Le 28 mai 2020, à la surprise générale, l’acquittement du Président Laurent Gbagbo et du Ministre Charles Blé Goudé prononcé le 15 janvier 2019 est devenu effectif. Notre joie est d’autant grande que cela arrive au moment où nous commencions à désespérer le plus. C’est une grosse victoire.
Cependant, nous ne sommes qu’à une étape de la restauration divine promise. En réalité, l’Eternel a annoncé et déjà exécuté sur la Côte d’Ivoire sa volonté : celle de montrer l’insignifiance de tout le système mondial de prédation face à sa parole. Pour se faire, l’Eternel s’est réservé l’obligation de démontrer la vacuité du règlement fait de la crise ivoirienne. Aussi, la volonté divine s’est-elle mise en marche afin de rétablir toute la vérité sur le litige électoral et remettre au Président Laurent Gbagbo le pouvoir dont on l’a si injustement spolié. Il s’agit d’un véritable miracle divin en cours. Incompréhensible et insaisissable à nous pauvres mortels.
Alors que les choses annoncées et déjà exécutées dans le secret divin sont en phase de manifestation, il nous faut avoir le triomphe modeste. Garder le silence devient un impératif quand le Tout Puissant déploie sa force à ton profit. La liberté des nôtres n’a de père et de mère que Dieu !!!
Cette victoire, celui qui nous la donne se nomme Jésus Christ de Nazareth. La bible dit de lui qu’il avait en lui la plénitude de la divinité (col 1-19) mais a vécu en toute simplicité au point d’être confondu à ses disciples. Il était donc frappé d’une humilité sans nulle autre pareille.
Alors que nous caressons le désir de rentrer dans la jouissance des gains de son sacrifice, faisons l’effort d’être humbles. L’humilité en ce moment de notre combat sera le gage évident de notre nécessaire cohésion. Une cohésion utile à l’ultime bataille à nos portes.
Débarrassons-nous de notre voracité morbide. Ce désir de nous tailler avidement la part du lion. Nos viles envies qui nous rendent orgueilleux, médisants, méprisants, cupides et vains diviseurs dans une lutte pourtant portée visiblement de main de maitre par l’Eternel Lui-même. Ne raccourcissons pas la main de Dieu !!!
D’ailleurs, ne nous y trompons pas, l’Eternel des Armées, en architecte parfait, n’a été surpris par aucun détail. Il a scellé depuis l’entame de la bataille, la position finale de chacun de nous depuis les cieux. Il n’y a aucun doute, ce sont ces positions qui nous reviendront au terme de son œuvre sur terre (Jean 3-27).
Aussi, éloignons-nous de nos égoïsme et égocentrisme inutiles pour permettre à cette victoire amorce de nous unir afin de préparer en toute sérénité notre marche triomphale vers la victoire finale : le retour du Président Gbagbo dans son fauteuil.
L’heure est venue de s’accorder mutuellement pardon. Un pardon agapè. Pardon sans condition. Celui que Christ notre bienfaiteur nous a accordé à la croix du calvaire. Nous devons non seulement taire les petits frictions internes à ceux qui ont gardé la ligne souverainiste, mais surtout tendre effectivement, activement et affectueusement la main à ceux qui s’en sont démarqués à un moment donné. Il faut faciliter et hâter le retour du Premier Ministre Pascal Affi N’guessan et les siens au sein de la famille.
Pour aisément disposer nos cœurs à cette effectivité spirituelle, il serait indiqué que chacun de nous s’approprie le jugement du roi David, l’homme selon le cœur de Dieu, dans le livre de 1 Samuel 30 : le partage équitable du butin entre ceux qui ont eu le courage d’aller jusqu’au bout et ceux restés en chemin suite à la razzia de Tsiklag.
Face à l’avènement de la nouvelle Côte d’Ivoire qui se profile à l’horizon, il faut ressouder nos liens, s’unir pour être forts. Ayons à l’esprit qu’il s’agit d’un enfantement. La douleur et le sang ne manqueront pas de l’accompagner. Ce sera une épreuve ardue. Aucune alternative à l’union ne s’offre à nous pour vaincre.
Fasse Dieu que nos oreilles ne soient pas trop dures pour entendre. Que nos cœurs de pierre soient transformés en chair afin d’être des terreaux fertiles facilitant le déploiement de la main de l’Eternel qui nous délivre.
N’oublions pas : Union, Foi et Courage demeurent nos leitmotivs !!!
Que Dieu nous bénisse !!!
Fait Abidjan le 04 juin 2020
Charles Rodel Dosso
SGA du FPI