Le 9 février 2017, Clotaire Magloire Coffie était privé de funérailles catholiques par le cardinal Jean-Pierre Kutwã au motif qu’il était franc-maçon.
Le 25 mai 2018, toute la conférence épiscopale ivoirienne endossait la position de l’archevêque d’Abidjan en affirmant, dans une lettre pastorale, que la foi catholique et la franc-maçonnerie sont incompatibles.
Ce 14 mars 2020, à Bouaflé, Mgr Marcellin Kouadio a célébré une messe de requiem pour Charles Koffi Diby qui était un membre influent de la Franc-maçonnerie locale, selon “La Dépêche d’Abidjan” du 11 juillet 2011.
Ce journal en ligne et d’autres auraient-ils menti sur l’ancien président du Conseil économique, social, environnemental et culturel ?
Dans le cas contraire, peut-on savoir en quelle année Diby a quitté la Franc-maçonnerie et s’il existe une preuve écrite de cela ? Car, si le défunt a milité dans la Franc-maçonnerie jusqu’à sa mort, il n’y a pas de raison que l’Église catholique lui accorde ce qui fut refusé à Magloire Coffie.
Le plus tôt possible, le diocèse de Daloa et son évêque, qui adorent le Dieu de vérité et de justice, gagneraient à éclairer notre lanterne en apportant des réponses claires et précises aux questions posées plus haut.
Jean-Claude DJEREKE