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FratMat.Info | Le présumé cerveau des attaques de Tabou a été mis aux arrêts. L’information a été donnée par le ministère d’Etat, ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, ce mercredi 7 janvier 2014, à Abidjan-Plateau.

Il s’agit du nommé Zohouri Théophile alias « Commando Benguy’s » qui a été arrêté dans la nuit du dimanche au lundi 5 janvier 2014, à Tabou.

Dans une vidéo réalisée après son arrestation et présentée à la presse, Zohouri affirme qu’il a investi dans les différentes attaques de Tabou et de Yopougon. A l’en croire, constatant que la mission qu’il a confiée  ne se déroulait pas comme il se doit, il a décidé de se rendre lui-même sur le terrain.C’est ainsi qu’il a quitté la ville de Strasbourg en France, où il réside pour se rendre compte de ce qui se passe sur le terrain.

Celui qui est présenté comme le cerveau des attaques de Tabou et de Yopougon a été interpellé avec cinq personnes (Ahoua Patrice Aristide, Tchepé Romain, Ta Bi Ta Blaise, Doh Armel, Blé Aka Jacques). Quatre éléments qui lui sont proches ont échappé aux éléments  des forces de l’ordre alertées par les jeunes de cette localité.

« J’attaquais juste pour créer la chienlit. Je voulais me venger à cause de ce qui s’est passé lors de la crise post-électorale », a-t-il confessé dans cette vidéo. Poursuivant, il a indiqué avoir quitté la France afin de venir suivre lui-même les opérations sur le terrain. « Je suis venu parce que j’ai appris que des personnes devaient attaquer après les fêtes. Une fois au Ghana, ces derniers n’ont pas voulu m’associer à leur mouvement », a-t-il dit.

Selon lui, sa présence en Côte d’Ivoire s’explique également par le fait que ceux qu’il envoyait, ne remplissaient pas leur mission. « Ils prenaient l’argent mais ne menaient pas les attaques. J’ai donc décidé de les payer seulement après les attaques », a affirmé M. Zohouri.

Poursuivant ses révélations, il a indiqué avoir contacté des hommes politiques tels qu’Assoa Adou, Don Mello, Sécré Richard et Damana Pickass afin de leur proposer ses services. « Ces derniers ont refusé, car ils m’ont dit que pour ce genre d’actions, il faut des officiers à la tête », a-t-il soutenu.

Ouattara Ouakaltio
Correspondant communal