Par Solange ARALAMON
(STAR MAGAZINE) – Le samedi 16 novembre 2013, ont eu lieu, dans les jardins du Golf Hôtel d’Abidjan, deux événements d’envergure internationale. D’une côté Afrikfashion Show qui était à sa 8e édition et qui rassemblait sur le même plateau, 16 créateurs de mode venus de plusieurs pays d’Afrique et de France. Isabelle Anoh, l’initiatrice de l’événement, a mis les bouchées doubles pour en faire une belle fête. De l’autre bout du même jardin, se tenait la 6e édition de la soirée de récompense du Prix Ivoire de la littérature africaine d’expression francophone. Cette manifestation organisée par l’association ”Akwaba culture”, dirigée par Isabelle Kassi-Fofana, réunissait quant à elle les sommités du monde de la littérature africaine. Et pour la circonstance, le Ministre de la Culture et de la Francophonie, ministre de tutelle des deux cérémonies ne voulait en manquer aucune. C’est la raison pour laquelle il a tout mis en œuvre pour participer effectivement aux deux soirées. Il s’est rendu d’abord sous le chapiteau qui abritait le Prix Ivoire. Et après avoir écouté les premières allocutions, Maurice Bandaman s’est éclipsé discrètement afin de rejoindre l’équipe d’Avantgarde Production en vue du lancement de la soirée de la mode. Après avoir écouté le discours d’Isabelle Anoh et assisté à quelques passages des mannequins qui présentaient les tenues des créateurs, le membre du gouvernement est retourné au Prix Ivoire afin de remettre son trophée à la lauréate, l’écrivaine camerounaise Hemley Boum. Remise qui mettait fin à cette soirée. Après cela, il est retourné pour voir la fin d’Afrik Fashion Show. Un ballet du ministre qui a fait dire à certains observateurs qu’il tenait tellement à ses deux ”Isabelle” qu’il n’a voulu en frustrer aucune. Le fait que ces deux grandes soirées aient été organisées le même jour et sur le même espace n’était pas forcément une bonne idée parce que finalement, c’est le même public pratiquement qui s’est retrouvé sur les deux événements. Mais cela aura permis à Maurice Bandaman de faire d’une pierre deux coups. Histoire de contenter les différentes parties.