Les puissances impérialistes incluses dans l’alliance Atlantique sont aujourd’hui au bord du précipice, car complètement dépecées de leur tissu industriel et totalement décrédibilisées sur la scène internationale par un siècle de brutales agressions coloniales et de putschs militaires impunément perpétrés, depuis Madagascar en passant par l’Algérie, l’Indochine et l’Indonésie, ajoutés aux putschs militaires récurrents qui ont accompagné la pseudo décolonisation de la Françafrique, sans oublier les guerres de Corée et du Vietnam, ni la mise en place par Washington de régimes dictatoriaux fantoches à sa solde en Amérique Latine, jusqu’à la destruction récente de l’Irak, de l’Afghanistan, de la Lybie, et celles, aujourd’hui avortées, de la Syrie et du Yémen, si besoin via le sponsoring de mercenaires salafistes islamistes, une tactique employée non sans succès depuis quarante années.

Ces puissances impérialistes n’ont cessé de recourir à ces brutales méthodes d’agressions coloniales, d’abord pour endiguer la menace des révolutions communistes, puis une fois celle-ci « disparue », pour rebattre les cartes de la distribution du gâteau colonial face à des puissances impérialistes concurrentes davantage portées sur les méthodes de « soft-power », à l’instar du social-impérialisme soviétique dès le milieu des années 1950.

Mais c’est surtout la Chine qui le fait aujourd’hui de manière particulièrement intelligente, en s’abstenant d’exercer la moindre pression politique sur les gouvernements des pays bourgeoiscompradore, en s’opposant également aux sanctions économiques Atlantistes unilatérales visant à affamer les peuples dans un but de déstabilisation économique et politique, et enfin en refusant le chantage de « l’aide au développement », destinée par exemple pour ce qui concerne l’impérialisme français, en premier lieu à corrompre les potentats locaux au service des intérêts de la France-à-fric…

Nous savons aujourd’hui que le COVID-19, n’est en réalité pas un seul virus homogène. Le génome des cinq souches principales a été séquencé par les virologues chinois, taïwanais et japonais, qui ont d’ores et déjà publiquement nié son origine chinoise (puisque seules deux souches ont été trouvées à Wuhan, le soi-disant foyer de la pandémie immédiatement pointé du doigt par les services de propagande Atlantistes), et eux-mêmes pointé Washington d’un doigt accusateur :
« Le médecin Taïwanais a remarqué qu’en août 2019, les Etats-Unis ont connu une vague de pneumonies pulmonaires ou pathologies similaires, que les Étasuniens ont attribué au « vapotage » des cigarettes électroniques, mais dont, selon le scientifique, les symptômes et les caractéristiques ne peuvent être attribués aux cigarettes électroniques. Il a dit avoir écrit aux autorités sanitaires des EtatsUnis en leur disant qu’il soupçonnait que ces morts étaient probablement dus au coronavirus. Il assure que ses avertissements ont été ignorés. Immédiatement avant, le CDC avait totalement fermé le principal laboratoire biologique militaire de Fort Detrick dans le Maryland, en raison de l’absence de précautions contre des fuites de substances pathogènes, en adressant une mise en demeure aux militaires de cesser toute activité. C’est immédiatement après que l’épidémie des « cigarettes
électroniques » a surgi. »

Il est ainsi très fortement probable que les cinq souches du COVID-19 soient le résultat des travaux menés par l’impérialisme américain (avec la collusion possible de son chien de garde sioniste) dans le domaine des armes biologiques.
Sa diffusion, d’abord de manière cachée sur le sol américain (qu’elle soit accidentelle ou délibérée), puis aujourd’hui de manière reconnue (après que Washington en ait au préalable fait endosser la paternité par la Chine), n’enlève en rien au fait que la seule recherche visant à la mise au point de telles armes constitue en elle-même un crime contre l’humanité encore plus grave que celui de l’usage de la bombe atomique, qui fût employée à deux reprises en 1945 par l’impérialisme américain sans la moindre nécessité militaire impérative contre le Japon. En effet, une fois employée, l’arme biologique est par définition incontrôlable, du moins tant qu’un vaccin n’a pas été trouvé…

Ce qui est certain dans l’affaire du COVID-19, c’est que l’administration Trump a des choses très graves à cacher, des choses qui commencent « hélas » à filtrer même au sein des grands médias atlantistes, à l’instar d’un article publié par le Huffington Post le 20 mars 2020 :
« Le chef de la Commission du Sénat américain sur le renseignement, et proche de Trump, le républicain Richard Burr, a vendu des actions et averti des donateurs d’une catastrophe imminente dès février, alors même que la Maison Blanche minimisait la menace du coronavirus, ont rapporté jeudi 19 mars des médias américains. Le sénateur Burr reçoit presque quotidiennement des briefing émanant de la communauté de renseignement sur les menaces à l’adresse du pays. Il a écrit lui-même sur le site internet de Fox News le 17 février que le gouvernement américain était « mieux préparé que jamais » pour parer au Covid-19, assurant aux Américains qu’ils étaient bien protégés ».
Et ceci n’est sans doute que la partie émergée de l’iceberg !
Si l’on examine sérieusement la question de l’éventualité d’une Guerre biologique, il est d’abord essentiel de bien comprendre le fait que la mise au point d’armes biologiques s’inscrit dans la longue « tradition » des puissances impérialistes les plus réactionnaires, qui recourent habituellement aux méthodes les plus extrêmes et les plus désespérées afin d’étendre ou de préserver les pays inclus dans leur sphère d’influence au détriment d’autres puissances impérialistes possédant des avantages comparatifs dans le domaine de l’industrie, du commerce et des investissements, c’est-à-dire dont l’expansion de la sphère d’influence se fait « naturellement » par des voies pacifiques et infiniment plus indolores pour les peuples.

C’est ainsi que le siècle écoulé, entaché du sang des dizaines de millions de victimes civiles des crimes de guerres si longtemps restés impunis perpétrés par les pays impérialistes aujourd’hui coalisés au sein du bloc Atlantiste, touche aujourd’hui à sa fin. La Cour Pénale Internationale (CPI) vient ainsi, le 5 mars 2020, d’approuver « une enquête sur les crimes de guerre américains en Afghanistan ».

Et ce en dépit des fortes pressions exercées sur les membres de la CPI, un an durant, par Washington. En mars 2019, la « diplomatie » des cow-boys US avait en effet répondu, par la bouche de Mike Pompeo, ex-directeur de la CIA et actuel secrétaire d’État, en menaçant de punir les familles des membres de la CPI… Les peuples du Monde pourront certainement bientôt en demander l’ouverture d’une nouvelle enquête, visant cette fois à établir les origines précises de l’actuelle pandémie du COVID-19 !…

En effet, doté d’une industrie aussi famélique que dépendante de celle, toute-puissante, de son principale concurrent, mais surtout également rattrapé et dépassé sur le plan militaire par la Chine, la Russie et même l’Iran, l’arme biologique constitue aujourd’hui à l’évidence l’ultime arme de déstabilisation sanitaire, économique, sociale et politique dont dispose l’impérialisme américain.

Ces armes biologiques présentent en effet de multiples avantages sur bien d’autres armes :
1° A l’instar des armes chimiques, elles font moins de bruit que les bombes et ne détruisent pas l’outil industriel.,br>
2° Elles ont également comme avantage d’être plus faciles à employer à l’insu de l’opinion publique, jusqu’à maintenant largement manipulée par les grands merdias propagandistes aux ordres du Capital financier.
3° De plus, elles ont encore été assez peu employées, et les dénoncer relève donc du domaine du « complotisme ».
4° En outre, comme c’est le cas pour le COVID-19, elle peut être employée sous la forme de diverses variantes, d’intensités variables, allant des simples symptôme grippaux jusqu’à la détresse respiratoire aigüe provoquant la mort, selon les souches employées.
5° Enfin, elle permet d’opérer une « sélection au sein d’une population ». La souche C du COVID-19, qui est (comme par hasard…), et de loin, la plus virulente des cinq souches répertoriées, est très largement dominante à Wuhan. Elle y a provoqué un taux de létalité nul ou négligeable chez les sujets âgés de moins de 40 ans. Ce taux monte à près de 4 % chez les patients âgés de 60 à 69 ans, à 8 % chez les 70-79 ans et à plus de 15 % chez les plus de 80 ans.

Cette souche laisse peu de chances de survie aux patients immunodéprimés ou souffrant d’autres pathologies lourdes (comme le diabète ou l’insuffisance respiratoire chronique). Elle permet ainsi d’opérer une « sélection naturelle » dans le cheptel bourgeois des esclaves salariés, en supprimant à la fois les sujets actifs d’âge moyen mais de santé fragile (qui coûtent si cher à la sécurité sociale), ainsi qu’une fraction significative des retraités dont les pensions sont devenues, pour les élites des pays impérialistes en déclin, un problème de plus en plus aigu, en particulier au cours des deux dernières décennies qui ont vu la Chine partir à la conquête des branches d’industrie à haute composition organique en capital (nucléaire, armement, aéronautique, aérospatiale, ferroviaire à grande vitesse, construction navale, électronique, etc.), longtemps « chasse gardée » des pays dominants de l’alliance Atlantique…

En dépit de leurs différentes et frauduleuses étiquettes politiques, les attelages bourgeois qui se sont succédés au cours des dernières décennies en France (comme ailleurs…), et ce de manière encore plus accélérée au cours de la dernière décennie marquée par les politiques d’austérité, n’ont en effet eu de cesse de vouloir alléger ce « fardeau financier » soi-disant insurmontable que représente le paiement des pensions de retraites pour le Capital Financier. Alors pourquoi ne pas supprimer une fraction significative de ces personnes qui coûtent si cher à l’Etat bourgeois ?

La tentation doit être bien grande d’avoir recours à de telles armes pour nos élites dégénérées, dans le contexte économique et social actuel extrêmement dégradé. Pourquoi donc ne pas y recourir, alors que l’impérialisme US et ses laquais se trouvent aujourd’hui dos au mur et au bord du gouffre, que ce soit sur le plan économique, commercial, financier, social, militaire ou géopolitique ?!

Rappelons que nos élites actuelles ne sont que les héritières de celles issues de la dernière grande boucherie mondiale au cours de laquelle elles n’hésitèrent pas à employer des méthodes visant à massacrer et à terroriser délibérément les populations civiles « ennemies ». A l’automne 1943, Sir Arthur Travers Harris, qui fût comme on va le voir très justement surnommé le “boucher Harris”, alors Maréchal de la Royal Air Force (RAF) et commandant (depuis février 1942) des campagnes britanniques de bombardements, reconnaissait ainsi que les campagnes de bombardements anglosaxonnes en Allemagne ne visaient en général aucune cible strictement militaire, ni même l’outil industriel de l’ennemi :
« Ce but est la destruction des villes allemandes, la mort des ouvriers allemands et l’interruption de la vie communautaire civilisée dans toute l’Allemagne. Il faut souligner que les buts acceptés et fixés de notre politique de bombardement sont les suivant : la destruction des maisons, des services publics, des transports et des vies humaines ; la création d’un problème de réfugiés à une échelle inconnue ; et la destruction du moral à la fois dans le pays et sur les fronts par peur de bombardements étendus et intensifiés. Ce ne sont pas des sous-produits de tentatives pour frapper des usines ». (Sir Arthur Harris, 25 octobre 1943, cité dans : Brereton Greenhous et al., Le creuset de la guerre, 1939-1945 : Histoire officielle de l’Aviation royale du Canada, tome 3, 1999, p. 783)
Avec une telle morale – et celle des Faucons de la Maison Blanche est du même acabit, une seule chose est certaine : même si la diffusion du COVID-19 se révélait n’être « qu’accidentelle », la tentation d’y recourir de manière délibérée a dû être bien grande pour l’impérialisme américain !

Car « nos » élites, il ne faut pas l’oublier, sont depuis deux décennies au moins, véritablement parties en Guerre contre les intérêts quotidiens les plus fondamentaux de leurs propres peuples : santé, éducation, retraites, etc. !

Une guerre biologique délibérée est ainsi très probablement ce qui est advenu pour l’Iran, qui a également, comme par hasard, hérité de la souche la plus virulente du COVID-19… Les dirigeants iraniens prennent en tout cas cette hypothèse très au sérieux et ils ont indéniablement raison : « L’impérialisme, et au premier chef l’impérialisme américain, n’a changé ni de peau, ni de nature. Il est agressif, et il demeurera tel, même s’il ne lui reste qu’une seule dent dans la gueule », déclarait avec tant de lucidité que de sagesse le camarade Enver Hoxha, qui fût d’abord le chef de la résistance armée victorieuse à l’occupant fasciste, puis l’ingénieur en chef, quatre décennies durant, de l’édification de la République Populaire Socialiste d’Albanie.

A n’en pas douter, le retour du boomerang lancé que ce soit accidentellement ou délibérément à la face des peuples du Monde par l’impérialisme américain, conduira à la perte de sa dernière dent, et donc très bientôt à sa mise au tapis définitive !…

En effet, la responsabilité criminelle de l’administration Trump dans ce qui est au moins la dissimulation d’informations capitales dans la lutte mondiale contre le COVID-19 exporté depuis les USA à la fin du mois d’octobre 2019 et découvert par la Chine sur son sol à la fin du mois de décembre 2019, conjuguée à la crise sanitaire qu’entrainera bientôt la rapide expansion du COVID-19 sur le sol américain, expansion qui sera d’ailleurs inévitablement « dopée » par le désert médical induit par le déplorable système de santé américain dont le cynisme infini va jusqu’à facturer aux victimes du COVID-19 la prise en charge des soins, y provoquera inévitablement une crise sanitaire, économique, sociale et politique sans précédent… Les USA ont aujourd’hui recensé 35 070 cas de personnes infectées par le COVID-19, pour un total de 458 décès. Parmi eux, ce ne sont pas moins de 10 863 cas et 151 décès qui ont été annoncés au cours des 24 dernières heures, confirmant le fait que la pandémie latente y couvait depuis déjà plusieurs mois, mais avec une prédominance des quatre souches les moins agressives…

Pendant ce temps-là, de l’autre côté de l’Atlantique, ce sont aujourd’hui la Chine, la Russie et Cuba qui sont les seuls à voler, non pas en paroles, mais dans les faits, au secours de l’Italie, dont le système de santé est au bord de l’effondrement à cause de l’épidémie de COVID-19 qui y a déjà fait au moins 5 476 morts, alors même que 3 000 patients se trouvent aujourd’hui dans un état critique pour un taux de prévalence du coronavirus qui frôle 1 ‰. Et le système sanitaire Italien est déjà très fortement éprouvé. Il fait peu de doutes que cette précieuse aide sino-russo-cubaine à l’Italie fasse aujourd’hui grincer bien des dents à la Maison Blanche…

Ce sont ainsi aujourd’hui pas moins de neuf avions de transport militaires russes Il-76 , chargés de matériel médical et accompagnés d’une centaine des meilleurs experts militaires russes dans le domaine de la virologie et de l’épidémiologie, qui s’apprêtent à rallier l’Italie au bord du désastre sanitaire. L’Italie sera ainsi certainement le premier pays de l’alliance Atlantique moribonde dont la diplomatie osera évoquer publiquement la question de la paternité réelle du COVID-19 et peut-être même pointer un doigt accusateur vers Washington ! Car déjà, certaines voix appartenant à la communauté scientifique occidentale, commencent à remettre en cause officiellement la soi-disant paternité chinoise du COVID-19 :
« Cependant, il est de plus en plus clair que le marché de Wuhan n’est peut-être pas la source de la flambée initiale de la maladie chez les humains. Un article publié dans The Lancet par un groupe important de chercheurs chinois a étudié les 41 premiers cas de patients hospitalisés pour une contamination confirmée au coronavirus. Ces chercheurs ont trouvé que le premier cas « est tombé malade le 1er décembre 2019 et qu’il n’avait aucun lien établi avec le marché aux fruits de mer. » Au total, 13 des cas initiaux examinés n’avaient aucun lien avec le marché. « Treize, sans lien, cela fait beaucoup », déclare Daniel Lucey, spécialiste des maladies infectieuses à l’Université de Georgetown ».

A n’en pas douter, une fois que la politique criminelle des Faucons de la Maison Blanche sera connue du Monde entier et cela adviendra inévitablement dans un futur proche , surtout si cela en vient à se conjuguer à l’inévitable effondrement économique du bloc Atlantiste à venir, le Monde assistera à la complète dislocation de la coalition impérialiste Atlantiste, ainsi que de sa sphère d’influence coloniale ! Pour ne rien arranger, même les élites des pétro-monarchies du Golfe, aujourd’hui mises en difficulté au Yémen et confrontées à l’effondrement des cours pétroliers, semblent envisager un brutal retournement d’alliances qui pourrait coûter très cher à l’impérialisme américain sur le plan géopolitique comme économique, avec à la clef la faillite à priori inéluctable de l’industrie américaine du pétrole de schiste…

« Même quand on veut démolir le progrès, on le fait avancer », disait le camarade Henri Barbusse. Bien malgré lui, aussi bien dans la lente agonie économique qui a marqué la décennie passée, que dans les violentes convulsions de sa politique étrangère ultra-réactionnaire qui l’ont accompagnée, l’impérialisme américain aura ainsi grandement contribué à précipiter sa propre chute,… ainsi que celle de ses plus proches alliés !

Vincent Gouysse, le 23/03/2020 pour www.marxisme.fr