Nous étions habitués aux galéjades du procureur mais sa dernière sortie mérite que l’on s’y intéresse. En effet, interrogé par la télévision sur la différence entre le cas de M. Kamaraté Souleymane et celui du Président Mangoua Jacques, ce dernier dira : « La différence c’est que l’affaire Soul to Soul, il s’agissait d’entreposage des caisses d’armes. C’était une situation d’entreposage alors qu’ici (le cas Mangoua), il s’agit de la détention, c’est une infraction matérielle. C’est factuel. Alors, il nous faut faire la part des choses ».
Analysons à froid cette déclaration. Selon donc le sulfureux Koné Braman, dans le cas de M. Kamaraté, il s’agissait d’un entreposage ; cela suppose que ce dernier n’était pas le propriétaire des armes. Ce qui implique que le propriétaire a été retrouvé et qu’il a totalement blanchi le collaborateur de M. Soro. Qui est donc le mystérieux propriétaire des armes qui étaient entreposées chez Soul To Soul ? Puisque la population n’a plus eu la suite de l’enquête. Qui a bien pu violer l’embargo sur les armes pour acheter 5 tonnes d’armes et venir les garder chez M. Kamaraté ? Violente question dirait un célèbre artiste Baoulé.
Mais allons plus loin pour rappeler à l’oublieux Koné Braman qui souffre visiblement d’ictus amnésique que M. Kamaraté n’a pas été poursuivi pour entreposage d’armes mais bien pour « complot contre l’autorité de l’État ». À quel moment a-t-on découvert qu’il ne voulait pas faire de coup d’état et qu’en plus, il n’était que le gardien des armes retrouvées chez lui ? Et puis, précisons à l’intention de l’infâme Braman que Soul To Soul n’a jamais été blanchi par la justice. Il a bénéficié d’une loi d’amnistie. Dans quel monde l’on amnistie un innocent ? Le droit s’est visiblement livré à l’ivresse dans le cerveau de Braman. Braman ne fait pas mieux qu’un Barman.
En tout état de cause, le PDCI RDA est très serein. Si les menaces n’ont pas pu ébranler notre parti, ce ne sont pas les enfantillages d’un procureur en conflit avec le droit qui y arriveront. Rendez-vous à la présidentielle de 2020.
EpiCèTout
TueuseDeMouton et Assimilés