Plusieurs femmes dirigeantes dans divers domaines de la société ont lancé un appel à protéger les vies et les moyens de subsistance alors que des centaines de millions de personnes à travers le monde sont touchées dans leur quotidien par la pandémie de Covid-19.
Une cheffe d’Etat, deux Premières ministres, une Altesse royale, une Actrice, une militante des Droits humains et une Philanthrope comptent parmi les personnalités qui ont décidé de s’engager en faveur des plus vulnérables dans cette crise du coronavirus.
« Comme aucune autre fois dans l’histoire récente, les femmes sont en première ligne face au Covid-19 et portent le poids de cette crise humaine », a déclaré la Vice-Secrétaire générale de l’ONU, Amina J. Mohammed.
« Il est temps pour nous de nous élever en tant que femmes dirigeantes, de passer à l’action pour vaincre la pandémie et d’en sortir plus fort afin de maintenir le monde sur la bonne voie pour atteindre les Objectifs de développement durable d’ici 2030 », a ajouté la haute responsable onusienne dont le rôle est de coordonner la réalisation de ces objectifs.
Ces femmes dirigeantes soutiennent l’appel des Nations Unies pour une intensification extraordinaire de l’appui et de l’engagement politiques à « mieux reconstruire » le monde après la crise du coronavirus et de faire en sorte que les peuples du monde entier puissent bénéficier de services essentiels et d’une protection sociale.
La Présidente de l’Éthiopie, Sahle-Work Zewde ; la Première ministre de la Norvège Erna Solberg ; la Première ministre de la Barbade, Mia Mottley ; les Défenseures des objectifs de développement durable, Son altesse Sheikha Moza bint Nasser (Qatar) et l’actrice Dia Mirza (Inde) ; l’Ambassadrice de bonne volonté d’ONU Femmes, Muniba Mazari (Pakistan) ; et la philanthrope Melinda Gates appellent les dirigeants du monde entier à financer intégralement le Fonds d’affectation spéciale des Nations Unies pour la riposte au Covid-19 et le relèvement.
Lever un milliard de dollars
Ce Fonds est un mécanisme interinstitutionnel conçu pour aider les pays et les personnes les plus exposées aux difficultés et bouleversements sociaux causés par la pandémie.
Le Fonds vise à mobiliser un milliard de dollars au cours des neuf prochains mois et deux milliards de dollars sur deux ans pour soutenir les pays à revenu faible ou intermédiaire, y compris les petits États insulaires en développement et les groupes vulnérables tels que les femmes et les enfants qui subissent de manière disproportionnée les effets socio-économiques de la pandémie.
Les Pays-Bas ont annoncé lundi une contribution initiale de 16,6 millions de dollars au Fonds, sur les traces de la Norvège et du Danemark, qui ont jusqu’à présent promis respectivement 14,1 millions de dollars et 7,3 millions de dollars.
Au cours des prochaines semaines, davantage de femmes dirigeantes, notamment dans les secteurs politique, multilatéral et des affaires devraient rejoindre ce premier groupes de femmes, pour apporter leur voix en faveur de la feuille de route des Nations Unies pour la reprise économique et plaider en faveur d’un financement total du Fonds de l’ONU pour la réponse au Covid-19 et le redressement.
SOURCE: ONU Info