L’inter, Mercredi 1er Octobre 2014 | Après un séjour de près d’un mois aux États-Unis et en Europe, le député de Port-Bouët, Kouadio Konan Bertin dit KKB, est rentré à Abidjan hier, peu avant 18 h 30, pour prendre part à la deuxième session ordinaire de l’Assemblée nationale, dont l’ouverture a lieu cet après-midi. Attendu par ses plus proches collaborateurs, le parlementaire, qui a mis à profit ses vacances, dit être allé ”visiter les États-Unis et l’Europe”. «Vous savez qu’un des actes principaux des combats que nous allons mener dans le futur immédiat, c’est de déclarer une guerre sans merci au chômage de masse qui mine notre jeunesse. C’est cela qui nous a donné envie d’aller voir comment les choses se passent aux Etats-unis et en Europe», a-t-il soutenu. Attendu encore sur l’appel de Daoukro lancé par le leader du Pdci (le 17 septembre, il indiquait que l’appel de Bédié n’engageait que lui) Henri Konan Bédié, invitant les militants de son parti à soutenir Alassane Ouattara à la présidentielle de 2015, l’ancien président des jeunes du Pdci ne s’est pas dérobé. Il a encore ”cogné fort”. Avec une écharpe autour du cou, il présentait l’image d’un de ces ”Djihadistes” intransigeants, qu’on ne peut faire fléchir. «En démocratie et en période de liberté, le
président Bédié a décidé d’apporter son soutien à un candidat autre que celui du Pdci-Rda. C’est son droit. Mais, laissez-moi d’abord arriver. Je suis un militant du Pdci-Rda, je suis un militant discipliné, oui je suis irréductible, je suis attaché à la mémoire de Félix Houphouët-Boigny. Je considère le Pdci comme un héritage et un
héritage, ça ne se brade pas, ça s’assume», a-t-il dit, sous les applaudissements de ses collaborateurs avant de préciser : «Il n’y a pas de structure supérieure au congrès du parti. Le parti a pris des résolutions, il faut les appliquer. J’ai été formel en 1999 sur le fait que Bédié ne doit pas rester en exil, de la même façon je reste formel pour respecter les résolutions du congrès». A la question de savoir s’il est disposé à rencontrer le président du Pdci, voici la réponse du député de Port-Bouët : «je suis prêt à rencontrer tous les Ivoiriens. Bédié, c’est mon père, il est le président du Pdci-Rda jusqu’à preuve de contraire. S’il y a des raisons de nous voir, nous nous verrons», a-t-il souligné. «Laissez-moi poser ma valise et on va s’occuper des problèmes des Ivoiriens. Et je crois que le problème des Ivoiriens, c’est ailleurs que ça», a-t-il conclu.
Cyrille DJEDJED