Samedi 31 mars 2018 – Les Forces armées de Cabinda (FAC) ont revendiqué aujourd’hui, la responsabilité d’une attaque contre cette enclave angolaise qui a fait quatre morts parmi les Forces militaires angolaises, la première du genre en 2018.
L’information provient d’un “Communiqué de guerre” de la branche armée du Front de Libération de l’État de Cabinda (FLEC), envoyé à Lusa aujourd’hui, qui indique que l’opération, prétendument réalisée vendredi, est le résultat d’une attaque contre une position des Forces armées angolaises (FAA) dans la région de Bembica, près de la rivière Chiloango, dans la région militaire de Necuto.
Depuis 2016, les attaques sont fréquentes dans cette région, et le Front de Libération de l’État de Cabinda a déjà revendiqué plusieurs attentats à Cabinda et la mort de dizaines de militaires angolais, informations toujours démenties par le gouvernement et les dirigeants militaires de l’Angola.
L’attaque présumée de vendredi, selon le FLEC / FAC, a entraîné la mort de quatre soldats des forces angolaises et d’une guérilla de cette organisation.
« Le FLEC / FAC réaffirme sa volonté d’établir un dialogue franc et sérieux avec le gouvernement angolais pour se préparer à la fin du conflit armé à Cabinda », indique le communiqué.
Cette organisation d’indépendance défend que le traité de Simulambuco du 1er février 1885, qui a fait de cette enclave un «protectorat portugais», continue d’être en vigueur, se battant depuis près de 50 ans, à travers plusieurs factions, pour l’indépendance du territoire.
Le 8 novembre 2017, le nouveau président angolais S.E.M. João Lourenço a présidé à Cabinda la première réunion décentralisée du Cabinet des ministres angolais dans le cadre du mandat actuel.
« J’aimerais personnellement suivre les projets de Cabinda, tous les projets pour Cabinda, dans le sens où nous pourrons, dans les prochaines années, pour inverser la situation actuelle que connaît la province et qui, malheureusement, n’est pas la meilleure », a déclaré João Lourenço à l’époque.
Lors de la réunion du conseil des Ministres, le Gouverneur de Cabinda, le Général Eugénio Laborinho, a demandé au gouvernement angolais de réviser le statut spécial de cette province, notamment à travers un régime fiscal différencié, afin d’attirer les investissements.
« Nous proposons, Monsieur le président, d’analyser la possibilité d’attribuer à Cabinda un régime fiscal qui offrira des attractions, des avantages et d’autres incitations aux entreprises qui ont l’intention d’investir ici, ainsi qu’à celles qui s’y trouvent », a déclaré le Gouverneur provincial.
Selon Eugénio Laborinho, la situation actuelle de cette enclave conduit au «besoin» de donner au Cabinda «une certaine différenciation administrative et financière, sans pour autant remettre en cause les principes d’égalité et d’unité nationale».
« La spécificité géographique de Cabinda, notamment le fait de ne pas avoir une connexion terrestre avec le reste du pays, rend la province dépendante des liaisons aériennes et maritimes à l’entrée et la sortie des personnes et des biens », a-t-il rappelé lors de son appel direct au Chef de l’État angolais.
Une traduction Google Une traduction Google, du portugais en français, corrigée par la Rédaction.
Source : Diario de Noticias