“Que le 25 octobre ne vous surprenne pas, prenez rendez-vous avec cette date et n’écoutez pas tous les colporteurs de fausses nouvelles, car nous devons libérer tous nos prisonniers par les élections”.
“Lorsque votre parent est au cœur d’une danse, votre nom ne disparaît jamais”, c’est par cet adage bien connu du peuple Agni que le candidat du Front Populaire a livré la raison qui motive sa candidature, devant nanan Anoh 2 chef de Aniassué et nanan Kouadio, chef de Satikra.
En effet, la forte mobilisation des vieux, des jeunes et des femmes a permis de disculper le doute sur le pronostic de cette population, qui n’a pas cessé d’exprimer depuis le palais royal d’Aniassué jusqu’au lieu du meeting, toute son adhésion indéfectible à la candidature du président Pascal Affi N’guessan pour la présidentielle de octobre 2015.
“Président c’est vous que nous sommes venus écouter, car nous avons soif de vos consignes pour orienter nos actions”, a déclaré Brou Benoit dit Tony, le secrétaire général de la section FPI qui parlait au nom de toute la population.
Sous les sonorités de la danse Abodan, de la fanfare des jeunes, de Tchabio Star et de Patriote Godei, le meeting s’est transformé en fête populaire, non sans laisser filer l’adresse du président Pascal Affi N’guessan qui était fortement attendue, puisque sa présence devrait servir à éclairer des zones d’ombres et rétablir la vérité sur la guerre froide avec certains cadres du FPI issus de la région.
dés l’entame, il a tenu à saluer la chefferie et à remercier la population pour sa mobilisation extraordinaire, toute chose qui justifie l’intérêt de cette population du N’denié Djuablin à sa personne et à la candidature qu’il porte au nom des ivoiriens.
C’est dans le même ordre d’idée qu’il a informé la population du choix que ses camarades du parti ont porté sur sa personne, afin qu’il prenne part aux élections en tant que candidat du Front Populaire Ivoirien.
Pour lui, “Le FPI appartient à tous les ivoiriens, raison pour laquelle nous partons à la rencontre des ivoiriens. C’est ensemble que nous devons changer les choses et pour cela, nous devons emprunter une voie, mais laquelle? Tel doit être l’objet de notre réflexion à mener, c’est à nous de faire changer notre démarche pour notre bonheur. Tant que la marche n’est pas terminée, le balancement des bras ne doit pas s’arrêter.
Nous avons certes souffert, mais nous devons poursuivre le combat, voici ce qui a justifié mon choix pour être candidat à la présidentielle de Octobre 2015.
Aujourd’hui, nous sommes venus vous demander de vous impliquer dans le vote. C’est le peuple qui décide de celui qui doit changer les choses donc vous ne devez pas tourner le dos aux élections, c’est le peuple qui décide du choix de son président et non le contraire.
Revenant sur les conséquences de la crise, Pascal Affi N’guessan a déclaré qu’on ne dirige pas les hommes avec les armes, malheureusement tous les moyens du pays servent à investir dans les préjudices sociaux, causés par la guerre, c’est pour tout cela que nous devons remercier Ouattara Alassane au soir du 25 octobre 2015, sous les applaudissements des populations heureuses de voir se dérouler sous leurs yeux, le diagnostic honteux du fameux maçon en situation réelle de gouvernance.
Ramenant son speech au contexte de la forte rumeur générée par l’intoxication, au moment de la flambée de la crise interne au FPI, Pascal Affi N’guessan s’est voulu très claire et précis.
A Aniassué tout comme à Niablé chez le vieux Sansan Kouaho à qui il a rendu un vibrant hommage, le président candidat du Front Populaire s’est indigné devant les accusations erronées portées à son encontre, cependant il a tenu à faire des clarifications à cet effet.
Comme Il le dit, “je ne suis ni de près, ni de loin mêlé à une affaire d’emprisonnement de Assoa Adou et même des autres camarades cadres du parti comme certains veulent le faire croire au nom de la haine, au contraire je porte le fardeau de ceux-ci, car je suis à l’œuvre pour obtenir la libération de tous, même si je redoute moi même des épreuves qui m’ont fait aussi prisonnier à un moment donné, ce qui veut dire qu’avec ce régime personne n’est à l’abri, c’est pour cela il faut éviter de s’exposer à des risques incalculables et fâcheux.
Cependant, les élections peuvent être le moyen le plus sûr pour faire partir Ouattara et obtenir le ticket de la délivrance, c’est pour cela l’unique candidat qui trouble le sommeil du tenant du titre actuel, a demandé aux populations d’ignorer le bulletin de vote sur lequel est inscrit les initiales et photo de Ouattara Alassane pour le choix de son bulletin de vote qui incarne la vie, la paix et le bonheur des ivoiriens.
Allègrement le séjour à Abengourou tire à sa fin, car après les étapes de Amelekia situé à 10 Km sur piste, Yakassé Feyassé et Sankadadiokro village natal du ministre Assoa Adou demain mercredi 26 Août 2015, la délégation se rendra à Agnibilékrou dans l’après-midi du jeudi 27 Août, mais avant elle honorera d’abord une visite dans la matinée au roi d’Abengourou puis un meeting de clôture avant de prendre congé du N’dénié.
Adé Cacady