Denis Sassou Nguesso, Président de la République du Congo-Brazzaville
(Blog MBIKI DE NANITÉLAMIO) – Jean Paul II disait : “Personne ne peut se révéler vraiment à soi-même sans le don de soi.” Or le nom Mbiki De Nanitélamio veut dire “ A quiconfier mes prédictions “. Pourquoi ne pas révéler les évènements concernant la Fin d’un régime qui nous a ramené des images dramatiques avec des actes aussi sensationnels? Mon discours qui n’est pas difficile à comprendre a pour but de décrire ce qui va arriver dans l’histoire de notre cher et beau pays pour atteindre le changement, une façon d’insuffler au peuple qui l’attend depuis plus de 16 ans, un dynamisme de confiance et d’espérance : pour se mettre debout aujourd’hui où Sassou Nguesso se sent obliger de partir.
La lettre ouverte de Papa BAZINGA à son frère Noumazalay n’est pas seulement une lettre privée adressée à une personne, mais elle est et demeure un appel claire adressée à tous ceux qui croyaient que le Congo ne se résumait pas qu’aux mensonges de Sassou Nguesso lorsqu’il disait : “La guerre que vous avez gagnée vous a seulement écartés du danger, mais ce danger continue à menacer…S’il m’arrivait de mourir à 11 heures, sachez qu’avant 15 heures, on ne parlera plus du Nord tout entier…tous nos villages seront brûlés, tous les nordistes de Brazzaville comme ceux de Pointe Noire mourront dans les trois heures qui suivront ma mort… “.
Réinstallé au pouvoir, c’est tout le contraire, les Nordistes subissent les mêmes affres que les Sudistes : pas de nivaquine pour se soigner, pas de table banc pour leurs enfants et chez les retraités, rien ne différencie le Nordiste du Sudiste quand on pense à ces nombreuses familles victimes du drame du 4 mars 2012 qui n’ont même pas retrouvé les corps de leurs parents hauts gradés que le pouvoir avait pourtant bien retiré des des ruines. Voilà jusqu’où peut aller l’homme des masses contre les siens, les officiers et cadres militaires et civiles de la Likouala ne contrediront pas le colonel Marcel Ntsourou qui vient enfin de découvrir celui qui était son idole.
Oui, qu’ont-ils fait de si grandiose pour mériter tant de milliards et de pouvoir, avait su se demander papa Bazinga dans sa lettre ouverte à Noumazalaye! Et où sont passés le commandant de la gendarmerie nationale, le chef d’État major de l’Armée de terre, le commandant de la zone militaire autonome de Brazzaville, le contrôleur des forces armées congolaises et ces ministres et cadres civiles : tous nommés au sortir de la guerre coup d’État à cause de leur engagement à défendre un homme qui a fini par les mettre au garage après le décès (tout mobésso) du président du sénat survenu le 17 novembre 2007 à Paris où il était pour un contrôle sanitaire de routine.
Peuple Congolais, il vient, le changement est déjà venu pour mettre fin aux mensonges et à l’humiliation dont tu es victime de la part de Sassou Nguesso et ses siens. Le régime sans coeur s’en va, le Congo sera tout en Un. Relève la tête au milieu des épreuves car avec le départ de Sassou Nguesso le plus indigne chef d’État que le Congo ait connu, tu n’entendras plus parler de guerres et de soulèvements, n’aies plus peur : il faut que le changement arrive d’abord et, ce sera la fin de ta misère et de reconquérir tout ton territoire qu’il est entrain de brader aux Angolais.
Aux membres de l’opposition de l’intérieur ou des Diaspora, ma prédiction ne veut pas faire la morale à ces jeunes que je respecte bien ni à mes collègues issus de la Conférence Nationale Souveraine et, pas même à mes aînés qui ont accepté de tout sacrifier contre toutes les sollicitations. Mais je les invite humblement à réévaluer leurs comportements pour définir le changement loin de nos égos car, qu’est-ce qui est plus important quand une personne a sa santé abimée? Se faire soigner en ayant recours à des professionnels, en faisant confiance la connaissance des jeunes qui se réfèrent à l’expérience des vieux qui comptent en eux pour les remplacer adéquatement. Voilà ce qu’attend le malade Congo.
Enfin, pour réussir à définir le changement dans le souci d’une bonne restauration de la Démocratie, chaque Congolais doit faire sienne :
LETTRE OUVERTE A AMBROISE NOUMAZALAYE
Votre contribution au débat sur la refondation du Parti congolais du travail à travers votre ouvrage « De la chenille au papillon », est en réalité une critique des plus objective de la situation politique de notre pays. Vous avez fait une démonstration intelligente de l’imposture de ceux qui gouvernent le Congo, ceux-là même qui vous font porter le chapeau de maître d’œuvre des catastrophes de la gouvernance du Nord.
Votre vocation de sapeur pompier pour réhabiliter la monarchie décadente de Mpila-Oyo est déroutante et suicidaire. Notre estime pour toi depuis 1963 se trouve effarouchée.
Après 40 ans de servitude loyale au pouvoir du Nord, Ambroise serais-tu devenu aussi milliardaire que ces déchets qui grouillent à Mpila : Jean Dominique Okemba, Gaston Bouya, Ngondo Albert, Gokana Denis, Adada Rodolphe, Yoka Emmanuel, Dzon Mathias, Nguesso Christel, Nguesso Willy, Nguesso Claudia ?
Ambroise aurais-tu aussi ouvert les comptes à Hong Kong, Taiwan, Shanghai… comme ces grands voleurs ?
Qu’on-t-il fait de si grandiose pour mériter autant de milliards ?
Ambroise oserais-tu répondre en leur lieu et place devant le peuple congolais abusé de leur débâcle. La seconde qui suivra l’éviction inévitable du pouvoir de Mpila sera cataclysmique pour toute cette pourriture qui a confisqué la République et asservi des honnêtes citoyens. Je parie que même les gardes qui veillent aux barrières de vos palais retourneront leurs canons avec fougue vers vous.
Ambroise comment pouvez-vous être en phase avec les projets de société de Sassou qui, depuis son retour au pouvoir malgré l’embellie de la manne pétrolière, des produits forestiers et miniers, pratique l’impartialité, l’injustice, l’iniquité.
Vos camarades de la gauche congolaise comme Ange Diawara, Ikoko, Kibouala-Kaya, Marien Ngouabi, malgré vos contradictions internes se retourneront bientôt dans leurs tombes.
Ambroise, expliques-nous ta convergence philosophique avec ces princes maudits dont le seul projet politique est de piller le pays. Ils mangent la bouche pleine. Ils ont inversé toutes les valeurs.
En réalité, Sassou n’a pas de projet pour le Congo et il n’en aura jamais, sa névrose narcissique est assez avancée pour qu’il pense aux autres.
Ambroise, nous ne te suivrons pas dans ta métamorphose, en valet de Sassou ; de grâce que la chenille ne meurt pas, enterrée dans un bocal à Edou, mais mute en papillon libre, homme libre pour transmettre quelques clés aux générations futures. Le Congo se construira sans Sassou.
En un mot, je t’invite à être attentif aux sons de cloche salvateurs du général Ngouélondélé pour prendre part à la construction d’une République où les valeurs universelles guident les hommes de bonnes volontés.
LE DOYEN BAZINGA