Depuis un certain temps, des bruits de bottes se font entendre aux frontières ivoiro-burkinabè. La raison, dit-on, la sécurisation des 1 116 km de frontières qui séparent la Côte d’Ivoire du Mali et du Burkina Faso.
Selon des sources crédibles, les militaires ivoiriens et Burkinabè cherchent à débusquer des djihadistes retranchés aux frontières de leurs pays. Cette opération militaire baptisée “Frontière étanche” (selon le journal Le Monde) ou “Comoé” du nom du fleuve qui traverse les deux pays, a été menée ces derniers mois et pendant plusieurs jours de façon professionnelle, aux dires des chefs des États-majors des armées respectives. Résultat, “huit terroristes qui tentaient de s’installer à Alidougou ont été abattus”, selon l’Agence Ivoirienne de Presse (AIP). Information confirmée par “leparisien.fr/amp/inter” qui précise qu’en plus des huit djihadistes présumés abattus, 38 suspects ont été interpellés et plusieurs armes de guerre saisies. Selon cette presse en ligne, le Burkina Faso subit des attaques djihadistes qui ont fait près de 900 morts depuis 1995.
Vivement que les autorités militaires ivoiriennes, sous la houlette de l’Etat, prennent des dispositions utiles et urgentes afin d’éviter à la Côte d’Ivoire d’être prise entre deux feux : d’une part, le Coronavirus, une maladie invisible mais réelle et d’autre part, la menace djihadiste, un phénomène visible et réel. Le cas échéant, bonjour les dégâts. En effet, pour qui connaît le mode opératoire de ces individus sans foi ni loi et doublés de fins roublards, la menace djihadiste est à prendre vraiment aux sérieux en Côte d’Ivoire.
Patriotiquement Vôtre
Patrice Goé