Dans la nuit du vendredi 30 Janvier 2015, le Président statutaire du FPI, le Premier Ministre Pascal Affi N’Guessan a échappé à un attentat à la Place Ficgayo de Yopougon, quartier populaire situé au nord d’Abidjan. Accompagné d’une importante délégation du Parti, il s’y était rendu pour prendre part à la veillée funèbre de la mère du Président Laurent Gbagbo. Cette ignoble tentative d’assassinat planifiée par les frondeurs est sans conteste le signe manifeste de leur désespoir, de leur impuissance et de leur total désarroi. Face à la montée vertigineuse de la côte de popularité du Président Pascal Affi N’Guessan, face à sa capacité de résistance et de rebondissement, les frondeurs veulent sortir des discours d’intimidation pour passer aux actes d’agression. Il s’agit aussi et surtout de l’aboutissement direct de la violente et malveillante campagne de dénigrement, de mensonges et d’intoxication qu’ils développent depuis plusieurs mois contre le Président Pascal Affi N’Guessan dans le but de préparer les esprits à son assassinat. En effet, nous savons tous que depuis le début de la crise interne au FPI, certains Représentants et militants du Parti à l’étranger, devenus des membres très actifs de la fronde, ont abondamment contribué au plan commun de négation, de harcèlement et de rabaissement du Président du Parti en s’illustrant quotidiennement et lamentablement dans des actes d’indiscipline et de défiance, multipliant des déclarations agressives et incendiaires , allant jusqu’à exiger sa démission. Tout récemment encore, endossant les propos des frondeurs, ils ont affirmé et confirmé qu’ils ne reconnaissent plus le Camarade Pascal Affi N’Guessan comme Président du FPI et lui « interdissent toute visite dans les Fédérations, les Représentations, les Coordinations, les Sections et les Comités de base du Parti ». Comme leurs complices au plan national, ils accusent le Président du FPI d’avoir, selon eux, « mis le Parti sous la tutelle de Ouattara », « d’être dans des dérives droitières et déviationnistes qui ont gravement nui à la cohésion interne et à la crédibilité du Parti ». L’objectif principal visé par ces accusations lourdes et mensongères était en réalité de semer la haine dans les cœurs et dans les esprits, de vouer le Président du FPI aux gémonies, de le livrer à la vindicte populaire et même de lui annoncer déjà qu’il sera persona non grata aux funérailles de maman Marguerite Gado, et cela en dépit des recommandations fermes du Président Laurent Gbagbo pour des cérémonies d’adieu absolument apolitiques de sa défunte mère.
- Considérant la similitude des comportements, des attitudes et des positions qui démontrent que les militants frondeurs de l’extérieur et de l’intérieur sont dans une même et insidieuse stratégie de crispation constante pour créer au sein du FPI une situation délétère, y installer la déliquescence en y détruisant l’unité, la cohésion, l’esprit de solidarité et les liens de sincère camaraderie qui ont toujours fait sa force et favorisé son rayonnement au plan national et international;
- Considérant que cette fronde est en train de se « monstrualiser » et de se criminaliser avec des velléités de meurtre contre le président Pascal Affi N’Guessan comme ce fut le cas le vendredi 30 Janvier 2015 à la Place Ficgayo de Yopougon lors des obsèques de la mère du Président Laurent Gbagbo où, n’eût été son calme, sa sérénité et son sang-froid, le Président du FPI aurait cédé aux provocations et aurait été la proie des jeunes agressifs et surexcités que le comité d’organisation dirigé par le camarade Sangaré Abou Drahamane avait recrutés, instrumentalisés et chargés d’accomplir la sale besogne.
- Considérant que le Président Pascal Affi N’Guessan est et reste le Président statutaire du FPI, qu’il a droit à tous les égards que requiert sa place dans le Parti, qu’aucune disposition des Statuts et Règlement intérieur du Front Populaire Ivoirien ne donne le droit ni le pouvoir à un Responsable de le démettre de ses fonctions ou de lui interdire d’effectuer une visite dans une Structure du Parti;
- Considérant que loin d’être une ligne collaborationniste et de soumission, la ligne défendue par le Président Pascal Affi N’Guessan est plutôt celle du réalisme, du pragmatisme, de la modération et du « ASSEYONS-NOUS ET DISCUTONS » si cher au Président Laurent Gbagbo;
- Considérant qu’un Représentant du FPI à l’extérieur, donc un ambassadeur du Parti en contact direct avec les réalités internationales, se doit d’être un apporteur d’éclairages et de suggestions et non un créateur d’obscurité, de confusion et de tension pour alimenter des conflits internes;
- Vu que les Textes du FPI définissent de la manière suivante le statut du Représentant du Parti à l’extérieur:
ARTICLE 62: A l’étranger, le FPI existe sous la forme d’une Représentation et de Sections. Le Représentant, responsable de la Représentation, est nommé par le Président du parti; il constitue un Bureau qu’il soumet au Secrétariat Général pour avis;
ARTICLE 63: Le Représentant assure les relations entre le FPI et les partis politiques d’une part, les autorités politiques du pays d’accueil d’autre part. Il est membre statutaire de la Convention et du Congrès;
- Considérant que tous les Représentants dissidents se sont joints aux autres contestataires pour défendre les thèses d’un Comité de Contrôle instrumentalisé par les frondeurs et qui a délibérément outrepassé son rôle d’organe consultatif pour s’arroger un rôle d’organe de décision, provoquant ainsi cette crise absurde qui tout en nous faisant perdre un temps précieux dans le redressement du parti, nous éloigne désespérément des attentes de nos militants tout comme de celles de l’ensemble des Ivoiriennes et des Ivoiriens;
- Considérant que contrairement à ce que tentent de faire croire les frondeurs, nous les « GBAGBO ET NOUS » aimons aussi le Président Laurent Gbagbo, exigeons tous sa prompte libération et son retour effectif parmi nous, déclarons à ceux qui se cachent derrière le slogan « GBAGBO OU RIEN » qu’ils n’ont pas le monopole de l’attachement au fondateur du FPI et artisan du multipartisme;
- Considérant que l’action engagée en Justice par le Président Pascal Affi N’Guessan ne vise nullement le Président Laurent Gbagbo mais plutôt la décision du Comité de Contrôle qui avalise l’initiative de ceux qui se sentent incapables d’affronter au Congrès le Président statutaire du Parti et tentent maladroitement d’utiliser le nom et l’image du Président Laurent Gbagbo pour s’emparer du FPI et le diriger par procuration;
- Considérant que d’une part, l’assassinat manqué du Président Affi à la Place Ficgayo de Yopougon a définitivement disqualifié les adversaires du Président du FPI tout comme ceux qui partagent leurs thèses de la violence et du chaos, et que d’autre part les dissidents de l’étranger dans leurs hasardeuses et récurrentes sorties pour tenter de salir et de délégitimer le Président Pascal Affi N’Guessan, ont profondément discrédité la fonction de Représentant du FPI à l’extérieur et gravement terni l’image du Parti;
NOUS REPRÉSENTANTS, DÉLÉGUÉS ET MILITANTS DU FPI À L’EXTÉRIEUR :
1) Condamnons avec la plus grande fermeté la tentative d’assassinat du Président Pascal Affi N’Guessan et toutes les dérives mafieuses dans lesquelles s’engagent les frondeurs, manifestons très vigoureusement notre totale désapprobation et notre profonde indignation face aux termes inappropriés et inacceptables régulièrement utilisés pour s’adresser au Président statutaire du FPI, faisons remarquer que ce sont de tels propos irresponsables qui poussent les délinquants au crime et à l’irréparable;
2) Demandons aux Représentants frondeurs de l’extérieur qui semblent ignorer leur rôle et qui refusent de reconnaître le Président qui les a nommés, de se ressaisir ou de rendre purement et simplement leur démission en toute responsabilité pour rompre définitivement avec la gestion du Président Pascal Affi N’Guessan qu’ils contestent;
3) Rappelons à tous les frondeurs qui rêvent de faire du FPI un Parti de la violence et de la vengeance qu’ils se sont trompés d’organisation politique et que jamais le FPI n’engagera des initiatives qui seront en contradiction avec ses Textes, les Lois de la République et les normes morales et civiques qui fondent le socle sur lequel s’est bâti la cohabitation harmonieuse et pacifique dans la société ivoirienne;
4) Félicitons le Président Pascal Affi N’Guessan pour son choix du Dialogue constructif sans compromission, son attitude digne, responsable et pédagogique dans la résolution de la crise qui mine le Parti, le remercions très vivement pour les énormes progrès déjà réalisés dans la libération des détenus politiques, le retour des exilés, la restitution des domiciles occupés, le dégel des comptes, la levée de diverses interdictions de voyager et bien d’autres avancées notables qui contribuent à la décrispation et ouvrent la voie à la réconciliation nationale;
5) Apportons notre indéfectible soutien au Président Pascal Affi N’Guessan, lui demandons de continuer à se battre pour la libération du Président Laurent Gbagbo et pour la résolution effective de tous les graves problèmes nés de la crise post-électorale, l’encourageons à poursuivre son œuvre de modernisation et de repositionnement du FPI pour répondre efficacement aux attentes légitimes des militants et des populations ivoiriennes qui veulent aujourd’hui réapprendre à vivre après la longue et douloureuse crise politico-militaire que notre pays a connue.
6) Appelons les militantes et militants du FPI, les sympathisantes et sympathisants, toutes les citoyennes ivoiriennes et tous les citoyens ivoiriens à faire des obsèques de la mère du Président Laurent Gbagbo un moment de profond recueillement, de méditation, de réconciliation et non une occasion de règlements de compte politique.
Fait le vendredi 6 Février 2015
LES SIGNATAIRES
FRANCE: Brigitte Kuyo, Secrétaire Nationale FPI-Diaspora, Georges AKA, Directeur de Cabinet SN FPI-Diaspora, De Charge Claude Aka, Membre du cabinet SN FPI- Diaspora, Monique Soleil, Membre du cabinet SN FPI- Diaspora; Koné Issa Ladio Sankara, militant FPI;Ba Siméon Auguste, Militant FPI à Sucy-En-Brie; Marc Aka Boni, militant FPI à Paris; Guy-Serge Arnaud, militant FPI ; Christian Casimir Ligué, militant FPI à Lille; Gohore Stange Eranis, militante FPI à Nogent Le Perreux; Appolinaire Sery OBRE, Secrétaire Général Section FPI Val de Marne; Martin Achi, militant FPI; Francis Gayet, militant FPI; Sega Touré, militant FPI; Odile Djollo, militante FPI; Hilaire Dacosta, militant FPI ; Michel Zadi, militant FPI; Jean-Claude Djedjero, militant FPI; Henry Dje, militant FPI; Raymond Anouasika, militant FPI; Estelle Bahi, militante FPI;
ESPAGNE: Guy Patrick Vermont Doba, Représentant du FPI en Espagne; Timothée Oulobo, Secrétaire Général du Bureau de la Représentation FPI-Espagne; Edwige Houphouët, militante FPI à Madrid ; Delphine Perpétue Kan, militante FPI à Madrid ; Rita Ouhossio, militante FPI à Barcelone ; Thérèse Tapé, militante FPI à Séville; Julien Bamba, militant FPI à Valence; Mariam Sangaré, militante FPI à Las Palmas;
BELGIQUE: Bernard Gueu Touna, Représentant du FPI en Belgique ;
LUXEMBOURG: Vincent Tieko Guetié, Délégué FPI-Luxembourg ;
CANADA: Nathalie Aurélie Zemgbo, Secrétaire Générale Section FPI de Calgary-Edmonton ; Marcel Guei Doho, militant FPI;
USA: Thomas Tiérou, militant FPI à Philadelphie dans l’Etat de Pennsylvanie ; Jérôme Comoe, militant FPI en Californie;
DANEMARK: Edouard Yro, Représentant du FPI au Danemark ;
ISRAEL: KRE OLIVIER KASSI, Délégué FPI-Israël ;
ALLEMAGNE: Steve KOUA, membre de la Section FPI Bavière en Allemagne ; Beugre Grace Chimène, militante FPI-Allemagne
IRLANDE: Hippolyte KESSE, Secrétaire Général FPI-Irlande;
MALI: Paul Yapi N’Guessan, Représentant du FPI au Mali ; Hélène Ahui, militante FPI; Serge Lath Olivier, militant FPI ; Chigata Coulibaly, militante FPI; Monoko Novey Toaly, militant FPI;
GHANA: Pascal Inai Anicet Gervais, militant FPI;