La garde présidentielle a -t-elle, pour la seconde fois connue, en moins de deux ans, après les mutineries de 2011, par le crépitement des armes retournées contre son protégé président de la république du Burkina Faso, Blaise Compaoré, dans la nuit du 30/08/2013, entendue passer un nouveau message de lassitude de l’occupation du pouvoir par le même homme depuis maintenant 26 ans ?
Le Burkina Faso en colère
Mécontentements qui parcourent alternativement par d’autres formes d’expressions (grève, violence sociale, manifestations) l’ensemble des corps sociaux de la nation !
La communauté internationale, prompt à se porter au secours des peuples opprimés, n’aurait-elle qu’écoute qu’en fonction de la menace de ses intérêts…. ? Elle est donc que peu éprise de ses propres émanations de droits et principes quelle vaporise ? Faut-il que les burkinabés en viennent à faire appel aux dits dijhadistes ?
Au pays des hommes intègres
Réinventer les relations d’avec l’Afrique telle que le prône d’absolu la France , qui se veut protectrice de l’évolution de ses anciennes colonies africaines, à l’exemple du Burkina Faso, nécessite et impose, de sérieux, un profond changement et non de simple restauration (l’heure n’étant plus au transition).
La forte jeunesse africaine, éloignée des enjeux et attentes de la colonisation, ne saurait être représentée dans sa marche en avant par des Hommes marqués d’une période qui leur est totalement inconnue. C’est assurément à ce prix, que cette jeunesse ne saura se constituer en une menace latente et permanente pour Tous et les intérêts de Tous.
Le mutisme de Compaoré
On ne peut se prévaloir de qualité de médiateur, tel que cela soit porté à l’endroit du président Compaoré, et n’être pas en mesure d’entendre la persistance des contestations à sa personne ! Enfin qu’il soit mis en place une présidence collégiale à la tête de la francophonie, à défaut de la mise en place d’un conseil de sage à cet organisation, et que celle-ci accueille en remerciement pour service rendu de longue date, le président Blaise Compaoré….
Joseph Tapa