« BLY Roselin, fédéral adjoint de la JFPI de YOPOUGON, Docteur Saraka Patrice, membre du comité de central du FPI »
Depuis le samedi 22 Mars 2014, nous avions appris par voie de presse que le pouvoir de Monsieur Ouattara a transféré Monsieur Charles Blé Goudé, Président du COJEP à la CPI (à La Haye).
Face à cette décision inopportune qui vient d’agresser l’espoir des ivoiriens à croire à une réconciliation nationale réussie, nous condamnons avec énergie cette décision rétrograde, immature, et qui manque de sagesse.
La Côte d’Ivoire, notre pays vient de faire un bond qualitatif dans le fossé de la régression en mettant à mal les valeurs qui incarnent l’Etat de droit. Aujourd’hui, tout le monde entier a fini par comprendre qu’il n’y a pas de justice en Côte d’Ivoire capable de garantir les investissements d’une part et d’autre part d’assurer la sécurité et les libertés individuelles et collectives des justiciables vivant en cote d’Ivoire.
A présent permettez que l’on puisse situer les responsabilités face à ce coup de massue que vient de subir les ivoiriens en général et particulièrement le COJEP, la famille politique du Président Gbapê. Hier, sorti du congrès qui a consacré la mutation du COJEP de mouvement de pression en une organisation politique, le Président Blé Goudé à lui-même par vidéo conférence confié les reines de notre structure au Président Joël Poté qui avait pour mission essentielle de travailler au retour des exilés politiques et de garantir la sécurité de tous nos militants et sympathisants. A peine que le Président Poté est entamé sa mission en misant sur la campagne pour l’amnistie générale, pour une Cote d’ivoire réconciliée et qui avait eu l’adhésion de plusieurs partis politiques dont le FPI dirigé alors par le Professeur Miaka Oreto Sylvain, il y a eu des mauvaises langues qui se sont déliées pour mettre à mal le processus.
C’est pourtant le lieu de rappeler, que cette campagne avait gagné du terrain, ce qui avait permis la décrispation un temps soit peu de l’atmosphère politique avec en toile de fond la libération de 14 personnalités politiques. Pendant que tous les indicateurs annonçaient la maturité de notre démarche qui n’était pas de défier le pouvoir mais de discuter avec lui dans le respect de nos différences, des loups déguisés en agneau sont rentrés dans la bergerie et j’ai pu voir BLY Roselin, fédéral adjoint de la JFPI de YOPOUGON, Docteur Saraka Patrice, membre du comité de central du FPI et leur sbire entrain de chanter sur tous les toits que le Président Joël Poté est un « COLLABO » sans toutefois apporter les preuves de leur mensonge gratuit.
Malgré cela et pour l’amour profond qu’il a pour le COJEP, comme cette dame qui a dit au roi SALOMON dans la BIBLE qu’elle renonçait à l’idée de partager son fils par amour pour celui-ci elle le préférait vivant chez une autre femme que mort. C’est dans cet élan que Joël Poté a accepté volontairement de se mettre à l’écart pour donner une chance à la méthode BLY, qui en réalité était celle d’endormir nos militants pour fragiliser le COJEP et son chef. Pour qui travaillent t-ils ? c’est plus tard à la sortie de prison du Président AFFI N’guessan et dans l’euphorie de ses tournées qu’il a dit à GUIBEROUA devant les parents du General Charles Blé Goudé qu’il donnait un mois au pouvoir Ouattara pour libérer le Président du COJEP sinon, il allait demander aux ivoiriens de descendre dans les rues. Le délai de l’ultimatum lancé par AFFI N’guessan est passé sans que lui-même ne se souvienne de l’engagement qu’il a pris devant les parents de Charles Blé Goudé et la nation ivoirienne. Bien au contraire on va lui organiser une mascarade de cérémonie de soutien au Président Charles blé Goudé quelques mois plus tard pour demander au Président AFFI d’ordonner pour que eux militants je ne sais de quel COJEP puisse exécuter.
Il est clair que Bly Roselin, Docteur Saraka Patrice et consorts ont échoués, qu’ils acceptent alors de débarrasser le planché. Dans tous les cas ce sont certains journaux de la place qui les ont légitimés et non une instance concrète et majeure du Congrès Panafricain pour la justice et l’égalité des peuples.
Camarades militants, sympathisants et amis du COJEP de Charles Blé Goudé, là où nous nous sommes tus et effacés depuis septembre 2013 pour donner libre cours à l’équipe de Bly roselin de repositionner le COJEP et d’obtenir la libération du Chef, ils nous ont servi le contraire et bien pire ils ont obtenu pour nous le transfèrement de notre patron.
Face à cette marque de trahison, d’incompétence et d’immaturité politique, nous leur prions de simplement et purement se taire à jamais. En tout état de cause, nous invitons tous les militants du COJEP et les citoyens combattants de la liberté à plus de vigilance et à la prise de leurs responsabilités pour un COJEP fort, pour que vive le Président Charles Blé Goudé triomphant des forces du mal. Je vous remercie !
Erick BAYALA
Source: Le Point Sur