« Élevons-nous au-dessus des bassesses et des petitesses »
PoèmeASSEYONS-NOUS ET RÉFLÉCHISSONS
Au lieu de compter sur les autres Asseyons-nous et utilisons nos têtes pour Réfléchir ; Ce faisant, Nous trouverons En nous-mêmes Par nous-mêmes Pour nous-mêmes Le courage de vivre un jour comme des lions Plutôt de vivre tous les jours comme des moutons. Au lieu de parcourir le monde A chercher ailleurs des solutions à nos problèmes Asseyons-nous et utilisons nos têtes pour Réfléchir ; Ce faisant, Nous comprendrons que Les solutions à nos problèmes Les solutions que nous recherchons auprès des autres Elles ne sont pas ailleurs Elles sont là Belles et bien là Chez nous-mêmes En nous-mêmes Dans nos têtes. Il suffit Pour les trouver De prendre le temps D’utiliser nos têtes pour Réfléchir. Au lieu de passer notre temps A gémir, à pleurer, à prier, à cancaner Asseyons-nous et utilisons nos têtes pour Réfléchir ; Ce faisant, Nous verrons que nous avons la force : Elle est en nous-mêmes Elle vit en nous-mêmes La force Pour prendre conscience de notre force Pour nous élever au-dessus des bassesses et des petitesses Pour nous rebuter et nous révolter Pour répondre de nos cœurs vaillants Pour nous enflammer et nous inciter à mettre un terme A nos souffrances et à nos offenses Pour bannir ces régimes si déraisonnables et si vicieux Qui nous abîment et qui nous délabrent. Au lieu de courir le monde A chercher des alliés et des ralliés à notre cause Asseyons-nous et utilisons nos têtes pour Réfléchir ; Ce faisant, Nous comprendrons que Compter sur soi-même C’est le commencement de l’affranchissement Compter sur les autres C’est aussi fou et aussi déshonorant que De compter sur la lampe du voisin Pour s’éclairer dans la nuit. Au lieu de courir le monde A chercher des cœurs compatissants à notre infortune Asseyons-nous et utilisons nos têtes pour Réfléchir ; Ce faisant, Nous comprendrons que Ceux qui n’empêchent pas l’incendie et la chienlit Ils les favorisent Ils en tirent les profits et les ficelles Ils en sont commanditaires sinon complices Et les complices Ils sont Comme la langue et la salive dans la bouche Malgré tout Des amis. Au lieu de perdre notre temps A courir le monde pour chercher Des amis bienveillants et avenants Asseyons-nous et utilisons nos têtes pour Réfléchir ; Ce faisant, Nous engendrerons des pensées Par notre pensée Parce que le courage Pour ne pas céder à la peur vient Par la pensée Parce que la bravoure Pour ne plus craindre la mort vient Par la pensée Parce que les idées Pour créer et inventer viennent Par la pensée Parce que la dignité En tant qu’attitude qui rehausse l’homme est En la pensée Et la pensée est dans la tête Et la tête Elle ne sert pas que A porter les cheveux et les calvities Mais elle sert aussi et surtout à Réfléchir. Alors, Utilisons nos têtes pour Réfléchir. Léandre Sahiri