Une patriote incendie Abel Naki

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Je me nomme Onéné OHICO, Membre du CRI PANAFRICAIN. Entendez, Conseil de la résistance Ivoirienne et panafricaine.

Je me permets d’écrire ces quelques lignes en réaction à la Lettre publiée dans les médias récemment et émanant de Madame Nathalie Maldonado, avocate au barreau de NICE, en date du 1er  octobre 2013, adressée au président du CRI PANAFRICAIN (Conseil de la résistance Ivoirienne et panafricaine), et qui somme ladite organisation sous quinzaine de cesser toute utilisation du nom de sa cliente, CRI PANAFRICAIN (Congrès pour la Renaissance ivoirienne et panafricaine) et lui ordonne de changer de dénomination.

Cette réaction qui reste personnelle de par ma qualité de membre d’un mouvement mis en cause devrait au-delà de cette considération affective permettre à l’opinion ivoirienne, panafricaine et internationale de mieux appréhender la menace que ne cesse de faire peser M. Abel Naki sur notre organisation depuis son départ.

Mais avant de rentrer dans le fonds du sujet, donc de la Lettre, je me permettrai de présenter le plaignant du jour : M. Abel NAKI, car c’est de lui qu’il s’agit, président du Congrès pour la renaissance ivoirienne et panafricaine, donc client dont parle Me Nathalie MALDONADO, est bien connu du milieu ivoirien en France et du Conseil de la Résistance ivoirienne et panafricaine, notre organisation. Ce n’est donc pas surprenant, car à plusieurs reprises celui-ci n’a cessé de proférer de telles menaces en direction de notre organisation. Il le fait soit par voie de presse ou à travers les réseaux sociaux.

Cette fois c’est par voie judiciaire.

Il faut rappeler à tous que Abel Naki est un jeune ivoirien qui a rejoint le vaste mouvement de protestation peu avant et après l’arrestation du président ivoirien, Laurent Gbagbo. Convié à la toute première mobilisation sur les Champs Elysées le 11 avril 2011, en tant que cameraman, Abek Naki fera bien partie, du tout premier noyau de leaders qui lanceront définitivement la grande résistance ivoirienne de Paris quelques heures après le rassemblement appelé par un tout premier groupe de personnes qui s’étaient déjà constituées en bouclier humain à la résidence de l’ambassadeur Pierre Kipré à Paris au moment de la prise de l’ambassade par les supporters du sanguinaire Ouattara. Et lorsque les camarades décident de mieux s’organiser pour faire front à l’imposture de M. Ouattara depuis l’hexagone, ils nomment M. Serge ECHIMAN comme président du mouvement, Abel Naki comme premier coordinateur et Willy Bla, porte parole. Dans les faits et sur décision de l’assemblée du jour, seule la coordination est tournante (tous les 3 mois). Voilà comment M. Abel Naki, du simple cameraman du 11 avril 2011 mais qui s’était il faut le lui reconnaitre, peu avant, illustré avec son agence de communication en créant facebookers pour Gbagbo, va connaître une certaine popularité grâce à son rôle de coordinateur de ce vaste mouvement spontané de la résistance ivoirienne de France. Malheureusement, lorsqu’arrive son mandat à terme en juillet 2011, celui-ci décide de s’accrocher au poste. Mieux, il se lance dans la calomnie et le mépris vis-à-vis de ses camarades. Il les traitera de tous les noms s’il ne les accuse pas d’avoir trahi en acceptant une rencontre avec M. Laurent Dona Fologo, un proche du président Gbagbo et dont le parti (RPP) est membre du CNRD avec le FPI.

Dès juillet 2011, Abel Naki crée un front au sein de la résistance. Il organise avec ses nouveaux amis alors qu’il n’a pas quitté officiellement LE CRI PANAFRICAIN (Conseil de la résistance ivoirienne et panafricaine), des levés de fonds pour dit-il aider les réfugiés ivoiriens dans la sous région en Afrique (Ghana, Togo, Bénin). Sous le feu des critiques du fait de sa rébellion, Abel NAKI par voie de presse annonce son départ du mouvement dans une interview publiée le 12 octobre 2011, intitulée : « Pourquoi je quitte le CRI PANAFRICAIN ». Et quand le journaliste lui demande les raisons, voici sa réponse : « …Notre vision étant désormais panafricaine, il était aussi temps que nous nous organisions et consolidions nos énergies dans un cadre unitaire (…) Il nous était agréable de donner des perspectives à notre lutte(…) Il fallait passer à une autre étape : celle de la révolution (…) ».

Vous parlez-là du Cri panafricain que nous connaissons ou bien d’une nouvelle organisation ? demande encore le journaliste. « Je parle bien entendu d’une toute

nouvelle organisation. Entendez par là, d’une nouvelle vision » dixit, Abel Naki. Et de conclure : « Désormais, ma lutte, mon énergie, ma vision sont réunies au sein du Congrès pour la Renaissance ivoirienne et Panafricaine en abrégé : CRI-PANAFRICAIN, cette fois avec le tirait ».

Nous apprenions par la suite que le même Abel Naki voulait créer d’autres mouvements tels que le CNL, FUO ect…avant d’apprendre que sa nouvelle organisation devrait se muée en parti politique aux sorties d’une réunion qui s’est tenue à Bordeaux courant janvier 2013. Bref. Le problème est que malgré qu’il ait annoncé son départ du Conseil de la résistance ivoirienne et panafricaine, M. Abel Naki a continué à utiliser le sigle de l’organisation en y ajoutant un simple « tirait » qui ne change rien à l’évocation. C’est désormais au nom de cette nouvelle organisation à vocation politique différente du Conseil qui reste apolitique (loi 1901) qu’Abel Naki et ses nouveaux amis sillonneront certaines régions la France et des USA pour des missions aux objectifs non encore étayés.

Le fonds de la Lettre

Dans ce courrier adressé par Lettre recommandée avec accusé de réception en date du 1er  octobre 2013, il est fait mention que le Congrès pour la Renaissance ivoirienne et panafricaine en abrégé, CRI-PANAFRICAIN a été déclaré à la préfecture de police de Paris le 21 septembre 2011 et protégé à l’INPI le 16 décembre 2011. On nous parle aussi de la dissolution du Conseil de la résistance ivoirienne et panafricaine le 23 octobre 2012.

En clair, M. Abel Naki a pris la décision de quitter notre organisation, un mois après qu’il ait crée son propre mouvement et cela sans en informer au préalable ses camarades. Le même Abel Naki décide de dissoudre notre organisation, un an après qu’il l’ait quitté. Et cela suite à une assemblée générale qui a réuni selon le procès verbal en notre possession, que 4 personnes, et au domicile de Mlle Nda Patricia. Soyons sérieux !

Question. Pourquoi M. Abel Naki qui savait bien que lui et ses amis en mettant sur pied la coordination du Conseil de la Résistance ivoirienne et panafricaine au soir de la manifestation du 11 avril 2011, avaient décidé de rester dans la clandestinité, donc ne pas faire de déclaration à la police de crainte d’être répertorié par les autorités françaises soutiens de Ouattara, M. Abel Naki sentant le besoin de déclarer plus tard l’organisation, n’a-t-il pas convaincu ses autres amis à le faire ?

Par ce manquement, M. Abel Naki venait là de commettre un délit d’initié, punissable par la loi, mieux, M. Abel Naki est passif d’escroquerie morale en jouant sur la terminologie de son ancien mouvement : LE CRI PANAFRICAIN, même si la dénomination a varié. Alors qu’il avait la possibilité de changer le Sigle.

Dans le même courrier de l’avocate, il est reproché au Conseil de la Résistance ivoirienne et panafricaine de s’être déclaré que le 12 janvier 2013 et depuis cette date de continuer à utiliser la dénomination « CRI PANAFRICAIN ».

Remarque pertinente ! Seulement, si M. Abel Naki et son avocate avaient bien relu leur propre PV du 18 octobre 2012 annonçant la dissolution de notre organisation, ils se seraient rendu compte que le CONSEIL de la Résistance ivoirienne et panafricaine a bel et bien été déclaré à la préfecture de paris en sa date du 02 mai 2011. « Le CRI PANAFRICAIN (…) Association régie par la loi du 1er Juillet 1901 déclaré à la préfecture de Paris le 02 mai 2011, N° du dossier W751210050, siège social 32, Boulevard de Strasbourg 75010 Paris ». Vous comprenez là qu’il ne s’agissait plus du Congrès pour la Renaissance ivoirienne et panafricaine qui lui verra le jour le 21 septembre 2011.

Et si les camarades ont été amenés à actualiser la déclaration en janvier 2013, c’est bien parce que sentant la menace de M. Abel Naki qui a non seulement confisqué tout le registre de notre mouvement quand il était coordinateur, il fallait en refaire de nouveaux et procéder à sa protection véritable. C’est bien dommage que pendant que les milliers de patriotes sont préoccupés par la mobilisation pour la libération de la Côte d’Ivoire, le seul et unique souci de M. Abel Naki était de faire des va et vient à la préfecture de police pour soi disant protéger une organisation alors que cette idée n’avait jamais motivée notre détermination pour le combat pour la libération du président Gbagbo et de tous les prisonniers politiques en Côte d’Ivoire.

Alors, de ce qui précède, il faut savoir qui a fait du faux et qui a l’intention de créer de la confusion dans l’esprit de nos vaillants militants et sympathisants ivoiriens et panafricains ? C’est bien M. Abel Naki qui nonobstant l’existence de notre mouvement auquel il a appartenu, a décidé de créer son propre mouvement, et cela 5 mois après (mai- sept) tout en se réservant d’en conserver le SIGLE : CRI PANAFRICAIN. Enfin, ce ne sont pas après les bombes meurtrières de la France de Sarkozy, les menaces et autres harcèlements judiciaires du sieur NAKI qui nous ébranleront. La lutte pour la libération de la Côte d’ivoire que nous avons épousée volontairement est si noble qu’une simple correspondance d’une avocate qui n’est pas juge nous détournera de l’objectif que s’est fixé, notre organisation : LE CONSEIL DE LA RESISTANCE IVOIRIENNE ET PANAFRICAINE.

Fait à Paris, le 17 octobre 2013

Madame ONENE OHICO