C’est en présence de plusieurs autorités politiques, diplomatiques, administratives, religieuses et de la société civile au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire, qu’Alassane Ouattara, a au cours de son 3e discours sur l’état de la Nation a indiqué qu’il convient d’actualiser la loi relative au financement des partis et groupements politiques et la rendre conforme à la Constitution pour permettre aux groupes parlementaires au Sénat de bénéficier du financement.
« Il convient d’actualiser la loi et de la rendre conforme à la Constitution par la prise en compte du Sénat. J’ai donc instruit le Ministre de l’Intérieur et le Ministre des Finances de me proposer une modification de la loi afin de permettre aux groupes parlementaires au Sénat de bénéficier de ce financement » a déclaré le président Ivoirien devant le Parlement réuni en Congrès.
Attaché à la consolidation de la démocratie dans le pays avec des Institutions fortes, Alassane Ouattara a soumis aux Députés et aux Sénateurs conformément à l’article 177 de la Constitution Ivoirienne du 8 novembre 2016, la modification de l’article 77 de la Constitution pour un retour à deux Sessions ordinaires au Parlement « l’une de janvier à juin et l’autre d’octobre à décembre », et ce, pour « permettre davantage de célérité dans l’examen et l’adoption des projets de loi soumis au Parlement par le Gouvernement, en faisant coïncider la période du travail parlementaire et celle du travail gouvernemental ; ce que la session unique ne permettait pas » a indiqué Alassane Ouattara, qui a précisé qu’« avec l’instauration des deux sessions ordinaires, les vacances gouvernementales, au mois d’août, interviendront pendant celles du Parlement qui se situeront de juillet à septembre. »
Et d’ajouter que les élections des députés et des sénateurs auront lieu quant à elles, après l’élection présidentielle, dans le dernier trimestre de l’année.
Par ailleurs, pour le renforcement de la démocratie Ivoirienne, Alassane Ouattara a souhaité que les prochaines élections se tiennent dans un climat de paix, de respect et de fraternité, dans un contexte électoral où l’opposition du pays, continue de dénoncer le découpage électoral actuel, de rejeter la Commission électorale indépendante (CEI), dite aux ordres du parti au pouvoir et d’exiger l’audit du listing électoral.
Fixées au 2 septembre prochain, les élections locales, notamment les élections municipales et régionales s’annoncent épiques avec des enjeux importants pour chacune des formations politiques ivoiriennes qui entendent assurer leur victoire aux élections présidentielles de 2025.
En attendant la liste des candidats du PDCI-RDA retenus à ces élections, les ivoiriens ont déjà pris connaissance des listes des candidats du PPA-CI et le RHDP, depuis la semaine dernière.
Adingra OSSEI (Correspondant)