Ivory Coast  President Laurent Gbagbo (R 

(Le Jour, 18 juillet 2013) – Sous l’influence d’un groupe de pasteurs, Laurent Gbagbo a décidé de s’accrocher au pouvoir contre vents et marées. Derrière les enjeux politiques et l’appétit vorace du pouvoir, se cachait un ressort religieux et mystique animé par Moïse Koré, Paul Ayo, Jean-Marie Domoraud, Sébastien Zahiri, Koné Malachie etc. Avec leurs prophéties pour le moins abracadabrantesques motivées par les sacs pleins d’argent, les grosses cylindrées, les villas cossues, les hôtels de luxe… 

Ils ont eu une vision selon laquelle, « toute l’avancée des FRCI sur Abidjan n’était qu’illusion, mais qu’une Armée descendrait du Ciel pour TOUT arrêter ». C’est cette vision qui aurait été à la base de l’opiniâtreté de Gbagbo et son refus d’arrêter les combats. Ils ont été appelés des quatre coins de la Côte d’Ivoire pour voler au secours du “fidèle” Gbagbo à l’initiative de sa femme et camarade militante Simone Ehivet. Il s’agit des pasteurs Moïse Koré, Paul Ayo, prophète Domoraud, Sébastien Zahiri, Koné Malachie…Paul Ayo dirige le Haut Conseil Protestant et Evangélique de Côte d’Ivoire. Après avoir été nommé directeur de l’Office Nationale de l’Identification, le magistrat Zahiri Ziki Sébastien, depuis le mois de Juin 2010 était conseiller à la Présidence chargé des cultes et traditions. Le pasteur Moïse Koré était le conseiller spécial chargé des Cultes du président de la République et surtout le guide spirituel du couple Gbagbo. «En 1998, Gbagbo m’a été révélé alors que j’étais en retraite spirituelle en forêt, non loin de Dabou, à l’ouest d’Abidjan. Je l’ai rencontré à ma sortie pour lui prédire qu’il sera président de la République. Grâce à Dieu, les circonstances que je lui avais indiquées seront exactement celles de son arrivée au pouvoir », raconte-t-il. Cet ingénieur en télécommunications, ancien basketteur professionnel reconverti en « serviteur de Dieu » dirige l’Eglise Shekinah Glory Ministries (littéralement « ministères de la gloire de Dieu », fondée en juin 1998 à Yopougon) qui revendique trois mille adeptes, dont Gbagbo et son épouse. C’est cet homme de Dieu qui a réussi à convertir Gbagbo, l’ancien séminariste et son épouse qui a été une fidèle catholique, première responsable nationale de la Jeunesse estudiantine catholique féminine (JEC-F) de Côte d’Ivoire.

Ordonné par une religieuse noire américaine de Philadelphie du nom de Thelma Malone, le pasteur évangéliste Moïse Koré est proche des « Born again Christians » de l’administration Bush. Il est lié à des « Congressmen » qu’il rencontre chaque année à l’occasion de la journée nationale de prière au Sénat des États-Unis. Selon certains africanistes, cette « allégeance religieuse » pourrait expliquer le fait que, selon leurs vues, la Côte d’Ivoire, depuis l’arrivée au pouvoir de Laurent Gbagbo, favoriserait ouvertement le rejet de l’ancienne puissance coloniale, la France, au bénéfice des intérêts nord-américains. C’est un pilier du régime, il a mené des missions diplomatiques, au plus fort de la crise, avec la France. Il a rencontré Dominique de Villepin, ainsi que les conseillers Afrique de l’Elysée. C’est le guide spirituel des Gbagbo. Tous les dimanches après-midi, Moïse Koré prie avec eux pendant des heures. C’est le capitaine de la guerre, en charge de l’achat des armes. Il se rend discrètement à Luanda, négocie et obtient que la Côte d’Ivoire puisse acheter chars et munitions sur le stock de l’Angola chez des marchands d’armes. C’est le recruteur de miliciens et de mercenaires. Du fait de l’implantation de son Eglise dans la banlieue de Yopougon, Il a recruté des jeunes d’horizons divers dont ses chrétiens et a favorisé l’implantation des miliciens recrutés dans le quartier populaire de Youpougon, poche de résistance des pro Gbagbo. Il est en contact avec les ténors de la sous région de l’Ouest et est un proche de la famille du libérien Charles Taylor.

C’est aussi un homme d’affaires prospère qui s’est enrichi derrière le régime. Selon le magasine Bitimrew.net sa fortune est évaluée à 16 milliards dispatchée dans des banques en Afrique du Sud, en Inde, en Iran, en Guinée, au Liban, en Israël, à Sao Tomé principe et au Portugal via l’Angola, et dans des paradis fiscaux. Il est le plus riche des pasteurs de Gbagbo. Il a été avant la chute de Gbagbo, directeur de la société Napex Commodities spécialisée dans le négoce de matières premières, président de la fédération ivoirienne de Basketball (FIBB). Ses fidèles constituent une force électorale non négligeable. Ces pasteurs étaient devenus des conseillers à tout faire, ils n’étaient pas uniquement dans la spiritualité, ils étaient aussi dans la matérialité. Gbagbo selon ses proches avait quelques 300 pasteurs nourris et blanchis qui animaient ses prières.

LES PROPHÉTIES

« Ce qui était dommage dans les derniers mois du règne de Gbagbo et son épouse, c’est qu’ils n’écoutaient que ces pasteurs et leurs prophéties, à qui ils remettaient des sacs d’argent à chaque rencontre », raconte un proche de Simonne Gbagbo. « Ce sont ces hommes de Dieu au quotidien qui faisaient le rang à la résidence et avaient tous les honneurs. A part eux, il était difficile de voir Gbagbo ou Simonne, même nous ses propres collaborateurs. A un certain moment, on avait même des problèmes pour assurer notre carburant, alors que ces prétendus hommes de Dieu qui débitaient des mensonges malgré la réalité militaire sur le terrain avaient tout », déplore notre source. Qui, selon lui, au regard de cette situation a quitté la résidence de Cocody. Selon lui, les hommes de Dieu sont venus des quatre coins de la Côte d’Ivoire pour voler au secours du “fidèle” Gbagbo. Car, il y avait “mangement au Palais” comme on le dit dans le jargon ivoirien. Pour dire qu’il y avait de la ripaille et de l’argent après avoir accepté d’intercéder pour Gbagbo pour que Dieu le maintienne au pouvoir, au mépris de la volonté du peuple. Sacs pleins d’argent, grosses cylindrées, villas cossues ou hôtels de luxe… Pour de l’argent, ils ont corrompu l’Evangile de Dieu en confectionnant des ‘’prophéties divines’’ complaisantes et partisanes, visant à ‘’enfariner’’ Gbagbo. Selon la prophétie, Gbagbo le woody de Mama serait ‘’le Christ de Mama’’. « Dieu nous a parlé clairement, ‘’Allez dire à Laurent Gbagbo que c’est lui qui va être le président de la République de Côte d’Ivoire, je l’ai choisi ‘’. Le pasteur ajoutera ’’ Ce que je sais, c’est que Dieu m’a dit qu’à travers Gbagbo, il va consolider son règne sur la Côte d’Ivoire. Le diable veut susciter la crainte dans le cœur des Ivoiriens mais Dieu entend tout.’’. D’après le pasteur Magistrat, Sébastien Zahiri qui aurait eu une vision divine, Laurent Gbagbo devait rester au pouvoir jusqu’en 2020. Dans tous les cas, cette prophétie était considérée comme parole d’évangile dans le cercle restreint de Gbagbo. Quant au Révérend Paul Ayo, il est chargé d’organiser plusieurs séances de prières pour soutenir l’ami Gbagbo et réclamer la mort du président Ouattara. Pour Koné Malachie, le président Gbagbo aura un deuxième mandat imposé par Dieu et peut-être même un troisième. ‘’Gbagbo reviendra!”, affirme avec certitude un fidèle de l'”Eglise des rachetés de Dieu”, une secte évangélique d’Abidjan. De prétendues “prophéties” promettant un retour du président circulent depuis sa chute et perturbent les esprits en Côte d’Ivoire, au grand dam du nouveau pouvoir. “Ce n’est pas fini!”, affirme à l’AFP Elie Ayéri, membre de l'”Eglise des merveilles de Dieu”, brandissant un CD contenant le dernier message du pasteur ivoirien et “prophète” auto-proclamé Mamadou Koné, alias “Malachie”, nom emprunté à un prophète de l’Ancien Testament. Les “prophéties” attribuées à ce mystérieux et introuvable personnage dont le visage n’est connu qu’à travers quelques photos, ont rythmé la crise post électorale. Contre l’évidence d’une chute probable puis avérée, elles ont laissé espérer jusqu’au bout au camp Gbagbo une “intervention divine” salvatrice.

La dernière en date de ces “révélations” lui vaut depuis août un mandat d’arrêt de la justice ivoirienne. Dans un texte publié sur internet et dans la presse locale, il promettait rien de moins qu’une nouvelle “guerre”, un “grand vent de destruction”, une “catastrophe” dans la première semaine d’août, qui devait être le prélude à la libération de Laurent Gbagbo. « La grande Côte d’Ivoire est gouvernée par un pouvoir fantoche. Toutefois, la mission pour laquelle Dieu a appelé Laurent Gbagbo n’est pas encore terminée, c’est la raison pour laquelle il a été capturé puis conduit au Nord du pays, ensuite transféré à la CPI, pour enfin revenir triomphalement à son poste de président, selon le plan de Dieu. C’est cette espérance qui doit revigorer la foi et le moral de tous les Ivoiriens qui en ont déjà perdu. Parce que ce que Dieu dit, il le fait. C’est en cela qu’il est Dieu », soutient-il. Concernant le transfèrement de Gbagbo à la CPI, la même source révèle en sus, que Gbagbo y serait sur ordre de Dieu pour parler au nom du peuple Africain, pour sa délivrance et son élévation. « Le grand Dieu lui mettra les paroles à la bouche pour parler et délivrer le peuple noir. Cela n’est qu’un aspect de la mission pour laquelle Dieu l’a appelé. Que Dieu nous aide et nous bénisse, nous et notre président Laurent Gbagbo afin qu’il réussisse sa mission. Amen ! » Les prophéties de Malachie ont toujours été prises au sérieux par les proches du président Gbagbo. Au Palais, comme au domicile des Gbagbo, il était arrosé de millions de billets de banques. Ce qui lui a permis de se constituer une fortune colossale évaluée à environ trois milliards.

Koné Malachie depuis son exil au Ghana, en dépit de la défaite électorale et militaire de Gbagbo a continué ses prophéties, annonçant que l’ex-chef d’Etat serait rétabli miraculeusement sur le trône présidentiel, un mois après sa chute c’est-à-dire 33 jours après. Les 33 jours promis par le prophète Malachie pour le retour de Laurent Gbagbo au pouvoir a expiré le samedi 14 mai à minuit. . « Pour votre information, le président Gbagbo est un président divinement élu. Sachez que ce ne sont pas les humains qui ont placé cet homme à la tête de la Côte d’ivoire, mais c’est plutôt le Gouverneur des provinces céleste: le Seigneur des Seigneurs, le Roi des Rois. C’est pourquoi quiconque se liguera contre lui, se sera engagé dans une aventure à haut risque et aura des comptes à rendre à Dieu lui-même », a menacé un autre homme de Dieu de l’entourage du couple Gbagbo. Vincent Kodja, l’ancienne vedette du gangsta rap ivoirien et neveu de Simone Gbagbo qui a proclamé un jour qu’il avait été appelé par Dieu pour être “bishop” (évêque) de son Eglise et a fondé sa propre mission, rappellera le dimanche 9 janvier 2011 que « le pouvoir, c’est Dieu qui le donne ». « Le président Gbagbo a été élu, selon notre constitution, c’est lui le choix de Dieu, face à ceux qui veulent vendre notre pays au diable », avait-il dit. La vraie nature de ces hommes de Dieu opportunistes et véreux se révèle dans toute sa laideur quand vient généralement le temps de la quête après leurs prédications. Une tâche dévolue à un pasteur subalterne. Celui-ci donne des instructions au micro et lance, avec humour : « Les pièces de 100 FCFA et de 500 FCFA, s’il vous plaît, gardez-les, parce que quand vous les jetez dans le panier, ça blesse le Seigneur. Donnez des billets, ils sont plus doux et ça caresse le Seigneur ». Voici donc les pasteurs cupides qui entouraient Gbagbo et encombraient son esprit de prophéties « abracadabrantesques » qui ont certainement contribué à sa perte. Pour Laurent Gbagbo et son clan, quitter la Présidence, laisser le pouvoir, ce serait renoncer à la mission divine dont ils se croient investis. « Ce sera dur, mais tu auras la victoire » ou encore, « Dieu t’a choisi pour gouverner la Côte d’Ivoire ». Telles sont, entre autres, les paroles flatteuses voire trompeuses dont usent ces serviteurs pour tenir captif l’ex président, dans le seul but de sauvegarder leurs privilèges. Et de toute façon, personne n’a jamais eu le courage de les contrarier quand celui-ci et son entourage se laissaient docilement guider par le délire mystique de quelques-uns! Ces serviteurs nourris et pris en charge par la « cour royale » sont, on peut le dire, inspirés par les largesses du président en lieu et place de l’Esprit Saint qui vient de Dieu et qui donne la sagesse et le discernement à qui le demande. Ces serviteurs de Dieu dont le goût du lucre prédomine sur l’enseignement véritable de la parole de Dieu sont de ceux dont parle certainement la Bible dans le Livre 2 Pierre 2.1 « De faux prophètes sont apparus autrefois dans le peuple d’Israël, de même de faux prophètes apparaîtront parmi vous ». Lui-même ne pouvait pas ignorer que ces serviteurs se réclamant de Dieu, lui mentaient. Il connaît la parole parce qu’il la médite nuit et jour. Il aurait dû savoir que la main de Dieu avait abandonné son pouvoir, depuis belle lurette. Mais non !

Comme si cela ne suffisait pas, Gbagbo s’est laissé proprement abusé par ces prophètes de malheur en tombant dans une espèce de mysticisme que n’agrée pas Dieu. Ces serviteurs de Dieu ont, selon nos sources, dans l’ombre, effectué des missions au Mali, au Burkina Faso et dans d’autres lieux pour y faire des sacrifices en vue de son maintien au pouvoir. Et toujours selon des sources, celui pour qui tous ces sacrifices sont faits, pratiquerait la franc-maçonnerie. C’est à un spectacle pitoyable que les Ivoiriens ont eu droit à la chute de Gbagbo. La famille et les proches ont été retrouvés dans leur cachette, affamés et fatigués, par des nuits de prière et de jeûne.

UNE POPULATION MANIPULÉE

Ces pasteurs avaient une main mise sur la population et sur tous les pontes du régime. Au plus fort de la crise, ils organisaient des veillées de prière nocturnes à la présidence auxquelles tous les dignitaires du régime assistaient. Ces « hommes de Dieu » tenaient en respect tous les dignitaires du régime avec leurs prophéties et leurs prédictions : «Vous venez contre la Côte d’Ivoire avec votre javelot ! Tu viens contre la Côte d’Ivoire avec tes voitures qu’on appelle des chars, tu t’associes avec les puissances, tu t’associes avec les grands de ce monde, tu t’associes avec nos frères d’à côté. Mais David que nous sommes, a vaincu Goliath, ses pierres dans la main au nom du tout puissant, Goliath a pris chaos », fredonnaient-ils. Avant d’enchainer, « Chers ivoiriens, c’est quand il n’y a plus d’espoir que Dieu se lève, c’est quand tout est noir qu’une lumière apparaît au nom du tout puissant. Goliath va prendre chaos ». A ces incantations, les dignitaires du régime répondaient tous en chœur dans un état proche de la transe, en agitant leurs fanions : « Amen ! ». « Ce sera dur, mais tu auras la victoire » ou encore « Dieu t’a choisi pour gouverner la Côte d’Ivoire ». Ils ont fait croire aux fidèles qu’il s’agit d’un combat spirituel entre le diable et Jésus-Christ. Laurent Gbagbo étant le choix de Dieu pour livrer ce duel à mort. « Comme Jésus, il est investi d’une mission messianique : celle de sauver la Côte d’Ivoire des suppôts du diable qui ont décidé de s’y attaquer ». C’est « La guerre du diable contre la Côte d’Ivoire. » « La conspiration mondiale des Francs-maçons contre le pays béni de Dieu ». Sous l’influence de la manipulation des pasteurs certains chrétiens zélés donneront leur vie en chair à canon pour vaincre le « diable ». Plusieurs jours de jeûne obligatoires ont même été décrétés dans les églises. Des soirées spirituelles ont été organisées. Certains éléments des FDS à qui ils ont fait croire qu’ils menaient une « guerre sainte » étaient bénis avant d’aller au Combat. Ces derniers n’avaient plus que le nom de Dieu à la bouche. Au plus fort de la crise, ces pasteurs ont eu une vision selon laquelle, toute avancée des FRCI sur Abidjan n’était qu’illusion, car une Armée descendrait du Ciel pour TOUT arrêter. Pour ces « pasteurs alimentaires » cependant, seuls comptent leurs intérêts. Les Ivoiriens peuvent mourir par millier. Ils peuvent être massacrés par les mercenaires et les miliciens. Ils s’en fichent. Chacun de ces hommes de Dieu veut protéger soit, son poste au Palais, soit la fortune qu’il tire de son soutien à Gbagbo. C’est entouré de tous ses proches, de plusieurs généraux, de nombreux conseillers, de plusieurs pasteurs d’Eglises évangéliques, que Gbagbo a vécu pendant des mois, pendant la crise post électorale, dans l’illusion d’être toujours président. L’homme, qui dans son bunker s’est réfugié dans la prière, s’est cru en effet « investi d’une mission divine » pour sauver la Côte d’Ivoire contre « le candidat de l’étranger ». La prophétie toutefois ne s’est pas réalisée. Ironie de l’histoire, à la chute de Gbagbo, les pasteurs qui lui ont préconisé de conserver le pouvoir, parce qu’il serait l’élu de Dieu, n’étaient pas avec lui, dans la cave de la résidence présidentielle. Ils se sont tous enfuis vers le Ghana voisin. Abandonnant leurs brebis aux loups. Et pourtant la Bible qui leur est très chère dit : « le bon pasteur donne sa vie pour ses brebis », « Le berger mercenaire, lui, n’est pas le pasteur, car les brebis ne lui appartiennent pas : s’il voit venir le loup, il abandonne les brebis et s’enfuit. Le loup s’en empare et les disperse. Ce berger n’est qu’un mercenaire » Jean 10-11,13. On ne reconnait l’arbre qu’à ses fruits, disait l’évangéliste dans la Bible, la boussole de tous les chrétiens. Parce que la Bible est claire en 2 pierre2.10 « Dieu punira surtout ceux qui suivent les désirs impurs de leur propre nature et méprisent l’autorité de Dieu ».

Laurent Gbagbo, sa femme Simone et tous ces hommes de Dieu qui nagent dans le faux en enduisant le peuple en erreur gagneraient donc à se repentir de leurs fausses prophéties. Aujourd’hui, certains ont changé de veste et fabriquent même des prophéties à la gloire du nouveau régime. La Côte d’Ivoire est devenue le terrain de jeu de ces pasteurs malveillants et malhonnêtes. Ces loups n’en ont que pour leur propre ventre et pour leurs propres intérêts. Bien entendu, ils se déguisent. Ils ont l’habit du moine, la Bible à la main et parlent le langage chrétien évangélique. Cependant, ils ne sont guère mieux que les pharisiens que Jésus dénonçait avec force! Vigilance !!!

ABOU TRAORÉ