Totorino le Samouraï alias David Tayorault a retrouvé son fidèle public, samedi 18 février 2023, à l’Institut français de Côte d’Ivoire, où l’homme donnait un concert live inédit. Un rendez-vous au cours duquel il a fait son show avec ses fans en leur présentant son nouvel album “Travel “.

Chose promise, chose due.

L’Ivoirien David Tayorault, a montré et démontré qu’étant un arrangeur, on peut être un excellent artiste-chanteur. C’est avec le titre “Dje Ejele (ambiance claire de lune) qu’il fait son entrée sur la célèbre scène de l’Institut français de Côte d’Ivoire et ce, en présence d’un beau monde composé d’artistes-chanteurs et de promoteurs de spectacles.

David Tayorault, happé de joie de communier avec les mordus de la bonne musique, qui, sans doute, rêvaient de ce moment, a égrené habilement les titres que comporte son 9ème album “Travel” (Ndlr voyage en anglais).

L’artiste offre “Miziki” (l’un de ses titres qui figure sur son premier album sorti en 1991), enchaîne avec “Awana”, “Eyi Anon”, “Mielissa Salsa” pour le bonheur de son public. Les spectateurs l’ovationnenent en hurlant de joie.

Au cours du show, une courte vidéo de présentation du groupe “Woya” est diffusée au grand plaisir du public, qui se régale de se souvenir des personnes reconnues. Entre-temps, David Tayorault retourne sur la scène peu de temps après, en tenue coloniale. Les mélomanes apprécient à travers des vivats.

Il enchaîne des sons dudit groupe (woya) pour lui rendre un hommage. Puis, il ne manque pas de faire un clin d’œil au célèbre saxophoniste camerounais Manu Dibango à travers le titre “Afrika is the future”.

« Pour la petite histoire, je devais enregistrer cette chanson avec papa Manu Dibango. J’ai payé mon billet d’avion pour me rendre en France lui apprendre la nouvelle. On m’a dit de rester à l’écoute et je suis retourné en Côte d’Ivoire. Malheureusement, ce projet n’a pu voir le jour avec lui. Mais j’ai tenu à l’enregistrer et rendre hommage à ce grand artiste », explique-t-il avec beaucoup d’émotion avant d’avoir de nouveau, l’appétit, et de continuer.

Le second passage de David Tayorault, fait monter le mercure dans la salle et oblige tout le public a communié avec l’artiste en se trémoussant aux sons de “Eyiké” (sur lequel on a Meiway), “Ma Jà”, “Poupoukou” (choisis à dessein pour l’occasion). Les spectateurs sont heureux et chantent avec leur artiste “chéri “.

Notons que des artistes tels que, Nash, Zouglou Makers, Dobet Gnahoré, Ayidissa, Max Melo, lui ont témoigné leur reconnaissance, notamment,  les artistes-chanteurs qui ont bénéficié de son savoir-faire en studio ou qui ont de l’estime pour lui.

Plus d’une heure de prestation durant laquelle le public a écouté entre autres, du Zouk, de l’ambiance, du Djazz, de R&B by David Tayorault.

« Merci d’avoir effectué le déplacement ce soir. Je vous aime! L’album est disponible. A très bientôt ! », S’est-il réjoui-il, en quittant la scène de l’Institut français de Côte d’Ivoire.

« J’ai découvert ce soir, que David est incroyable! Il aime la musique. On a un grand artiste en Côte d’Ivoire, qu’il est. On doit encore le booster. J’ai aimé le concert. Félicitations à l’artiste », a témoigné Marie-Chantal Drama.

Des mots qui poussent sans doute à affirmer, que David Tayorault demeure un héros!

Boris Anselme Takoué (Correspondant)