Pas de pandémie pour les pourris !

Par Luc Michel

Pendant le Covid-19, les « affaires » et la corruption continuent de plus belle … Voici Justin Trudeau, «golden boy», acteur majeur de l’impérialisme anglo-saxon et héritier d’une dynastie bourgeoise canadienne sous les feux de l’actualité dans une combine familiale.

Le Commissaire canadien aux conflits d’intérêts et à l’éthique a annoncé vendredi l’ouverture d’une enquête sur le Premier ministre Justin Trudeau, après l’octroi controversé d’un contrat à une organisation caritative pour gérer un important programme gouvernemental. Cette annonce est intervenue après que l’organisation caritative en question a annoncé vendredi son retrait de la gestion d’un programme gouvernemental qui suscitait des critiques en raison de la proximité de cette ONG avec Justin Trudeau. Les cofondateurs de WE Charity (UNIS en français), Craig Kielburger et Marc Kielburger, avaient indiqué dans un communiqué avoir pris cette décision en raison de la “controverse” que suscitait le choix de leur organisation pour gérer ce programme destiné à encourager le bénévolat étudiant en temps de pandémie de coronavirus.

Le gouvernement de M. Trudeau avait annoncé fin juin qu’il confiait à l’organisation la gestion du programme fédéral doté d’un budget de 900 millions de dollars canadiens (591 millions d’euros) et offrant des bourses allant jusqu’à 5.000 dollars aux étudiants admissibles, en retour de travail volontaire auprès d’associations sans but lucratif. Madame Trudeau, son épouse ainsi que la mère du Premier ministre ont tous à un moment donné été invités comme conférenciers par WE Charity, ce qui avait amené les partis d’opposition à évoquer un traitement de faveur de cette entreprise émergente de «l’industrie de la pandémie» (sic).

Le Commissaire à l’éthique a déjà publié deux rapports concluant que le Premier ministre avait violé la loi sur les conflits d’intérêts: en 2017, pour avoir accepté des vacances sur l’île privée de l’Aga Khan, et l’an dernier pour avoir tenté d’influencer une procédure judiciaire dans l’affaire SNC-Lavalin.

SOURCE : Les 7 du Québec