Pour la troisième année consécutive, le classement 2013 des meilleures universités africaines, établi par 4icu.org University Web Ranking, sacre une nouvelle fois l’Afrique du Sud.
Hélas, malgré dix ans de pouvoir de la « Refondation » en Côte d’Ivoire, aucune université ivoirienne n’est toujours pas classée parmi les 100 premières. Et dire que nous retrouvons dans de la « Refondation », plus de quarante pour cent (40%) des enseignants du supérieur… mon œil : quel gâchis ?!?
Les Anglo-saxons en tête
L’Afrique du Sud campent 9 des 20 premières places du palmarès. L’université de Cape Town conserve la première place du podium. L’université de Johannesburg a quant à elle repris la deuxième position, cédée en 2011 à l’université du Caire. Suivent ensuite l’université de Pretoria, sur la troisième marche et l’université de Stellenbosch et de Witwatersrand respectivement sur la quatrième et cinquième marche du classement.
Après le Ghana en 2011, c’est au tour de l’université Cheikh Anta Diop de sauver l’honneur de la CDEAO. Relayée à la 28ème place en 2011, l’université sénégalaise pointe désormais à la 15ème place loin devant l’université du Ghana et d’Ibadan du Nigeria respectivement à la 21ème et 23ème marche du classement. Et comme à l’accoutumée, aucune université camerounaise dans la liste
Une méthodologie qui privilégie la réputation et la visibilité
Depuis 2011, ce classement mondial est aussi attendu que critiqué, notamment en Afrique francophone, car les critères retenus défavorisent, selon ses détracteurs, les universités des pays d’expression française.
Ces critères retiennent essentiellement la performance des universités en terme de visibilité. En se fondant sur les indicateurs de qualité des sites web des universités, qui tiennent compte de leur dimension, les auteurs du classement estime qu’internet est de loin l’un des outils fondamentaux et indispensables à la diffusion de la connaissance académique. Aussi, l’évaluation des activités universitaires doit tenir compte de la capacité des facultés à utiliser le réseau pour améliorer leur visibilité et leur réputation sur la scène internationale.
Source : Cameroonvoice.com