Christian-Bourquin

AFP/AFP/Archives – Le président PS de la Région Languedoc-Roussillon et sénateur des Pyrénées-Orientales, Christian Bourquin, le 19 décembre 2012 à Montpellier

Par AFP | Le président PS de Languedoc-Roussillon et sénateur des Pyrénées-Orientales Christian Bourquin est décédé des suites d’un cancer du rein mardi, a annoncé la région.

M. Bourquin, qui était âgé de 59 ans, avait été admis dimanche à l’hôpital Saint-Eloi de Montpellier, où il est mort mardi matin, précise le communiqué de la région Languedoc-Roussillon. Il sera inhumé vendredi à Millas, dans les Pyrénées-Orientales.

Il avait succédé à Georges Frêche à la tête de la région en novembre 2010 après sa disparition.

Quatrième enfant d’une famille d’agriculteurs, Christian Bourquin était né le 7 octobre 1954 à Saint-Féliu-d’Amont (Pyrénées-Orientales).

En 1973, il est admis à l’Ecole nationale des arts et industries de Strasbourg, d’où il sort diplômé quatre ans plus tard.

C’est à ce moment-là qu’il fait la connaissance de Georges Frêche. “Je n’étais alors qu’un jeune ingénieur en topographie entrant dans les services du maire nouvellement élu. Très vite, il m’a repéré et j’ai été associé à la mise en place des grands projets de la ville”, raconte-t-il sur son blog.

En juin 1992, il prend la direction de la fédération départementale du parti socialiste. Elu en 1994 au conseil général – dont il prendra la présidence en 1998 -, maire de Millas en 1995 (avant de céder la place à son épouse), il devient député en 1997, mais échoue à se faire réélire en 2002.

Entré au Conseil régional en 2004, il faisait partie des 31 élus de la région qui avaient été exclus du Parti socialiste, dont il était membre du bureau national, pour avoir soutenu la liste Frêche aux élections régionales demars 2010. Il avait ensuite été réintégré au sein du PS.

Il avait été condamné en justice pour complicité de délit de faux et minoration de comptes de campagne, et pour favoritisme.

En juin 2014, il avait fait part de son opposition au projet de fusion de sa région avec Midi-Pyrénées. “A Toulouse, ils parlent d?absorption et d’annexion. Je ne peux pas accepter cette façon de nous considérer”, avait alors lancé Christian Bourquin: “Notre démarche ne s?arrêtera pas. Je ne lâcherai rien”.