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I Love Afrika (ILA) est une organisation africaine pour la protection des droits des autochtones et de l’Environnent présidée par Faustin Muyembe
PORTRAIT : Faustin Muyembe est un juriste formé en RD Congo, France et Royaume Unie. Il partage son temps entre l’Afrique et l’Europe. Après avoir dispensé aux candidats doctorants au cours de l’année académique 2012/13 le cours de la Responsabilité des Multinationale en matière des droits de l’homme[1] à l’Université de Portsmouth, cet avocat enseigne en 2013/14 le cours des Transactions du commerce international et le droit[2] dans cette même université. Exemple, en 1999/2000, il participa activement au DEA ‘Pratique des Droits de l’Homme’’ de l’Institut des Droits de Lyon en France. Activiste du Groupe d’Action Urgente d’Amnesty International[3] de 2003 à 2013. Récemment nommé pour assurer le cours de la Responsabilité des Multinationale en matière des droits de l’homme à l’Ecole Régionale Supérieure de la Magistrature (ESURMA) de l’Organisation pour l’Harmonisation du droit des affaires en Afrique. ESURMA est localisée à Porto novo, au Bénin.
Il est le Président actuel de l’organisation africaine de la protection des droits des autochtones et de l’Environnent I Love Africa (ILA). I love Africa est active en RDC et représentée au Royaume Uni et en Afrique du Sud. ILA est membre du cadre de concertation sur les impacts et risques dans le secteur du cuivre au Katanga en RDC. Le Cadre de Concertation des Autochtones sur les Impacts et risques dans le secteur du Cuivre (CIC.) est composé par différentes organisations. Un collectif des chefs coutumiers de la zone géographique d’influence du Projet minier Boss Mining (BM), des députés Nationaux de ladite zone, la communauté Lwanzo Lwa Mikuba (LLM) et I Love Afrika (ILA). ILA est une Organisation non-gouvernementale représentée au Royaume Uni, Afrique du Sud et actif en RD Congo. Les chefs coutumiers locaux comprennent les Mwami Mwenda Mukose, Mwami Mpala, Mwami Kalonga, Mwami Lukotola, Mwami Kamimbi, Mwami Ntambo, Mwami Muleza et Mwami Nguba. Le LLM est une association regroupant les descendants des ‘mangeures de cuivre’. Ces sangaphones représentent aussi bien le peuplement du Congo le plus exposé aux nuisances minières, autant que le groupe social autochtone le plus marginalisé par les investissements étrangers du secteur du cuivre. Marginalisés tant en termes d’accès à l’emploi, promotion dans l’emploi que de son droit à une eau saine. I LA préconise plusieurs moyen d’action pour résister aux incidences négatives sur le droits de l’homme les plus en danger : action médiatique et juridique ainsi que l’éducation. Il encourage, de plus en plus, le recours collectif.
Le recours collectif est reconnu en droit congolais. En matière de la protection des milieux récepteurs, ‘‘toute personne …. a le devoir de le défendre, par toutes voies de droit en action individuelle ou collective.’’
Un outil efficace ayant fait ses preuves pour renverser le déséquilibre entre l’immense pouvoir économique des multinationales dans le pays hôte et les masses populaires victimes de l’irresponsabilité sociale et environnementales de telles entreprises. Le recours collectif, ‘class action’, [4] est reconnu dans certaines juridictions comme un outil efficace ayant fait ses preuves pour renverser le déséquilibre entre l’immense pouvoir économique des multinationales dans le pays hôte et les masses populaires victimes de l’irresponsabilité sociale et environnementales de telles entreprises. Une abondante doctrine et jurisprudence l’attestent en faisant appel au recours collectif sur base d’une législation américaine.