Membre fondateur du Rassemblement des républicains, Fanny Ibrahima, secrétaire national aux sports et loisirs en charge de la Vallée du Bandama a pris part au dernier Bureau politique du de son parti. Il se prononce sur l’entrée de nouvelles personnalités dans le secrétariat général.

 ibrahima-fanny-jpg

Comment s’est déroulé le dernier Bureau politique auquel vous avez pris part ?

C’était un très bon Bureau politique présidé par le professeur Henriette Dagri-Diabaté. Toutes les personnalités du parti qu’on ne voyait plus étaient présentes ce jour-là. On nous a présenté le nouveau secrétariat du parti et le programme d’activités du secrétariat général. Il est vrai que nous voulons que notre candidat soit celui du Rhdp (Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix, Ndlr). Mais si ce n’est pas le cas, il va falloir qu’on compte sur nos propres forces. D’où l’importance de cette rencontre.

Que pensez-vous du réaménagement du secrétariat général de votre parti ?

Nous l’avons tous approuvé. Il y a de nouvelles personnalités désignées comme secrétaires généraux adjoints pour aider le secrétaire général par intérim dans sa tâche. D’autres nominations aux postes de conseillers spéciaux auprès du secrétariat général avec rang de secrétaires généraux adjoints sont prévues. Une quarantaine de secrétaires nationaux seront désignés dans les prochains jours par le secrétariat.

Nous constatons que des membres fondateurs du parti comme vous n’ont pas eu de promotion, quand de nouveaux arrivés comme Philippe Legré, Konaté Sidiki et même Joël N’Guessan sont promus…

Vous savez que tout parti politique a une direction à savoir un président et un secrétaire général. Seuls ceux-ci peuvent opérer des choix qu’ils estiment bons pour le parti. Alors je ne sais donc pas pourquoi il a été fait appel à de nouveaux cadres. Seule la direction peut répondre à cette question. Une chose est certaine, ils apportent du sang neuf au parti. Mais il aurait été effectivement plus intéressant comme vous le dites qu’on pensa à ces anciens cadres qui ont fait leurs preuves. Puisqu’il y a des nominations en cours, je pense que rien n’est encore perdu. La direction peut toujours se rattraper.

N’est-il pas temps pour votre parti d’organiser un congrès ?

Le congrès viendra. Mais pour le moment, nous travaillons pour la remobilisation en vue de l’élection présidentielle. Nous restons donc dans ce schéma.

Il n’y a pas de congrès mais il y a un renouvellement des structures spécialisées comme le Rjr, le Rfr et le Rer… N’est-ce pas paradoxal ?

En réalité, le secrétaire général par intérim compte redynamiser le parti en commençant par la base. C’est cette base qui va confirmer ou non le secrétariat actuel. Je n’ai donc pas d’avis contraire à donner s’il estime que c’est la meilleure façon pour nous de faire réélire Alassane Ouattara à la présidence de la République. En ce qui concerne le Rjr, il y a des responsables qui ont largement atteint la limite d’âge. Quant aux départementaux, le mandat de deux ans est largement écoulé. Enfin, même si au Rfr il n’y a pas de limite d’âge, il est temps de faire la place à certaines dames qui ont envie de faire leurs preuves.

Réalisé par Allah Kouamé à Bouaké

Source : Jeudi 5 juin 2014 Nord-Sud Quotidien N°2675