Elie Smith1

Ce mercredi 10 septembre 2014, plusieurs sources parlent avec preuves photographiques, d’agressions à Brazzaville, du journaliste camerounais Elie Smith et du viol collectif de sa sœur en sa présence, par des sbires du dictateur Denis Sassou Nguesso qui veut à tout prix et par la force, mourir au pouvoir et y laisser un enfant du clan.

Partageant la douleur de toute la famille et de ce journaliste à la fois« talentueux et imprudent », le Noyau politique du MCCD observe que ces actes les  plus inhumains qui puissent exister au 21ème sont une preuve que« la dictature de Brazzaville aux abois n’a d’amis que des collabos et des complices ».

 En effet, d’après nos sources, l’ancien journaliste de la chaine de télévision francocaraïboafricaine « Telesud », recruté à Brazzaville par un général de division affairiste, mis en examen par la justice française dans la brûlante affaire des « disparus du beach », était depuis quelques mois dans le viseur des sbires et des chiens de Denis Sassou Nguesso.

Le général d’armées despote se serait lui-même plaint auprès de ses valets du« journalisme libre et non contrôlé » que pratiquait depuis quelques temps, Elie Smith dans son émission « la Grande Interview ». Emission à travers laquelle, il provoquait un vrai débat sur le projet morbide de « changement de la constitution » au point de mettre en difficulté et en « direct » les valets et laquais de la dictature et contribuer ainsi au combat « Noble » d’éveil de consciences du peuple congolais, engagé par les combattants pour la liberté.

D’après nos sources, le journaliste à qui certains indiscrétions et réseaux du clan avaient clairement signifié, il y a quelques semaines, « en faire un peu trop et être sous surveillance », a traversé la ligne jaune en publiant ces derniers jours coup sur coup : les photos d’une avenue de Brazzaville totalement détruite et dont le titre de publication est « le chemin d’avenir » et les premières photos des blessés, victimes des sbires et chiens du despote Denis Sassou Nguesso, pour avoir participé au meeting en salle autorisé, du « Collectif des partis de l’opposition ». Tout ça couronné par la dernière interview de l’ambassadrice américaine au Congo, au micro d’Elie Smith avec des questions sur le changement de la constitution qui ont mis mal à l’aise la diplomate et mal appréciées par la dictature aux abois.

Ces trois actions représenteraient pour la dictature, une goutte d’eau qui aurait fait déborder le vase.

Publier à la fois des photos sur les réseaux sociaux le montrant à table en famille avec le dictateur Denis Sassou Nguesso et des photos montrant le caractère assassin et inhumain de son système, c’est faire montre d’une grande imprudence, d’une arrogance exagérée et d’une irresponsabilité notoire.

Le journaliste Elie Smith n’avait-il pas compris qu’en posant ces actes contradictoires, il commettait un des crimes de lèse-majesté ? Croyait-il vivre dans un pays démocratique ?

Ces malheureux événements sont une preuve que le dictateur Denis Sassou Nguesso qui autorisa les troupes étrangères à violer des femmes congolaises entre 1998 et 1999 tout en brûlant des villages entiers, est prêt à faire subir toute sorte de sévices à des innocents juste pour se rassurer par la force un pouvoir à vie.

Que tous ceux qui pensent et laissent croire que l’on peut critiquer ce pouvoir et vivre tranquillement à Brazzaville le notent et le sachent définitivement : « Denis Sassou Nguesso est un dictateur assassin prêt à tout pour terroriser le peuple et se rassurer d’un pouvoir à vie ».

Partageant la douleur et les souffrances de toute la famille d’Elie Smith, le noyau politique du MCCD, rappelle que « seule la mobilisation populaire pourra venir à bout de cette dictature immonde qui a déjà fait plusieurs victimes ».

Mobilisons-nous ensemble pour mettre fin à ce pouvoir immonde et inhumain.

MCCD : La Voix du Peuple Libre

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