Qui l’aurait cru? Personne.

denis-sassou-nguesso

(Blog MBIKI DE NANITÉLAMIO)En effet, depuis son retour au pouvoir par les armes, Denis Sassou Nguesso ne se doutait pas un seul instant que l’Armée Congolaise constituée à 99% des membres triés dans une seule contrée de notre pays pouvait se dresser en son encontre. Mais depuis que la majorité de ses fanatiques, supporters et collabos ont compris que l’homme des masses n’était que l’homme d’un clan prêt à procéder par élimination, le Militaire républicain considéré jusque là de simple milicien cobra est : rentré dans sa tenu de Soldat du Peuple, par devoir et obéissance au drapeau, c’est à dire : la Nation humiliée.

Qu’est-ce qui a bien pu se passer pour que nos militaires reconnaissent enfin la Nation? Le peuple Congolais est Un et indivisible du Nord au Sud et, nombreux sont ces Congolais qui ont compris le message adressé par le Ministre Appolinaire Bazinga à son frère Noumazalay : lettre qui valu la mise à l’écart de tous les officiers, cadres militaires et civiles katangais de leur poste après le décès inexpliqué du président du Sénat qui attendait de prendre la magistrature suprême comme cela étant décidé au sortir de la guerre coup d’État.

ambroise nou

LETTRE OUVERTE A AMBROISE OUMAZALAY

Votre contribution au débat sur la refondation du Parti congolais du travail à travers votre ouvrage « De la chenille au papillon », est en réalité une critique des plus objective de la situation politique de notre pays. Vous avez fait une démonstration intelligente de l’imposture de ceux qui gouvernent le Congo, ceux-là même qui vous font porter le chapeau de maître d’œuvre des catastrophes de la gouvernance du Nord.

Votre vocation de sapeur pompier pour réhabiliter la monarchie décadente de Mpila-Oyo est déroutante et suicidaire. Notre estime pour toi depuis 1963 se trouve effarouchée.

Après 40 ans de servitude loyale au pouvoir du Nord, Ambroise serais-tu devenu aussi milliardaire que ces déchets qui grouillent à Mpila : Jean Dominique Okemba, Gaston Bouya, Ngondo Albert, Gokana Denis, Adada Rodolphe, Yoka Emmanuel, Dzon Mathias, Nguesso Christel, Nguesso Willy, Nguesso Claudia ?

Ambroise aurais-tu aussi ouvert les comptes à Hong Kong, Taiwan, Shanghai… comme ces grands voleurs ?

Qu’on-t-il fait de si grandiose pour mériter autant de milliards ?
Ambroise oserais-tu répondre en leur lieu et place devant le peuple congolais abusé de leur débâcle. La seconde qui suivra l’éviction inévitable du pouvoir de Mpila sera cataclysmique pour toute cette pourriture qui a confisqué la République et asservi des honnêtes citoyens. Je parie que même les gardes qui veillent aux barrières de vos palais retourneront leurs canons avec fougue vers vous.

Ambroise comment pouvez-vous être en phase avec les projets de société de Sassou qui, depuis son retour au pouvoir malgré l’embellie de la manne pétrolière, des produits forestiers et miniers, pratique l’impartialité, l’injustice, l’iniquité.

Vos camarades de la gauche congolaise comme Ange Diawara, Ikoko, Kibouala-Kaya, Marien Ngouabi, malgré vos contradictions internes se retourneront bientôt dans leurs tombes.

Ambroise, expliques-nous ta convergence philosophique avec ces princes maudits dont le seul projet politique est de piller le pays. Ils mangent la bouche pleine. Ils ont inversé toutes les valeurs.

En réalité, Sassou n’a pas de projet pour le Congo et il n’en aura jamais, sa névrose narcissique est assez avancée pour qu’il pense aux autres.

Ambroise, nous ne te suivrons pas dans ta métamorphose, en valet de Sassou ; de grâce que la chenille ne meurt pas, enterrée dans un bocal à Edou, mais mute en papillon libre, homme libre pour transmettre quelques clés aux générations futures. Le Congo se construira sans Sassou.

En un mot, je t’invite à être attentif aux sons de cloche salvateurs du général Ngouélondélé pour prendre part à la construction d’une République où les valeurs universelles guident les hommes de bonnes volontés.

LE DOYEN BAZINGA

Voilà ce que l’on appelle prise de conscience face aux miettes de peu de valeur qui font souffrir tout un peuple. Braves Soldats des Forces Armées Congolaises, le peuple n’attendait de vous que cette position face à ces hommes, pour redorer votre image comme cela fut le cas en 1990 et 1992 : il ne reste qu’à l’opposition de s’organiser pour nous accompagner dans ce changement qui s’impose à nous.