Le lundi 23 janvier 2023, à Pétionara dans la sous-préfecture Niakara, le chef de l’unité de gestion forestière (UGF) de Katiola, le sous-lieutenant Pacôme Kié Bi Bégni et son équipe, accompagné du commandant de compagnie de la gendarmerie nationale de Katiola ont effectué une séance de sensibilisation sur les feux de végétation.
Leur mission avait pour but d’entretenir les populations de Pétionara sur les techniques de lutte contre les feux de brousse et le Projet d’Investissement Forestier (PIF).
Au terme de cette mission de sensibilisation et d’information, le chef du village de Pétionara, les notables et la communauté présente, ont affirmé avoir bien reçu le message transmis avec à la clé, leur adhésion totale à la vision de la direction générale de la société de développement des forêts en Côte d’Ivoire (SODEFOR). Il a également rassuré l’équipe de la SODEFOR de leur soutien indéfectible et leur implication effective aux entreprises visant la protection et la sauvegarde des forêts classées dans leur localité.
Il faut noter que le colonel Amonkou Emmanuel de la Sodefor avait déclaré le 17 janvier 2023 que, pour des raisons diverses, les feux de brousse sont courants en Côte d’ivoire.
Une étude réalisée en 2015 par le bureau national d’études techniques et de développement (BNETD) sur les moteurs de la déforestation et de la dégradation des forêts a montré que les feux de brousse représentent la 3e cause de la dégradation des forêts en Côte d’Ivoire soit 23%.
De plus, une étude réalisée en 2016 par le Comité national d’information, d’éducation et de sensibilisation pour la défense de la forêt (CNIESDF) avait évalué les dommages causés par les feux de brousse à 110 000 hectares de forêts décimées, 15 000 hectares de cultures ravagées, 10 villages détruits et 17 personnes décédées. Quant aux dégâts matériels, ils sont évalués à plus de 204 milliards francs CFA.
Il est donc assez urgent de mener une lutte contre les feux de végétation et cela nécessite la participation de toute la société, afin de mieux préserver les quelques 3 millions d’hectares de forêts restant.
Amoah Rebecca (Correspondante)