L’offre politique est si pauvre et misérable que les ivoirien(ne)s devront voter en octobre avec dégoût et le nez bouché car il n’y a pas de partis ou de propositions passionnantes avec des options pour gouverner. Des millions d’ivoirien(ne)s devront s’abstenir s’ils veulent empêcher leur vote de céder le pouvoir à des personnes indésirables. Être politicien doit être une distinction et un honneur, mais en Côte d’ivoire, c’est une honte. Le mauvais comportement de la classe politique a dépouillé cette profession de toute sa grandeur et en a fait une profession de peuple rejetée par une partie de plus en plus importante du peuple. Et pourtant, ce profond mépris pour le politicien n’est une bonne nouvelle pour personne. Ni pour les politiciens, ni pour les citoyens, ni pour la Côte d’Ivoire.
L’exercice du pouvoir politique comporte de grandes responsabilités et nécessite une préparation spatiale et des compétences, car les décisions qui sont prises affectent des millions de personnes et peuvent causer le bonheur, la douleur, la prospérité ou la ruine, selon qu’elles sont bonnes ou mauvaises. Cependant, la dégradation du public en Côte d’Ivoire est si intense que les bons fuient la politique, tandis que les pires, les médiocres et les scélérats s’emparent du pouvoir.
La politique en Côte d’Ivoire est devenue un travail pour le pire et le chemin le plus court pour profiter d’une vie pleine de privilèges et dans laquelle ils ne sont responsables devant personne ou payés pour leurs erreurs. La politique, en Côte d’Ivoire, est une véritable aubaine pour les gens misérables, médiocres, intelligents et les scélérats. Les rangs des partis politiques prospèrent sur des opportunistes prêts à tout pour faire carrière en tant que professionnel politique, sans esprit de sacrifice ni idée de ce que la politique et le leadership exigent dans le domaine du service exemplaire.
Le système est conçu pour que des personnes sans scrupules entrent en politique. Il suffit de se soumettre aux conceptions du leader, d’apprendre à parler en public et à être flatteur jusqu’à ce que les années vous permettent d’atteindre le sommet. Ensuite, occupant déjà des postes élevés dans le parti, il devrait gagner les élections et occuper des postes de pouvoir bien rémunérés et chargés de privilèges, de satisfactions et d’opportunités pour s’enrichir.
Tant que les politiciens ne paient pas pour leurs erreurs, ils continuent à avoir tant de privilèges et aucune obligation de rendre des comptes aux citoyens, tous les scélérats ivoiriens tenteront d’atteindre le Congrès et les maires. Dans toute autre profession, ils exigeraient du mérite, des valeurs et de l’efficacité, mais en politique, il n’y a pas d’exigences, seulement des compétences, des trucs et des astuces. La vie politique est la meilleure façon de vivre de l’histoire et la seule à la portée des médiocres et des misérables, car ils n’ont pas à passer par de dures oppositions ou à suivre une formation spéciale.
La politique doit être considérée comme la plus noble des professions, car elle implique service et sacrifice pour la communauté et les citoyens. Ces caractéristiques de sacrifice et de service justifient certains des privilèges de la classe politique. Mais lorsque le sacrifice et le service sont supprimés et remplacés par les abus et la corruption, tous les privilèges doivent disparaître dans la justice et la société doit réagir fermement pour empêcher les pires de prendre le pouvoir et de prendre le sale commandement de la nation entre leurs mains sales.
La réforme de la « race » politique et l’entrée de la démocratie dans la vie interne des partis sont les deux premières conditions pour entamer la voie de la régénération. Tant que les partis sont des nids de médiocres et de ressentiment, fatigués de se soumettre au chef en attendant leur « opportunité » et alors que les revendications du politicien bloquent la voie aux médiocres et aux voleurs et aux misérables, la politique Côte d’Ivoire continuera à être l’égout qui mène le pays vers le désordre. Ceux qui ont des oreilles pour l’entendre qu’il entende.