Moïse Lida Kouassi bande tous ses muscles et veut boxer Ahoua Abouo Dori
Finalement que retient-on du Comité Central Extraordinaire tant attendu du samedi 30 août 2014? A tout point de vue, une réunion déshonorante à oublier, une image lamentable et négative du parti, des scènes indignes de grands intellectuels comme les membres du FPI, beaucoup d’extrémisme, d’émotions et de passions qui frisent le fanatisme et l’hystérie.
Voici par exemple le camarade Kouakou Jean Koffi, d’ordinaire si tranquille, qui administre une paire de gifles à la Camarade Madeleine, Secrétaire nationale OFFPI, qui tentait de le ramener à la raison après l’avoir surpris entouré de militants dans un coin du QG de Campagne de Laurent Gbagbo, en pleine campagne d’intoxication et de dénigrement contre la personne du président Pascal Affi N’Guessan. La pauvre femme en voulant lui demander d’arrêter de débiter de tels propos malsains en public, a reçu une punition sèche et retentissante sur ses deux joues.
Voici aussi le Sieur Koné Boubacar qui se déchaîne, pique une crise de folie et insulte copieusement la Secrétaire Générale Mme Agnès Monnet, la traitant de tous les maux. Voici enfin notre ami Moïse Lida Kouassi qui bande tous ses muscles et veut boxer Ahoua Abouo Dori, etc. Voilà celui-ci, voilà celui-là. Isolés ou publiquement constatés, les incidents ont été nombreux et déplorables à chaque réunion par la faute des anti-Affi incapables de cacher leur profonde haine envers le président du FPI.
Finalement donc, e samedi 30 août 2014, impossibilité pour le CC de statuer sur l’épineuse question du maintien ou non de nos représentants à la CEI. Autant de faits qui emmènent alors le président Affi à prendre ses responsabilités pour suspendre les travaux et renvoyer chacun chez soi en attendant une nouvelle réunion qui selon toute vraisemblance devait se tenir dans deux semaines.
Que nous réserve ainsi ce CC bis? Sommes-nous encore conscients que notre parti est le FPI de Laurent Gbagbo? Que notre force ce sont nos idées et notre parole? Qu’au FPI, la règle d’or est de convaincre par des arguments et non chercher à vaincre par la force brutale? Allons-nous oublier qu’aujourd’hui où le père fondateur est séquestré à la Haye et si loin de nous, la Côte D’Ivoire, l’Afrique et le monde nous regardent?
Camarades, conservons et cultivons cette belle image de démocrates mobilisés, d’hommes et de femmes responsables, cette fière image de militants unis et solidaires que les gens ont partout de nous. Un débat serein et démocratique, une majorité d’opinions favorables ou défavorables qui se dégage après un large débat démocratique, un vote ou un consensus, des décisions claires que tout le monde est tenu d’appliquer, telles sont les voies, les seules et uniques voies pour les militants du FPI de rester dignes de Laurent Gbagbo, aujourd’hui comme demain. Convaincre et non vaincre, telle doit toujours rester notre devise.
Océane Yacé, Politologue, Monte-Carlo, Monaco