La première édition du Festival de Tafiré (Festi-Taf) démarre ce vendredi 26 mai 2023 dans la coquette ville de Tafiré, 509 Km d’Abidjan. Avant cette grande messe de la culture du pays Tagbana, Le parrain de l’évènement Traoré Ahmed dit Jubilé De Londres, un jeune opérateur économique vivant dans la capitale anglaise-Londres, justifie son soutien au Festi-Taf.
Nous sommes à quelques heures de la cérémonie d’ouverture de la première édition du Festival de Tafiré (Festi-Taf). Est-ce que vous avez l’assurance du côté du Comité d’organisation que tout est désormais fin prêt pour la fête de la culture à Tafiré ?
Nous sommes mobilisés depuis Londres, le Comité d’Abidjan et nos frères et sœurs de Tafiré pour la réussite de cette première édition. Le Festival ouvre effectivement ses portes ce vendredi 26 mai 2023. Et pendant trois jours, le Samedi 27 et Dimanche 28 Mai, nous allons célébrer l’union la fraternité et le vivre-ensemble autour de nos biens culturels. Car, notre objectif en organisant ce festival est de non seulement favoriser l’union, la solidarité et la cohésion sociale à Tafiré. Mais également dans toute la région du Hambole. C’est d’ailleurs pourquoi, nous avons placé cette première édition sous le thème : « Action, Solidarité et Paix ».
Plusieurs activités sont inscrites au programme de cette édition du Festival de Tafiré. Notamment une importante action sociale pour démarrer le festival.
Le Festival ouvre effectivement ses portes par une action sociale en direction de nos parents. Nous n’avons pas voulu faire un festival avec 100 % d’activités artistiques. Il fallait donner une bonne place à ce volet social. Car, notre ambition avec le Festi-TAF est de faire la promotion de la culture du Hambol. Nous voulons mettre en lumière le savoir-faire de nos mamans à travers la fabrication du beurre de karité à Tafiré. Car, nos villages regorgent du meilleur beurre de karité de la région. Nous prévoyons d’organiser lors du festival des séances de découvertes du processus de fabrication du beurre de Karité, de la culture à la vente en passant par la transformation. L’idée est vraiment de rassembler toute la population de notre localité. On aura également plusieurs conférences, un concours Miss Tafiré, des concerts etc.
Depuis la conférence de lancement de cette première édition, on note un réel engouement des populations et des fils et filles de la diaspora. Ça vous donne déjà des idées pour les prochaines éditions ?
Je voudrais remercier les jeunes et nos parents de Tafiré pour la grande mobilisation autour de cette première édition. Je rêve grand pour cet évènement parce que notre région a besoin de présenter ses potentialités économique, culturels au reste de la Côte d’Ivoire et au monde. Pour les prochaines éditions, nous allons donc étendre le festival à toute la région avec la participation des troupes de danse, des groupes artistiques, des concerts éclatés, plus d’actions sociales en faveur des populations etc. Ce festival est aussi un moyen pour moi d’encourager les jeunes qui ne sont pas allés à l’école. L’espoir est là. Le président de la République a décrété 2023, année de la jeunesse. Nous devons donc tout mettre en œuvre pour aider nos jeunes.
B. Shonin (Correspondant)