congrès extraordinaire? Nous disons NON. Voici en effet ce que dit l’article 32 des Statuts du FPI:“Le Congrès peut se tenir en Session Extraordinaire à l’initiative, soit du Secrétariat Général, soit du Comité Central, soit des deux tiers (2/3)des Secrétaires Généraux de Sections.Le Comité Central peut, à la demande du Comité de Contrôle, convoquer un (1) Congrès Extraordinaire”.
Qu’en dit le Sieur Guigui Claudel sur ces multiples mécanismes? Est-ce Affi qui a empêché tous ces importants organes du FPI de convoquer un Congrès extraordinaire? Guigui Claudel doit savoir que même en prison, Affi restait président du FPI, Miaka le savait, les militants et sympathisants du FPI le savaient. Affi était en contact avec le parti et suivait au jour le jour l’évolution des choses comme il l’a admirablement démontré dans son historique discours de reprise de fonctions le samedi 07 septembre 2013 avec une connaissance parfaite des grands dossiers de l’État. Affi est sorti de prison avec des idées claires et des stratégies précises pour faire libérer le Président Laurent Gbagbo et tous les autres prisonniers, obliger Ouattara à prendre les initiatives idoines pour restaurer la sécurité et conduire le pays à la réconciliation.
Quant aux élections présidentielles de 2015, il est encore trop tôt pour nous pencher sur la question de savoir si oui ou non le FPI présentera un Candidat et qui sera ce Candidat.Dans tous les cas, Affi a l’avantage d’en avoir le parfait profil au cas où le Candidat naturel du parti, le président Laurent Gbagbo prenait la décision personnelle de ne pas s’y présenter.
D’où viennent alors ces insinuations mensongères d’une supposée intention de Affi d’être le Candidat du FPI en 2015? Il est vrai que de manière légitime et stratégique il pourrait le dire, mais cela ne signifie pas qu’il ignore que le FPI a ses mécanismes de choix concernant son candidat à l’élection présidentielle. Une chose est claire, si Laurent Gbagbo ne se présente pas en 2015 pour une raison ou pour une autre, Affi demandera l’onction du parti, il l’obtiendra et l’emportera haut la main face à Ouattara.
Au lieu d’évoquer toutes ces vérités incontournables, Guigui Claudel préfère s’embrouiller dans une littéralogie vague et creuse, mêlant injures et calomnies, impolitesse et indiscipline, insouciance et ignorance.Ses invectives et récriminations n’épargnent pas non plus Madame Brigitte Kuyo, l’ex-Représentante du FPI en France nommée récemment par le président Affi au poste de Secrétaire Nationale chargée de la Diaspora et des Représentations à l’extérieur. Alors que la nomination de cette militante exemplaire à la Direction du parti continue de faire la fierté de la Diaspora, les ulcères du Sieur Guigui Claudel en prennent un rude coup.Ennemi de la cohésion et de la saine collaboration, il signe et persiste dans sa stratégie de crispation constante, tentant vainement de créer le désordre et la zizanie.
En réalité cet homme n’a jamais militer véritablement au FPI, il a toujours préféré naviguer dans la périphérie du parti en France.Dévoré par une jalousie maladive et une ambition devenue schizophrénique, le Sieur Guigui Claudel a toujours choisi de rester dans l’ombre pour tirer les ficelles, échaffauder quotidiennement des complots machiavéliques et engager diverses manoeuvres souterraines pour essayer de déstabiliser la Représentation FPI en France.
Continuant aujourd’hui de se prévaloir d’être membre de la Direction intérimaire alors que celle-ci est dissoute depuis la passation des charges, Guigui Claudel accuse Brigitte Kuyo d’avoir manqué de respect à Miaka et ses camarades, de les avoir traités de putschistes et d’incompétents.N’avait-elle pas raison? Avait-elle tort? Vivement que la Direction du parti réagisse pour mettre fin à la récréation animée par Guigui Claudel.Ce qui importe aujourd’hui en effet est que le FPI s’est remis en marche pour la libération et la réconciliation des Ivoiriens. Les militants du FPI et les Ivoiriens de la Diaspora veulent s’unir dans la solidarité pour y contribuer pleinement et efficacement. Honte donc à celui par qui entreront le désordre et la division.
Océane Yacé, Politologue ivoirienne (Monaco)
Source : Page Facebook de Océane Yacé